La remise en ordre de cette Indy progresse lentement mais sûrement.
Les courroies ont été changées.
Voic la référence du produit (985) qui va tout juste, pour ceux que ça intéresse, on peut aussi mettre le modèle 990 qui est un peu plus grand, grace aux réglages de poulies.
Etape suivante demain, mettre de l'essence, puis faire rouler la voiture en douceur pour voir s'il n'y a pas de fuites, avant de faire les vidanges et changer les durites.
J'ai remarqué une petite fuite au niveau du pont, qui s'écoule à partir du joint spi jusqu'à l'écrou de vidange, il va peut-être falloir changer ce joint:
Le mécano m'a proposé de refaire une sortie plus propre pour mes échappements.
Il peut récupérer deux Y, le premier pour partir en monotube plus gros après le dernier silencieux, puis le deuxième Y en repartant sur les deux tubes simples actuels jusqu'aux sorties, à voir.
Voici maintenant des détails des jantes magnésium.
Ces jantes paraissent en bon état "de loin" et effectivement ne présentent pas de tonches ou de décollements importants du revêtement (photographiées ici avant qu'elles ne soient remontées sur la voiture):
Quand on regarde de près, on observe qu'elles ont sans douté été repeintes au moins une fois, boulot de cochon en repassant sur l'ancien revêtement écaillé par endroits, donc qui n'avait pas été poncé, et sans totalement recouvrir les parties plus profondes de la face de la roue, certaines zones n'étant manifestement pas couvertes:
Ici (c'est le seul endroit où c'est autant marqué), on distingue un enlèvement de matière et des sortes d'écaillages ou pores assez profonds sur le bord de jante; c'est peut-être une zone qui avait été abîmée avec un trottoir:
Mais rien de bien méchant question corrosion, à mon avis: je n'ai pas observé de cloques ou bulles sous le revêtement, plutôt ce que je qualifierais de défauts dans l'état de surface après fonderie, le magnésium n'étant pas poli à l'époque, comme on peut le voir ci-dessous avec la granulométrie visible dans les zones plus profondes de la face.
Sur cette même photo, on observe par contre des dommages importants et étranges sur le flasque du moyeu (c'est présent sur deux de mes roues).
J'espère que ce n'est pas une conséquence de corrosion qui aurait été alors très importante pour ronger à ce point le matériau.
J'espère aussi que n'est pas grave d'un point de vue structural, il faudra examiner cela de près.
Heureusement que c'est caché derrière le capuchon recouvrant les goujons...
Il y avait une Khamsin ayant les mêmes roues dans l'atelier.
J'ai donc regardé aussi de près l'état des jantes.
On peut ici observer sous le revêtement les petites bulles caractéristiques du dégazage du magnésium, preuve de corrosion du métal:
On voit aussi cette corrosion apparaître au niveau d'un ancien "plomb" d'équilibrage, zone sous laquelle l'humidité a favorisé l'attaque sous le revêtement:
Aujourd'hui, les nouvelles jantes magnésium (sur les dernières Ferrari par exemple) sont souvent en alliage forgé, et le revêtement est très soigné. On peut penser que ça dure assez longtemps, sous réserve de ne pas du tout abîmer le revêtement.
Pour une ancienne, il s'agit plus de faire du sauvetage pour conserver le patrimoine!
Et il est préférable, si on en trouve, de rouler sur des replicas en alu
J'ai aussi vu chez Valenti un moteur Maserati AM107, donc même bloc que celui de mon Indy, complètement ouvert.
Intéressant de voir et comprendre les entrailles de la bête.
Une discussion sur ce bloc ayant été commencée dans le fil ci-dessous, j'y mettrai quelques photos.
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... 2&start=10
edit:
maseramo, je vois ton commentaire.
Tu as raison pour la radiographie.
Et tout à fait d'accord qu'il vaudrait mieux rouler sur des jantes Heinbrand.
Mais le bonhomme là-bas n'est pas trés réactif...