Les Birdcage à moteur arrière
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
63 010 LWB
J'aime beaucoup 63 010 LWB car, même si elle débuta difficilement sa carrière par un accident au Mans, elle fut la seule Birdcage à moteur arrière à remporter des courses, notamment le fameux "Road America 500" comme nous le verrons plus loin.
Finie en juin 1961 juste à temps pour les 24 heures du Mans, elle est la seconde Birdcage à moteur arrière achetée par Briggs Cunningham qui les aligna toutes les deux au Mans cette année-là :
On a ci-dessus au premier plan 63 002 SWB rééquipée en V12 (qui finira 4ème) et au fond 63 010 LWB qui n'avait pas de Roll bar au dessus de son V12. Ci-dessous, au Mans 1961 avec l'équipage Walt Hansgen-Bruce McLaren :
On remarque qu'elle n'a pas encore le remplissage central des réservoirs mais le remplissage séparé de chaque côté. 63 010 LWB se défend bien, elle oscille de la troisième à la quatrième place quand la pluie se déclare en début de soirée en même temps qu'une petite fuite d'huile qui suinte vers le train avant :
Au virage du tertre rouge, Walt Hansgens perd le contrôle, contre-braque trop et va percuter de l'avant, rompant les radiateurs d'eau et d'huile ainsi que le réservoir d'huile et déboîtant le pare-brise :
Ce fut l'abandon. 63 010 LWB fut renvoyée à Modène pour réparations et confection d'un capot arrière ouvrant en un seul bloc vers l'arrière pour une meilleure accessibilité mécanique, ce qui nécessita l'installation d'un échappement conventionnel bas situé.
Transférée aux USA par bateau, 63 010 rebaptisée 63 011 y entama une très belle carrière avec une première victoire à Bridgehampton en août 1961 (numéro 60 pilotée par Walt Hansgen) ...
... et surtout une victoire au fameux Road America 500 le 10 septembre 1961 (numéro 61 pilotée par Walt Hansgen et Augie Pabst) :
Albert Momo a installé un réservoir central (dans le style de ceux de l'ex "Muletto" ou de 63 002 SWB) et un petit saute-vent très reculé
ci-dessus, le chef mécanicien Albert Momo se tient debout avec le drapeau à damier derrière Hansgen et Pabst en se tenant au rétroviseur (collection Oosthoeck).
63 010 LWB alias 63 011 termina seconde à Watkins Glen le 22 septembre 1961 (numéro 60 pilotée par Walt Hansgen) puis seconde à Riverside Consolation le 15 octobre 1961 (numéro 60 pilotée par Augie Pabst mais avec le moteur prélevé sur 63 002 LWB).
Cunningham renvoya 63 010 LWB/ 63 011 à Modène où, comme d'habitude, on commença par lui retirer son moteur avant de la stocker. Elle fut rachetée 850 dollars en 1965 par un californien de Modène, Tom Meade qui la revendit à Leon Barbie, un concessionnaire de Bruxelles où elle se retrouva motorisée par un V8 Ford de 5.7 litres et équipée d'un tableau de bord conventionnel qui la rend facilement reconnaissable. Armand Blaton la racheta puis le célèbre Peter Kaus qui l'équipa d'un moteur de bateau 4 cylindres Maserati de 2.4 litres et 215 cv avant de l'exposer dans son musée Rosso Bianco près de Stuttgart.
Le capot s'ouvre toujours vers l'arrière depuis juillet 1961.
Pas de "Matching numbers donc pour notre 63 010 LWB ! Au moins, ce moteur Maserati marin 4 cylindres est-il couché sur la droite comme sur les premières Birdcage à moteur arrière. Il ne manque pas de culture Maserati, Peter Kaus, ni de passion !
[
Le tableau de bord conventionnel de 63 010 LWB est un bon identificateur parmi les autres Birdcage !
J'aime beaucoup 63 010 LWB car, même si elle débuta difficilement sa carrière par un accident au Mans, elle fut la seule Birdcage à moteur arrière à remporter des courses, notamment le fameux "Road America 500" comme nous le verrons plus loin.
Finie en juin 1961 juste à temps pour les 24 heures du Mans, elle est la seconde Birdcage à moteur arrière achetée par Briggs Cunningham qui les aligna toutes les deux au Mans cette année-là :
On a ci-dessus au premier plan 63 002 SWB rééquipée en V12 (qui finira 4ème) et au fond 63 010 LWB qui n'avait pas de Roll bar au dessus de son V12. Ci-dessous, au Mans 1961 avec l'équipage Walt Hansgen-Bruce McLaren :
On remarque qu'elle n'a pas encore le remplissage central des réservoirs mais le remplissage séparé de chaque côté. 63 010 LWB se défend bien, elle oscille de la troisième à la quatrième place quand la pluie se déclare en début de soirée en même temps qu'une petite fuite d'huile qui suinte vers le train avant :
Au virage du tertre rouge, Walt Hansgens perd le contrôle, contre-braque trop et va percuter de l'avant, rompant les radiateurs d'eau et d'huile ainsi que le réservoir d'huile et déboîtant le pare-brise :
Ce fut l'abandon. 63 010 LWB fut renvoyée à Modène pour réparations et confection d'un capot arrière ouvrant en un seul bloc vers l'arrière pour une meilleure accessibilité mécanique, ce qui nécessita l'installation d'un échappement conventionnel bas situé.
Transférée aux USA par bateau, 63 010 rebaptisée 63 011 y entama une très belle carrière avec une première victoire à Bridgehampton en août 1961 (numéro 60 pilotée par Walt Hansgen) ...
... et surtout une victoire au fameux Road America 500 le 10 septembre 1961 (numéro 61 pilotée par Walt Hansgen et Augie Pabst) :
Albert Momo a installé un réservoir central (dans le style de ceux de l'ex "Muletto" ou de 63 002 SWB) et un petit saute-vent très reculé
ci-dessus, le chef mécanicien Albert Momo se tient debout avec le drapeau à damier derrière Hansgen et Pabst en se tenant au rétroviseur (collection Oosthoeck).
63 010 LWB alias 63 011 termina seconde à Watkins Glen le 22 septembre 1961 (numéro 60 pilotée par Walt Hansgen) puis seconde à Riverside Consolation le 15 octobre 1961 (numéro 60 pilotée par Augie Pabst mais avec le moteur prélevé sur 63 002 LWB).
Cunningham renvoya 63 010 LWB/ 63 011 à Modène où, comme d'habitude, on commença par lui retirer son moteur avant de la stocker. Elle fut rachetée 850 dollars en 1965 par un californien de Modène, Tom Meade qui la revendit à Leon Barbie, un concessionnaire de Bruxelles où elle se retrouva motorisée par un V8 Ford de 5.7 litres et équipée d'un tableau de bord conventionnel qui la rend facilement reconnaissable. Armand Blaton la racheta puis le célèbre Peter Kaus qui l'équipa d'un moteur de bateau 4 cylindres Maserati de 2.4 litres et 215 cv avant de l'exposer dans son musée Rosso Bianco près de Stuttgart.
Le capot s'ouvre toujours vers l'arrière depuis juillet 1961.
Pas de "Matching numbers donc pour notre 63 010 LWB ! Au moins, ce moteur Maserati marin 4 cylindres est-il couché sur la droite comme sur les premières Birdcage à moteur arrière. Il ne manque pas de culture Maserati, Peter Kaus, ni de passion !
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Le tableau de bord conventionnel de 63 010 LWB est un bon identificateur parmi les autres Birdcage !
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
63 002 LWB
Terminée en août 1961, elle est la troisième Birdcage à moteur arrière du Briggs Cunningham Team, achetée après le retour à l'usine (après Le Mans où elle finit 4ème) de 63 002 SWB dont elle reprit le numéro de châssis et le moteur V12. Briggs Cunningham faisait courir de nombreuses voitures de marques différentes tout comme le Comte Volpi. Ces deux là avaient largement les moyens de payer les droits de course pour un châssis ou deux ou trois de plus. Mais cet échange des numéros de châssis (63 002 pour Cunningham et 63 008 pour Volpi) était plus un jeu intellectuel, une fraude pour le plaisir qui donna cependant la migraine à bien des historiens de Maserati 30 ans plus tard !
63 002 LWB naquit avec le nez long, le moteur V12 qui avait couru Le Mans (récupéré sur 63 002 SWB) et un arrière en une seule pièce à charnière postérieure. Ainsi, elle n'eut jamais les échappements "mitragliatrice" de ses sœurs V12.
notre 63 002 LWB finit 9ème du Road America 500 le 10 septembre 1961 (numéro 62 pilotée par Thompson, Kimberly et Cunningham "himself" !) :
(collection Oosthoek)
En octobre 1961, 63 002 LWB "offre" son moteur à 63 010 à Riverside et ne sera remotorisée qu'en mars 1962, avec un V12 également. En octobre 1962, Briggs Cunningham la vend à Harry Finer qui ne pourra la qualifier ni à Riverside, ni à Laguna Seca.
Elle passa ensuite de mains en mains, notamment entre celles d'Edmond Pery, le constructeur de voitures de sport Apal, qui la fit restaurer totalement dans ses ateliers en 1980. De ventes en reventes, comme le numéro de châssis était 63 002 (sans précision LWB), les vendeurs prirent l'habitude de dire que c'était là la voiture qui avait fini 4ème au Mans 1961. Comme la vraie 63 002 SWB du Mans dormait à cette époque viale Ciro Menotti sous la poussière (et sous la carcasse de la Tipo 151) et qu'aucun démenti ne vint de Modène, tout le monde considéra cette voiture comme celle du Mans où elle n'avait pourtant jamais mis une jante !
La controverse éclata en 1997 quand 63 002 LWB fut mise aux enchères par Coys à Londres avec comme pédigrée "4ème au Mans 1961". Les frères Artom se manifestèrent : "la vraie Birdcage du Mans, c'est nous qui l'avons " ! Expertises, procès à l'encontre des vendeurs précédents de 63 002 LWB : la vérité fut rétablie mais la justice considéra que les vendeurs successifs avaient été de bonne foi et n'avaient pas consciemment trompés les acheteurs sur le palmarès de l'auto ! Le dernier propriétaire recensé par Willem Osthoek en 2002 est Onofrio Triarsi dans le New Jersey. Ci-dessous 63 002 LWB à Peeble Beach :
Les réservoirs ont un remplissage séparé
Elle est magnifique sans arceau (Roll bar amovible dont on voit les gaines)
Le capot bascule en bloc vers l'arrière (dès l'usine, comme sur 63 010 reconstruite après son accident du Mans) montrant le superbe V12
Pas de "matching numbers" pour 63 002 LWB qui porte actuellement son troisième V12 Maserati !
Ci-dessus avec une Birdcage Tipo 61 à moteur avant
Belle pièce que ce capot alu en un seul bloc !
Terminée en août 1961, elle est la troisième Birdcage à moteur arrière du Briggs Cunningham Team, achetée après le retour à l'usine (après Le Mans où elle finit 4ème) de 63 002 SWB dont elle reprit le numéro de châssis et le moteur V12. Briggs Cunningham faisait courir de nombreuses voitures de marques différentes tout comme le Comte Volpi. Ces deux là avaient largement les moyens de payer les droits de course pour un châssis ou deux ou trois de plus. Mais cet échange des numéros de châssis (63 002 pour Cunningham et 63 008 pour Volpi) était plus un jeu intellectuel, une fraude pour le plaisir qui donna cependant la migraine à bien des historiens de Maserati 30 ans plus tard !
63 002 LWB naquit avec le nez long, le moteur V12 qui avait couru Le Mans (récupéré sur 63 002 SWB) et un arrière en une seule pièce à charnière postérieure. Ainsi, elle n'eut jamais les échappements "mitragliatrice" de ses sœurs V12.
notre 63 002 LWB finit 9ème du Road America 500 le 10 septembre 1961 (numéro 62 pilotée par Thompson, Kimberly et Cunningham "himself" !) :
(collection Oosthoek)
En octobre 1961, 63 002 LWB "offre" son moteur à 63 010 à Riverside et ne sera remotorisée qu'en mars 1962, avec un V12 également. En octobre 1962, Briggs Cunningham la vend à Harry Finer qui ne pourra la qualifier ni à Riverside, ni à Laguna Seca.
Elle passa ensuite de mains en mains, notamment entre celles d'Edmond Pery, le constructeur de voitures de sport Apal, qui la fit restaurer totalement dans ses ateliers en 1980. De ventes en reventes, comme le numéro de châssis était 63 002 (sans précision LWB), les vendeurs prirent l'habitude de dire que c'était là la voiture qui avait fini 4ème au Mans 1961. Comme la vraie 63 002 SWB du Mans dormait à cette époque viale Ciro Menotti sous la poussière (et sous la carcasse de la Tipo 151) et qu'aucun démenti ne vint de Modène, tout le monde considéra cette voiture comme celle du Mans où elle n'avait pourtant jamais mis une jante !
La controverse éclata en 1997 quand 63 002 LWB fut mise aux enchères par Coys à Londres avec comme pédigrée "4ème au Mans 1961". Les frères Artom se manifestèrent : "la vraie Birdcage du Mans, c'est nous qui l'avons " ! Expertises, procès à l'encontre des vendeurs précédents de 63 002 LWB : la vérité fut rétablie mais la justice considéra que les vendeurs successifs avaient été de bonne foi et n'avaient pas consciemment trompés les acheteurs sur le palmarès de l'auto ! Le dernier propriétaire recensé par Willem Osthoek en 2002 est Onofrio Triarsi dans le New Jersey. Ci-dessous 63 002 LWB à Peeble Beach :
Les réservoirs ont un remplissage séparé
Elle est magnifique sans arceau (Roll bar amovible dont on voit les gaines)
Le capot bascule en bloc vers l'arrière (dès l'usine, comme sur 63 010 reconstruite après son accident du Mans) montrant le superbe V12
Pas de "matching numbers" pour 63 002 LWB qui porte actuellement son troisième V12 Maserati !
Ci-dessus avec une Birdcage Tipo 61 à moteur avant
Belle pièce que ce capot alu en un seul bloc !
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"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
64 002
Avec les Tipo 64, on revient à des barquettes plus compactes (SWB) mais au moteur et à l'habitacle plus avancés que sur les Tipo 63. Cela se voit bien sur le schéma ci-dessous :
Fin 1961, selon son habitude d’éternel insatisfait, "l’ingeniere" Giulio Alfieri reconditionna la Tipo 63 V12, avançant l’ensemble moteur-boîte pour une meilleure répartition des masses, retravaillant toute la suspension arrière en intégrant un pont De Dion flottant, allégeant l’ensemble à 640 kg (alors que la Tipo 63 V12 pesait 775 kg) ce qui autorisait 321 km/h. Il rebaptisa la nouvelle voiture Tipo 64. Son rapport poids /puissance donnait 640 kg/320 cv soit 2 kg/cv ! Les amateurs surnomment ces Tipo 64 "les Supercage" !
On voit ci-dessous le pont De Dion flottant de la Tipo 64 :
Le réservoir se remplit par la droite. Noter le quadruple échappement en éventail :
Les ingénieurs GianPaolo Dallara (lunettes et bloc note) et Giulio Alfieri écoutent le "feedback" de Guerino Bertocchi après les premiers tours de roue de la Tipo 64 002 à Modène le 17 janvier 1962 (collection Oosthoek) :
Briggs Cunningham au volant de sa 64 002 avec Bruce McLaren penché sur le moteur et le mécanicien Cleto Grandi à droite :
En Mars 1962, 64 002, peinte en blanc mais sans encore de bandes bleues, est prête à être envoyée à New York par bateau (une 200 S derrière) :
Espoirs déçus aux 12 heures de Sebring alors que les deux Tipo 64 (64 002 de Briggs Cunningham et 64 001 du Comte Volpi) sont dans les quatre premières places. 64 002 doit abandonner sur bris de suspension arrière (décidemment !) et 64 001 sur boîte bloquée et surchauffe moteur (calandre insuffisante, comme on le verra plus loin). 64 002 avant l'abandon (numéro 32 pilotée par Walt Hansgen) :
64 002 abandonna également lors des deux courses suivantes de 1962 alors qu'elle était bien placée (rupture de transmission à Road America 500 et blocage de boîte de vitesse à Laguna Seca, toujours les mêmes pannes !).
Briggs Cunningham décida alors de déposer le moteur Maserati et d'installer un V8 Ford de 4.7 litres. La seule modification extérieure étant la présence de jantes Borrani à rayons. Ainsi équipée, 64 002 termina 3ème à Watkins Glen en Aout 1963 et 16ème à Laguna Seca en octobre 1963 (numéro 62 pilotée par Dick Thompson) :
fin 1963 elle fut vendue au pilote Augie Pabst (14ème à Augusta en 1964) qui la revendit à Hamilton Vose qui la fit peindre en noir (3ème à Lynndale Farms en 1964) mais accident avec châssis plié en 1965 à Elkhart Lake (collection Oosthoek) :
Le carrossier Mike Dopudja fit des merveilles 13 ans plus tard, en 1978 à Denver, pour le compte de Bob Sutherland qui avait racheté l'épave. Il réussit à redresser le châssis, démontant et ressoudant un à un les éléments pliés. Malheureusement, Sutherland plaça dans la voiture un moteur Maserati de 200 S alors que des V12 Maserati étaient encore trouvables à cette époque.
Puis 64 002 fut revendue à Ralph Engelstad qui dirigeait des Casinos à Las Vegas. La voiture était exposée à la fin des années 80 dans le hall de L'Imperial Palace qui servait de musée automobile, tenu par le fils adoptif d'Engelstad :
Beaucoup d'erreurs sur la plaquette de l'Imperial Palace : l'auto n'est pas de 1961 mais de 1962, ce n'est pas une Tipo 63 mais une Tipo 64, ce n'est pas la première de 4 exemplaires construits mais de deux ... En 2003, Onofrio Triarsi de New Jersey, déjà propriétaire de 63 002 LWB, racheta 64 002. En 2004, quand Willem Oosthoek publia son livre, Triarsi était à la recherche d'un V12 Maserati pour "sa Supercage". En tout cas, il a pu réunir la paire des Birdcage de Briggs Cunningham en 1962 qui étaient essayées à Monza en février de cette année là.
voici 64 002 de nos jours :
on voit combien l'habitacle est avancé :
J'ai vérifié sur le Tabucchi, 1651 était le prototype des moteurs 200 S, monté sur une coque de 150 S ! C'est bien un 2 litres. Tipo 63/64 : on comprend que le fils adoptif de Engelstad s'y soit perdu
tableau de bord triangulaire (dès l'origine) sur 64 002
Avec les Tipo 64, on revient à des barquettes plus compactes (SWB) mais au moteur et à l'habitacle plus avancés que sur les Tipo 63. Cela se voit bien sur le schéma ci-dessous :
Fin 1961, selon son habitude d’éternel insatisfait, "l’ingeniere" Giulio Alfieri reconditionna la Tipo 63 V12, avançant l’ensemble moteur-boîte pour une meilleure répartition des masses, retravaillant toute la suspension arrière en intégrant un pont De Dion flottant, allégeant l’ensemble à 640 kg (alors que la Tipo 63 V12 pesait 775 kg) ce qui autorisait 321 km/h. Il rebaptisa la nouvelle voiture Tipo 64. Son rapport poids /puissance donnait 640 kg/320 cv soit 2 kg/cv ! Les amateurs surnomment ces Tipo 64 "les Supercage" !
On voit ci-dessous le pont De Dion flottant de la Tipo 64 :
Le réservoir se remplit par la droite. Noter le quadruple échappement en éventail :
Les ingénieurs GianPaolo Dallara (lunettes et bloc note) et Giulio Alfieri écoutent le "feedback" de Guerino Bertocchi après les premiers tours de roue de la Tipo 64 002 à Modène le 17 janvier 1962 (collection Oosthoek) :
Briggs Cunningham au volant de sa 64 002 avec Bruce McLaren penché sur le moteur et le mécanicien Cleto Grandi à droite :
En Mars 1962, 64 002, peinte en blanc mais sans encore de bandes bleues, est prête à être envoyée à New York par bateau (une 200 S derrière) :
Espoirs déçus aux 12 heures de Sebring alors que les deux Tipo 64 (64 002 de Briggs Cunningham et 64 001 du Comte Volpi) sont dans les quatre premières places. 64 002 doit abandonner sur bris de suspension arrière (décidemment !) et 64 001 sur boîte bloquée et surchauffe moteur (calandre insuffisante, comme on le verra plus loin). 64 002 avant l'abandon (numéro 32 pilotée par Walt Hansgen) :
64 002 abandonna également lors des deux courses suivantes de 1962 alors qu'elle était bien placée (rupture de transmission à Road America 500 et blocage de boîte de vitesse à Laguna Seca, toujours les mêmes pannes !).
Briggs Cunningham décida alors de déposer le moteur Maserati et d'installer un V8 Ford de 4.7 litres. La seule modification extérieure étant la présence de jantes Borrani à rayons. Ainsi équipée, 64 002 termina 3ème à Watkins Glen en Aout 1963 et 16ème à Laguna Seca en octobre 1963 (numéro 62 pilotée par Dick Thompson) :
fin 1963 elle fut vendue au pilote Augie Pabst (14ème à Augusta en 1964) qui la revendit à Hamilton Vose qui la fit peindre en noir (3ème à Lynndale Farms en 1964) mais accident avec châssis plié en 1965 à Elkhart Lake (collection Oosthoek) :
Le carrossier Mike Dopudja fit des merveilles 13 ans plus tard, en 1978 à Denver, pour le compte de Bob Sutherland qui avait racheté l'épave. Il réussit à redresser le châssis, démontant et ressoudant un à un les éléments pliés. Malheureusement, Sutherland plaça dans la voiture un moteur Maserati de 200 S alors que des V12 Maserati étaient encore trouvables à cette époque.
Puis 64 002 fut revendue à Ralph Engelstad qui dirigeait des Casinos à Las Vegas. La voiture était exposée à la fin des années 80 dans le hall de L'Imperial Palace qui servait de musée automobile, tenu par le fils adoptif d'Engelstad :
Beaucoup d'erreurs sur la plaquette de l'Imperial Palace : l'auto n'est pas de 1961 mais de 1962, ce n'est pas une Tipo 63 mais une Tipo 64, ce n'est pas la première de 4 exemplaires construits mais de deux ... En 2003, Onofrio Triarsi de New Jersey, déjà propriétaire de 63 002 LWB, racheta 64 002. En 2004, quand Willem Oosthoek publia son livre, Triarsi était à la recherche d'un V12 Maserati pour "sa Supercage". En tout cas, il a pu réunir la paire des Birdcage de Briggs Cunningham en 1962 qui étaient essayées à Monza en février de cette année là.
voici 64 002 de nos jours :
on voit combien l'habitacle est avancé :
J'ai vérifié sur le Tabucchi, 1651 était le prototype des moteurs 200 S, monté sur une coque de 150 S ! C'est bien un 2 litres. Tipo 63/64 : on comprend que le fils adoptif de Engelstad s'y soit perdu
tableau de bord triangulaire (dès l'origine) sur 64 002
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"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
64 001
Elle fut terminée en mars 1962, 1 mois après 64 002, bien que son châssis ait été commencé plus tôt d'où le 001. Elle fut louée par le Comte Volpi qui, décidément, était un précurseur qui appréciait déjà le leasing !
Sa partie châssis et mécanique était la même que 64 002 (SWB, V12 avancé, De Dion flottant) mais sa carrosserie toute en rondeur fut signée Franco Scaglione et réalisée chez Gentilini et Allegretti (collection Oosthoek) :
ci-dessus Guerino Bertocchi teste à Modène ce bolide avant son expédition aux USA. A Sebring 1962, 64 001 pilotée par Nino Vaccarella et Carlo Abate doit abandonner sur boîte bloquée alors qu'elle était seconde mais présentait aussi des tendances franches à la surchauffe moteur à cause d'une calandre trop fine.
L'avant va être totalement ajouré pour mieux refroidir les énormes radiateurs eau et huile. Même les phares vont être déplacés et leur ancien logement va servir d'arrivée d'air :
ci-dessus Carlo Abate à la Targa Florio 1961 (abandon sur rupture de biellette de direction)
Leasing Serenissima terminé, 64 001 retourna viale Ciro Menotti où elle fut débarrassée de sa carrosserie et de son moteur qui fut stocké sans être réutilisé immédiatement (photo Oosthoek) :
Notez les éléments courbes sur les côtés. Le châssis et le moteur V12 furent rachetés avec tout le "fond" historique de Maserati par la famille Panini en 1996 et le moteur de 64 001 trouva place dans l'ex "Muletto" alias 63 008. Ce châssis nu de 64 001 est toujours au musée Panini à l'étage, à côté d'un châssis de Tipo 60/61 :
On reconnait bien les éléments courbes sur les côtés.
64 001 renaîtra-t-elle un jour ?
Elle fut terminée en mars 1962, 1 mois après 64 002, bien que son châssis ait été commencé plus tôt d'où le 001. Elle fut louée par le Comte Volpi qui, décidément, était un précurseur qui appréciait déjà le leasing !
Sa partie châssis et mécanique était la même que 64 002 (SWB, V12 avancé, De Dion flottant) mais sa carrosserie toute en rondeur fut signée Franco Scaglione et réalisée chez Gentilini et Allegretti (collection Oosthoek) :
ci-dessus Guerino Bertocchi teste à Modène ce bolide avant son expédition aux USA. A Sebring 1962, 64 001 pilotée par Nino Vaccarella et Carlo Abate doit abandonner sur boîte bloquée alors qu'elle était seconde mais présentait aussi des tendances franches à la surchauffe moteur à cause d'une calandre trop fine.
L'avant va être totalement ajouré pour mieux refroidir les énormes radiateurs eau et huile. Même les phares vont être déplacés et leur ancien logement va servir d'arrivée d'air :
ci-dessus Carlo Abate à la Targa Florio 1961 (abandon sur rupture de biellette de direction)
Leasing Serenissima terminé, 64 001 retourna viale Ciro Menotti où elle fut débarrassée de sa carrosserie et de son moteur qui fut stocké sans être réutilisé immédiatement (photo Oosthoek) :
Notez les éléments courbes sur les côtés. Le châssis et le moteur V12 furent rachetés avec tout le "fond" historique de Maserati par la famille Panini en 1996 et le moteur de 64 001 trouva place dans l'ex "Muletto" alias 63 008. Ce châssis nu de 64 001 est toujours au musée Panini à l'étage, à côté d'un châssis de Tipo 60/61 :
On reconnait bien les éléments courbes sur les côtés.
64 001 renaîtra-t-elle un jour ?
Dernière modification par maseramo le mar. 13 sept. 2016 21:21, modifié 1 fois.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
65 002
L'hiver 1964/1965, Giulio Alfieri avait peaufiné la Maserati 154 (ou encore 151 003), la quatrième Maserati du colonel Simone, un aboutissement parmi les berlinettes à moteur avant. On voit ci-dessous Guerino Bertocchi essayer cette voiture magnifique :
Aux essais préliminaires du Mans, en avril 1965, ce fut le drame : la 154 décolla légèrement sur la bosse à la fin des Hunaudières avant Mulsanne et "Lucky" Casner à son volant ne parvint à la contrôler à la réception, ayant peut-être trop soulagé l'accélérateur durant le bref saut, engendrant un effet de freinage des roues arrière en sous régime lors de l'atterrissage. Pour peu que l'auto n'ait pas été parfaitement dans l'axe à ce moment, il s'ensuivit un dérapage incontrôlable et la voiture alla s'écraser à plus de 300 km/h sur des arbres proches, tuant le malheureux pilote.
On a beaucoup polémiqué sur cet accident. Il semble que "Lucky" Casner, qui avait été si habile et courageux sur la "Birdcage" à moteur avant, avait un peu peur de la 154 qui dépassait les 320 km/h. "Lucky", quelques tours avant sa mort, s’était plaint à Guerino Bertocchi d’une insuffisance de puissance du moteur. Guerino avait pris le volant pour un tour, puis lui avait décoché avec son air ténébreux : "tutto bene, solo spingere l’acceleratore !", sous-entendu : "t’as peur d’accélérer à fond". Plusieurs personnes furent aussi témoins d’une dispute assez violente entre "Lucky" et sa femme avant qu’il ne reprenne le volant … Triste jour pour tous.
Quiconque d'autre que John Simone aurait jeté l'éponge à ce moment mais celui-ci sollicita une dernière fois Giulio Alfieri qui élabora en un temps record une barquette avec le V8 de 5 litres en position centrale arrière : la Tipo 65.
35 jours pour créer une voiture de course compétitive, c'est fort peu. Giulio Alfieri récupéra le châssis de l'ex 63 008 LWB qui croupissait dans un coin de l'usine, économisant le temps de confection d'un nouveau châssis, et y plaça le V8 de 5 litres et 430 cv de la 154. Ainsi naquit la Birdcage Tipo 65 002 :
Ci-dessous, Umberto Maglioli teste 65 002 :
La photo suivante (collection Oosthoeck) montre à Monza en juin 1965 de gauche à droite l'ingénieur Giulio Alfieri (comme souvent les mains dans les poches), Guerino Bertocchi penché sur le pilote Umberto Maglioli et John Simone en costume noir-col blanc qui observe le capot de sa 65 002 qui va courir au Mans dans quelques jours :
65 002 attend dans la cour de l'usine de Modène avant son expédition au Mans :
Guerino Bertocchi au volant ...
ou pas très loin :
La 65 002 en appuis avec le pilote suisse Jo Siffert au volant :
65 002 s'avéra extrêmement rapide aux essais du Mans (340 km/h) mais aussi très instable et, après seulement six minutes de course, le pilote Suisse Jo Siffert ne parvint plus à la maîtriser, elle heurta des bottes de paille qui rompirent le radiateur d'eau.
Cette fois-ci, c'en fut trop pour John Simone qui ne fit plus courir au Mans ses Maserati semi-privées.
Revenue à Modène, 65 002 fut réparée. Un jeune autrichien de Salzbourg, Egon Hofer, obtint l'autorisation de John Simone de courir avec 65 002 en European CanAm Series mais le décès de John Simone dans un accident de la route en 1967 ruina ce projet.
Après quelques modifications réalisée par Pietro Drogo (nouveau nez avec éclairage doublé, extracteurs d'air à l'arrière), le pilote Jo Siffert, amoureux de cette voiture malgré son accident du Mans, l'acheta pour l'inclure dans sa collection privée.
Après le décès de Jo Siffert à Brands Hatch en 1971, 65 002 fut vendue à Bob Owen qui l'utilisa en courses historiques avant de la vendre à Peter Kaus, l'héritier des pneus Metzeler, qui l'exposa en bonne place dans son musée Rosso Bianco près de Francfort.
65 002 de nos jours :
L'hiver 1964/1965, Giulio Alfieri avait peaufiné la Maserati 154 (ou encore 151 003), la quatrième Maserati du colonel Simone, un aboutissement parmi les berlinettes à moteur avant. On voit ci-dessous Guerino Bertocchi essayer cette voiture magnifique :
Aux essais préliminaires du Mans, en avril 1965, ce fut le drame : la 154 décolla légèrement sur la bosse à la fin des Hunaudières avant Mulsanne et "Lucky" Casner à son volant ne parvint à la contrôler à la réception, ayant peut-être trop soulagé l'accélérateur durant le bref saut, engendrant un effet de freinage des roues arrière en sous régime lors de l'atterrissage. Pour peu que l'auto n'ait pas été parfaitement dans l'axe à ce moment, il s'ensuivit un dérapage incontrôlable et la voiture alla s'écraser à plus de 300 km/h sur des arbres proches, tuant le malheureux pilote.
On a beaucoup polémiqué sur cet accident. Il semble que "Lucky" Casner, qui avait été si habile et courageux sur la "Birdcage" à moteur avant, avait un peu peur de la 154 qui dépassait les 320 km/h. "Lucky", quelques tours avant sa mort, s’était plaint à Guerino Bertocchi d’une insuffisance de puissance du moteur. Guerino avait pris le volant pour un tour, puis lui avait décoché avec son air ténébreux : "tutto bene, solo spingere l’acceleratore !", sous-entendu : "t’as peur d’accélérer à fond". Plusieurs personnes furent aussi témoins d’une dispute assez violente entre "Lucky" et sa femme avant qu’il ne reprenne le volant … Triste jour pour tous.
Quiconque d'autre que John Simone aurait jeté l'éponge à ce moment mais celui-ci sollicita une dernière fois Giulio Alfieri qui élabora en un temps record une barquette avec le V8 de 5 litres en position centrale arrière : la Tipo 65.
35 jours pour créer une voiture de course compétitive, c'est fort peu. Giulio Alfieri récupéra le châssis de l'ex 63 008 LWB qui croupissait dans un coin de l'usine, économisant le temps de confection d'un nouveau châssis, et y plaça le V8 de 5 litres et 430 cv de la 154. Ainsi naquit la Birdcage Tipo 65 002 :
Ci-dessous, Umberto Maglioli teste 65 002 :
La photo suivante (collection Oosthoeck) montre à Monza en juin 1965 de gauche à droite l'ingénieur Giulio Alfieri (comme souvent les mains dans les poches), Guerino Bertocchi penché sur le pilote Umberto Maglioli et John Simone en costume noir-col blanc qui observe le capot de sa 65 002 qui va courir au Mans dans quelques jours :
65 002 attend dans la cour de l'usine de Modène avant son expédition au Mans :
Guerino Bertocchi au volant ...
ou pas très loin :
La 65 002 en appuis avec le pilote suisse Jo Siffert au volant :
65 002 s'avéra extrêmement rapide aux essais du Mans (340 km/h) mais aussi très instable et, après seulement six minutes de course, le pilote Suisse Jo Siffert ne parvint plus à la maîtriser, elle heurta des bottes de paille qui rompirent le radiateur d'eau.
Cette fois-ci, c'en fut trop pour John Simone qui ne fit plus courir au Mans ses Maserati semi-privées.
Revenue à Modène, 65 002 fut réparée. Un jeune autrichien de Salzbourg, Egon Hofer, obtint l'autorisation de John Simone de courir avec 65 002 en European CanAm Series mais le décès de John Simone dans un accident de la route en 1967 ruina ce projet.
Après quelques modifications réalisée par Pietro Drogo (nouveau nez avec éclairage doublé, extracteurs d'air à l'arrière), le pilote Jo Siffert, amoureux de cette voiture malgré son accident du Mans, l'acheta pour l'inclure dans sa collection privée.
Après le décès de Jo Siffert à Brands Hatch en 1971, 65 002 fut vendue à Bob Owen qui l'utilisa en courses historiques avant de la vendre à Peter Kaus, l'héritier des pneus Metzeler, qui l'exposa en bonne place dans son musée Rosso Bianco près de Francfort.
65 002 de nos jours :
Dernière modification par maseramo le dim. 15 nov. 2015 02:58, modifié 1 fois.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Eh bien voilà, on a fait le tour de la question assez sérieusement ! De la gauche à la droite, deux Tipo 60/61 à moteur avant, 63 002 LWB, 64 002, 65 002. Les trois dernières sont de plus en plus larges !
Les mêmes vues de profil :
On voit bien combien 64 002 est courte (SWB)
Les mêmes vues de profil :
On voit bien combien 64 002 est courte (SWB)
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Chers amis maseratisti, grand merci de m'avoir suivi jusqu'ici. Allez, une petite dernière pour la route, la fameuse vraie 63 002 SWB qui finit 4ème au Mans 1961 :
Ces magnifiques Birdcage intéresseront toujours l'humanité ... et la féminité !
Ces magnifiques Birdcage intéresseront toujours l'humanité ... et la féminité !
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
Re: Les Birdcage à moteur arrière
Passionnant !!! Et magnifiquement documenté, on ne sait plus comment te dire merci Maseramo ! J'aime beaucoup le principe de suivre dans le temps la vie tourmentée de ces châssis Birdcage qui ont enrichi l'histoire de Maserati, avec le concours des plus grands pilotes, ingénieurs et essayeurs de l'époque. A lire et relire, à cultiver. Merci
- Domi13
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Merci mille fois Maseramo
Quelle richesse, de détails, d'histoires de machines, d'hommes passionnés plus les uns que les autres.
C'est extraordinaire et incroyable ta connaissance,ta passion, et ton envie énorme de nous la faire partager.
Nous avions l'immense chance d'en admirer une, aux 10 000 tours au Ricard le mois dernier.
Quelle beauté cette Maserati!!!
A lire et relire
Encore bravo et merci.
Dominique
3200GTA
Quelle richesse, de détails, d'histoires de machines, d'hommes passionnés plus les uns que les autres.
C'est extraordinaire et incroyable ta connaissance,ta passion, et ton envie énorme de nous la faire partager.
Nous avions l'immense chance d'en admirer une, aux 10 000 tours au Ricard le mois dernier.
Quelle beauté cette Maserati!!!
A lire et relire
Encore bravo et merci.
Dominique
3200GTA
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Merci les amis,
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Il est exceptionnel d'entendre un rarissime V12 Maserati. Ecoutez un peu ça, une version 360 cv qui plus est ! Arhrrrr !
https://www.youtube.com/watch?v=HZTGWSfyySg
Ermanno Cozza en passager de Gabriele Artom dont le père et l'oncle ont restauré 63 002 SWB durant 10 ans
https://www.youtube.com/watch?v=B-YYRlBBRGk
Au ralenti, on dirait un moteur d'avion de chasse de la seconde guerre mondiale
https://www.youtube.com/watch?v=HZTGWSfyySg
Ermanno Cozza en passager de Gabriele Artom dont le père et l'oncle ont restauré 63 002 SWB durant 10 ans
https://www.youtube.com/watch?v=B-YYRlBBRGk
Au ralenti, on dirait un moteur d'avion de chasse de la seconde guerre mondiale
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
Re: Les Birdcage à moteur arrière
Démentiel ! La voiture parfaite pour se faire apprécier par le voisinage
Ceci dit, on entend plus les échappements que les 12 cylindres
Ceci dit, on entend plus les échappements que les 12 cylindres
-
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Un grand merci par le magnifique travail de recherche sur un sujet trés compliqué.
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Tipo 65, la dernière Birdcage avec un V8 5 litres en central arrière !
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Comme toujours, formidable reportage, précis et très riche. Merci Alido
Amusant de voir toutes les modifications qui ont été faites sur ces autos. Et quand l utile prime sur le design : j adore la tourelle du rétro de le 65 002
Amusant de voir toutes les modifications qui ont été faites sur ces autos. Et quand l utile prime sur le design : j adore la tourelle du rétro de le 65 002
3200 GT Juil 2001 / RACING Nov 1991
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
- maseramo
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
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Re: Les Birdcage à moteur arrière
Comme d'hab', un peu sur le cul de la foultitude d'infos et d'images d'archive.
Sur une photo page 1 (2e page sur 63 002 SWB), il y a à coté aussi une rareté Alfa: rare TZ2 (Tubolare Zagato,
elle aussi châssis tubulaire). (12 ex)
Sur une photo page 1 (2e page sur 63 002 SWB), il y a à coté aussi une rareté Alfa: rare TZ2 (Tubolare Zagato,
elle aussi châssis tubulaire). (12 ex)