LIGIER MASERATI JS2
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Re: LIGIER MASERATI JS2
ça devait être les Ligier compétition qui étaient passées chez Regembeau, pas systématiquement les routières même s'il en a surement eues, étant donnée sa réputation.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
Re: LIGIER MASERATI JS2
Négatif... Maserati n'a jamais sous-traité de préparations moteur. Les évolutions du V6 venaient tous direct de Modene...
La seule adaptation que Maserati n'a pas fait c'est l'injection Bosch faite par Citroen
Idem pour Citroen et la boite 5 à l'époque les développements se faisaient en interne.
La seule adaptation que Maserati n'a pas fait c'est l'injection Bosch faite par Citroen
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- maseramo
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Tinker a écrit :
Son fils m'avait dit (il y a longtemps) que les Ligiers étaient toutes passé par l'atelier - peut etre que c'était que les competitions.
Ligier les auraient montrés à Regembeau, ces moteurs C114 de compétition, après réception de chez Maserati ? Ou peut-être bien plus tard quand elles sont devenues des voitures de courses de collection, ce qui est plus probable.
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Une très belle histoire que celle de Ligier, et émouvante, il y croyait vraiment et allait au bout de ses ambitions quoi qu'il en coute !!
Merci Patrick pour cette belle page d'histoire de l'automobile comme il n'en existe plus, ou presque plus !! J'ai beaucoup appris
Merci Patrick pour cette belle page d'histoire de l'automobile comme il n'en existe plus, ou presque plus !! J'ai beaucoup appris
3200GT de 1999 N° 137 blu Nettuno
Spyder Biturbo 2.0L de 1990 Dark Aquamarina
INDY 4200 de 1969
Spyder Biturbo 2.0L de 1990 Dark Aquamarina
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Quelqu'un a acheté le magazine Rétro Passion Automobiles de novembre-décembre 2018?
Il y avait un article sur la JS2 mais je l'ai raté.
Il y avait un article sur la JS2 mais je l'ai raté.
Re: LIGIER MASERATI JS2
Une JS 2 à vendre... à Vichy: elle n'a pas quitté sa ville natale!
https://www.lesanciennes.com/annonce?n= ... 3Dm2fbtxho
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Humm... L'immat n'est pas d'origine loin s'en faut...
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Re: LIGIER MASERATI JS2
sympa et même étonnante, mais pas la classe d'une Merak !
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Normal, l'idée n'était pas de faire une Merak à la française.
A la base c'était de faire la voiture de sport que le bureau d'études Citroen voulait faire avec le projet SM (Sport-Maserati) et qui avait été refusée par la Direction. Une JS2 c'est en gros 200kg de moins qu'une Merak et 400kg de moins qu'une SM...
A la base c'était de faire la voiture de sport que le bureau d'études Citroen voulait faire avec le projet SM (Sport-Maserati) et qui avait été refusée par la Direction. Une JS2 c'est en gros 200kg de moins qu'une Merak et 400kg de moins qu'une SM...
Re: LIGIER MASERATI JS2
Les JS 1 et 2 sur le site Jack fait un Blog auto, qui publie souvent des articles très sympas.
https://www.jackfaitunblogauto.fr/ligie ... schlesser/
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Re: LIGIER MASERATI JS2
Super, merci Pat83 pour ces belles photos. Elle va courir qu Mans, cette Ligier ?
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Re: LIGIER MASERATI JS2
La firme perdure au-delà de son fondateur
Dommage qu'elle n'ait pas le même moteur que la MC12
Dommage qu'elle n'ait pas le même moteur que la MC12
Re: LIGIER MASERATI JS2
Aujourd'hui c'est un lundi au soleil, comme en 1972, donc je vous emmène faire un petit tour dans une JS2 compétition Le Mans de cette même année avec au volant le Grand André COSTA... Séquence nostalgie :
"Les très anciens du volant se souviennent encore de l'époque où les 24 Heures du Mans étaient le rassemblement des plus belles voitures de sport du monde, affûtées jusqu'au moindre détail, fortifiées, allégées, elles venaient la en découdre avec leurs rivales, sans pour autant changer d'aspect.
A l'époque, les grandes courses d'endurance étaient faites pour les voitures de sport commercialisées et les clients ainsi que les fanatiques de chaque marque pouvaient de la sorte apprécier exactement les possibilités de leur monstre favori. En 1972, les choses ont bien changé. Certes, la technicité est plus présente que jamais, la puissance aussi et les vitesses atteintes sur la longue ligne droite de la Sarthe sont presque supérieures aux possibilités pratiques d'une formule 1. Mais, on le sent bien, le coeur n'y est plus...II a été remplacé par le portefeuille, qu'il faut ouvrir largement pour construire une "vraie" voiture du Mans, tellement largement que bon nombre de constructeurs ont peur de céder à un vertige fatal.
Et pourtant, voilà qu'au sein de cette évolution apparemment inéluctable, un homme seul s'ingénie à nager contre le courant. II faut dire que depuis quelques années, cet entêté n'a pas choisi la facilite. Alors qu'il pouvait continuer à mener tranquillement sa petite vie de constructeur d'aérodromes et d'autoroutes, Guy Ligier a choisi de "professionnaliser" sa passion, c'est à dire la voiture de sport. C'est la un réflexe dangereux qui, dans tous les domaines, guette l'amateur qui, en voulant étreindre plus étroitement sa folie, la mue en une prison, en un bagne qui peut aller jusqu'à lui coûter l'existence.
D'ailleurs, il faut le dire, l'automobile a bien failli avoir la peau de Guy Ligier ou, tout au moins, de ses entreprises, qu'il s'agisse de travaux publics ou de la JS 2. Heureusement, tout semble aujourd'hui remis en ordre et les automobiles Ligier ont même signe un accord avec Citroen, la JS 2 étant désormais diffusée par le réseau commercial Citroen-Maserati. Sans vendeurs, sans bases d'entretien, la JS 2 ne pouvait vivre et, en fait, elle est actuellement en train de naître réellement. Seulement, ce premier succès ne suffit pas a cet homme affable dont la gentille bonhomie cache bien un indéniable tempérament de lutteur. A la JS 2 de série, il fallait une sœur plus sportive. II est vrai que les réglementations sportives actuelles ne favorisent pas ce genre d'initiative car, a moins de construire un nombre de véhicules aberrant pour une petite entreprise, une voiture dérivée de la série doit courir en prototype, dans l'écrasante compagnie des monstres intégraux. Cet handicap insurmontable n'a quand même pas empêche Guy Ligier de foncer et de sortir une version « de pointe" de la JS 2, destinée aussi bien au Mans qu'aux d'autres compétitions.
30 MINUTES AVANT 24 HEURES
Grâce à l'obligeance de Guy Ligier, j'ai eu la possibilité de conduire en circuit, pendant une petite demi heure, l'une des deux voitures préparées pour les 24 Heures. Pour Ie regard, il s'agissait d'une JS 2 normale, bien que violemment bariolée des couleurs jaune et vert de la BP et munie par ailleurs d'énormes Racing Michelin, du plus sémillant effet. Pour l'oreille, le son était quand même très différent et les échappements libres donnent au V6 de la SM Citroen une personnalité bien séduisante. D'ailleurs, Maserati a fait subir à ce groupe un certain nombre de modifications. Pour une course inchangée de 75 mm, l'alésage est passe de 87 a 92 mm et la cylindrée voisine de 3 litres procure une puissance maxi approximative de 270ch - contre 170 ch en série - à 7000 tr/mn.
La carrosserie est toujours en stratifié mais la résine polyester a fait place à une résine époxid plus légère tandis que la poutre centrale en plastique a été remplacée par un élément d'alliage léger. En définitive, le poids en ordre de marche est passe de 920 a 740 kg, ce qui n'a pas empêché les freins d'être munis à l'avant de disques ventiles. A part cela, la transmission est identique à la série, avec les mêmes rapports de boite, la même démultiplication finale et la même absence de pont autobloquant. Réglée différemment, la direction est celle de la voiture "client" mais les très belles jantes alliage ont pris de l'embonpoint : 8 pouces 1/2 à l'avant et 12 pouces à l'arrière.
Pour un essayeur habitue à la route ouverte et aux voitures "commerciales", la conduite sur circuit fermé d'un engin de compétition pose toujours des problèmes plus ou moins agréables. En virages, la recherche de la meilleure trajectoire s'effectue dans des conditions très différentes et les marges de sécurité doivent forcement s'amenuiser, sous peine de mener un train de sénateur qui n'apprend strictement rien sur le véhicule. De plus, les très larges pneus Racing, les réglages minutieux de suspension et un revêtement de très bonne qualité procurent à la voiture des réactions dont l'instantanéité contraste énormément avec le comportement "évasif" des voitures civilisées.
Pourtant, je dois dire que la Ligier « Le Mans» ne m'a joue aucun mauvais tour et que je me suis retrouve rapidement à l'aise a son volant. II est certain qu'en prototype 3 litres, cette voiture n'a absolument aucune chance vis-à-vis d'une Matra, d'une Ferrari ou d'une Alfa Romeo mais elle présente à mes yeux l'incomparable avantage de ressembler quand même beaucoup à une voiture de série, les JS 2 seront bientôt livrées en 3 litres, comme la SM automatique d'ailleurs - et de démontrer à quel point une préparation habile peut exploiter les qualités de base d'un modèle commercial.
Si je devais rassembler en un seul mot les sentiments que j'éprouve à l'égard de la Ligier « Le Mans ", je dirai que j'ai été impressionné par son homogénéité. La direction semble peut-être un peu légère en ligne droite mais sitôt qu'un virage surgit, de quelque rayon qu'i1 soit, c'est Ie ravissement. II faut que le corps soit réellement enchassé dans le siège baquet pour accepter sans désagrément les efforts dus 8 la force centrifuge. Une voiture de ce style passe les virages a des vitesses inacceptables par n'importe quelle routière ordinaire, les différences pouvant aisément osciller entre 10 et 50 km/h. Telle qu'elle était réglée, la JS 2 avait plut6t tendance a sous-virer dans les virages serres mais, pour un circuit aussi. rapide que la Sarthe, il ne s'agit pas là d'un inconvénient. Les suspensions affermies, les stabiIisateurs bandés comme il se doit et la pression des larges Racing vérifiée avec la plus grande minutie, l'ensemble s'extirpe des virage en lente dérive dont la douceur et la progressivité font dangereusement oublier l'éventualité même d'une fausse manoeuvre. Avec 270 ch, la JS 2 prend un tonus qui l'apparente aux plus puissantes voitures offertes à un catalogue et la rapidité ainsi que la docilité de ses réactions au volant, aux freins, a la direction ou à la boite, sont celles d'une machine de qualité supérieure.
Dans ce même numéro, quelques pages plus loin, Georges-Michel Fraichard vous dit ce qu'il faut penser des 24 Heures du Mans 1972 mais je ne jouerai certes pas les prophètes en prédisant à l'avance que la JS 2 ne figurera pas aux places d'honneur et que ses pilotes devront même conserver beaucoup de sang-froid pour ne pas se laisser entraîner dans une stérile "courette" qui pourrait leur coûter leur mécanique. Et, pourtant, Guy Ligier a quand même raison de participer aux 24 Heures car c'est en "sonnant" de la sorte une voiture que l'on parfait sa mise au point, afin de vendre au client une mécanique non seulement conçue intelligemment mais également fiable à l'utilisation."
FICHE TECHNIQUE
MOTEUR : Maserati SM, réalésé 2 990 cm3, 6 cylindres en V à 90°
Alésage : 92 mm•. Course : 75 mm.
Double arbre à cames en tête. Alimentation par trois carburateurs double corps Weber.
Puissance : 270 ch environ à 7 000 tr/mn.
TRANSMISSION : Embrayage monodisque sec à diaphragme et à commande hydraulique.
Boite de vitesses a cinq rapports tous synchronises. Levier au plancher.
RAPPORTS DE BOlTE : 1re : 2,92 : 1 ; 2" : 1,94 : 1 ; 3" : 1,32 : 1 ; 4e 0,97 : 1; 5" : 0,76 : 1; M.· AR : 3,15 : 1.
CHASSIS - SUSPENSION : Cadre plate-forme avec poutre centrale en aluminium. Suspension avant à roues indépendantes avec leviers triangules transversaux et ressorts hélicoïdaux.
Suspension arrière à roues indépendantes avec leviers triangules transversaux, barres de poussée et ressorts hélicoïdaux. Barre stabilisatrice avant/arrière. Amortisseurs hydrauliques et télescopiques.
DIRECTION : A crémaillère.
FREINS : A disque ventilé sur les quatre roues avec double circuit.
CARROSSERIE : En résine époxy.
PNEUS : Racing Michelin sur jantes avant : 8 pouces 1/2, arrière : 12 pouces.
POIDS : 740 kg.
"Les très anciens du volant se souviennent encore de l'époque où les 24 Heures du Mans étaient le rassemblement des plus belles voitures de sport du monde, affûtées jusqu'au moindre détail, fortifiées, allégées, elles venaient la en découdre avec leurs rivales, sans pour autant changer d'aspect.
A l'époque, les grandes courses d'endurance étaient faites pour les voitures de sport commercialisées et les clients ainsi que les fanatiques de chaque marque pouvaient de la sorte apprécier exactement les possibilités de leur monstre favori. En 1972, les choses ont bien changé. Certes, la technicité est plus présente que jamais, la puissance aussi et les vitesses atteintes sur la longue ligne droite de la Sarthe sont presque supérieures aux possibilités pratiques d'une formule 1. Mais, on le sent bien, le coeur n'y est plus...II a été remplacé par le portefeuille, qu'il faut ouvrir largement pour construire une "vraie" voiture du Mans, tellement largement que bon nombre de constructeurs ont peur de céder à un vertige fatal.
Et pourtant, voilà qu'au sein de cette évolution apparemment inéluctable, un homme seul s'ingénie à nager contre le courant. II faut dire que depuis quelques années, cet entêté n'a pas choisi la facilite. Alors qu'il pouvait continuer à mener tranquillement sa petite vie de constructeur d'aérodromes et d'autoroutes, Guy Ligier a choisi de "professionnaliser" sa passion, c'est à dire la voiture de sport. C'est la un réflexe dangereux qui, dans tous les domaines, guette l'amateur qui, en voulant étreindre plus étroitement sa folie, la mue en une prison, en un bagne qui peut aller jusqu'à lui coûter l'existence.
D'ailleurs, il faut le dire, l'automobile a bien failli avoir la peau de Guy Ligier ou, tout au moins, de ses entreprises, qu'il s'agisse de travaux publics ou de la JS 2. Heureusement, tout semble aujourd'hui remis en ordre et les automobiles Ligier ont même signe un accord avec Citroen, la JS 2 étant désormais diffusée par le réseau commercial Citroen-Maserati. Sans vendeurs, sans bases d'entretien, la JS 2 ne pouvait vivre et, en fait, elle est actuellement en train de naître réellement. Seulement, ce premier succès ne suffit pas a cet homme affable dont la gentille bonhomie cache bien un indéniable tempérament de lutteur. A la JS 2 de série, il fallait une sœur plus sportive. II est vrai que les réglementations sportives actuelles ne favorisent pas ce genre d'initiative car, a moins de construire un nombre de véhicules aberrant pour une petite entreprise, une voiture dérivée de la série doit courir en prototype, dans l'écrasante compagnie des monstres intégraux. Cet handicap insurmontable n'a quand même pas empêche Guy Ligier de foncer et de sortir une version « de pointe" de la JS 2, destinée aussi bien au Mans qu'aux d'autres compétitions.
30 MINUTES AVANT 24 HEURES
Grâce à l'obligeance de Guy Ligier, j'ai eu la possibilité de conduire en circuit, pendant une petite demi heure, l'une des deux voitures préparées pour les 24 Heures. Pour Ie regard, il s'agissait d'une JS 2 normale, bien que violemment bariolée des couleurs jaune et vert de la BP et munie par ailleurs d'énormes Racing Michelin, du plus sémillant effet. Pour l'oreille, le son était quand même très différent et les échappements libres donnent au V6 de la SM Citroen une personnalité bien séduisante. D'ailleurs, Maserati a fait subir à ce groupe un certain nombre de modifications. Pour une course inchangée de 75 mm, l'alésage est passe de 87 a 92 mm et la cylindrée voisine de 3 litres procure une puissance maxi approximative de 270ch - contre 170 ch en série - à 7000 tr/mn.
La carrosserie est toujours en stratifié mais la résine polyester a fait place à une résine époxid plus légère tandis que la poutre centrale en plastique a été remplacée par un élément d'alliage léger. En définitive, le poids en ordre de marche est passe de 920 a 740 kg, ce qui n'a pas empêché les freins d'être munis à l'avant de disques ventiles. A part cela, la transmission est identique à la série, avec les mêmes rapports de boite, la même démultiplication finale et la même absence de pont autobloquant. Réglée différemment, la direction est celle de la voiture "client" mais les très belles jantes alliage ont pris de l'embonpoint : 8 pouces 1/2 à l'avant et 12 pouces à l'arrière.
Pour un essayeur habitue à la route ouverte et aux voitures "commerciales", la conduite sur circuit fermé d'un engin de compétition pose toujours des problèmes plus ou moins agréables. En virages, la recherche de la meilleure trajectoire s'effectue dans des conditions très différentes et les marges de sécurité doivent forcement s'amenuiser, sous peine de mener un train de sénateur qui n'apprend strictement rien sur le véhicule. De plus, les très larges pneus Racing, les réglages minutieux de suspension et un revêtement de très bonne qualité procurent à la voiture des réactions dont l'instantanéité contraste énormément avec le comportement "évasif" des voitures civilisées.
Pourtant, je dois dire que la Ligier « Le Mans» ne m'a joue aucun mauvais tour et que je me suis retrouve rapidement à l'aise a son volant. II est certain qu'en prototype 3 litres, cette voiture n'a absolument aucune chance vis-à-vis d'une Matra, d'une Ferrari ou d'une Alfa Romeo mais elle présente à mes yeux l'incomparable avantage de ressembler quand même beaucoup à une voiture de série, les JS 2 seront bientôt livrées en 3 litres, comme la SM automatique d'ailleurs - et de démontrer à quel point une préparation habile peut exploiter les qualités de base d'un modèle commercial.
Si je devais rassembler en un seul mot les sentiments que j'éprouve à l'égard de la Ligier « Le Mans ", je dirai que j'ai été impressionné par son homogénéité. La direction semble peut-être un peu légère en ligne droite mais sitôt qu'un virage surgit, de quelque rayon qu'i1 soit, c'est Ie ravissement. II faut que le corps soit réellement enchassé dans le siège baquet pour accepter sans désagrément les efforts dus 8 la force centrifuge. Une voiture de ce style passe les virages a des vitesses inacceptables par n'importe quelle routière ordinaire, les différences pouvant aisément osciller entre 10 et 50 km/h. Telle qu'elle était réglée, la JS 2 avait plut6t tendance a sous-virer dans les virages serres mais, pour un circuit aussi. rapide que la Sarthe, il ne s'agit pas là d'un inconvénient. Les suspensions affermies, les stabiIisateurs bandés comme il se doit et la pression des larges Racing vérifiée avec la plus grande minutie, l'ensemble s'extirpe des virage en lente dérive dont la douceur et la progressivité font dangereusement oublier l'éventualité même d'une fausse manoeuvre. Avec 270 ch, la JS 2 prend un tonus qui l'apparente aux plus puissantes voitures offertes à un catalogue et la rapidité ainsi que la docilité de ses réactions au volant, aux freins, a la direction ou à la boite, sont celles d'une machine de qualité supérieure.
Dans ce même numéro, quelques pages plus loin, Georges-Michel Fraichard vous dit ce qu'il faut penser des 24 Heures du Mans 1972 mais je ne jouerai certes pas les prophètes en prédisant à l'avance que la JS 2 ne figurera pas aux places d'honneur et que ses pilotes devront même conserver beaucoup de sang-froid pour ne pas se laisser entraîner dans une stérile "courette" qui pourrait leur coûter leur mécanique. Et, pourtant, Guy Ligier a quand même raison de participer aux 24 Heures car c'est en "sonnant" de la sorte une voiture que l'on parfait sa mise au point, afin de vendre au client une mécanique non seulement conçue intelligemment mais également fiable à l'utilisation."
FICHE TECHNIQUE
MOTEUR : Maserati SM, réalésé 2 990 cm3, 6 cylindres en V à 90°
Alésage : 92 mm•. Course : 75 mm.
Double arbre à cames en tête. Alimentation par trois carburateurs double corps Weber.
Puissance : 270 ch environ à 7 000 tr/mn.
TRANSMISSION : Embrayage monodisque sec à diaphragme et à commande hydraulique.
Boite de vitesses a cinq rapports tous synchronises. Levier au plancher.
RAPPORTS DE BOlTE : 1re : 2,92 : 1 ; 2" : 1,94 : 1 ; 3" : 1,32 : 1 ; 4e 0,97 : 1; 5" : 0,76 : 1; M.· AR : 3,15 : 1.
CHASSIS - SUSPENSION : Cadre plate-forme avec poutre centrale en aluminium. Suspension avant à roues indépendantes avec leviers triangules transversaux et ressorts hélicoïdaux.
Suspension arrière à roues indépendantes avec leviers triangules transversaux, barres de poussée et ressorts hélicoïdaux. Barre stabilisatrice avant/arrière. Amortisseurs hydrauliques et télescopiques.
DIRECTION : A crémaillère.
FREINS : A disque ventilé sur les quatre roues avec double circuit.
CARROSSERIE : En résine époxy.
PNEUS : Racing Michelin sur jantes avant : 8 pouces 1/2, arrière : 12 pouces.
POIDS : 740 kg.
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Re: LIGIER MASERATI JS2
270 cv, 740 kg, ça doit bien avancer.
Maserati a même fourni une motorisation à carter sec de 330 cv pour la course en 1973
Maserati a même fourni une motorisation à carter sec de 330 cv pour la course en 1973
Re: LIGIER MASERATI JS2
Pour compléter, une JS2 modifiée par le père d'une copine Bernard Desmaris, a fait de la Course de Côte.Pat83 a écrit :LA JS2 EN COMPETITION
Apparemment encore une voiture qui a fini chez Guénant.
Article Rétro-Course :
3200GT Boîte Manu Giallo Granturismo
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Re: LIGIER MASERATI JS2
De la part de Philippe, il y a un exemplaire proposé à la vente en ce moment:
Et quelques équivalences, question pièces détachées:
Et quelques équivalences, question pièces détachées:
Re: LIGIER MASERATI JS2
C'est une occasion rare de faire un doublet, elle est aussi à vendre sur LBC...joeley a écrit :Pour compléter, une JS2 modifiée par le père d'une copine Bernard Desmaris, a fait de la Course de Côte.Pat83 a écrit :LA JS2 EN COMPETITION
Apparemment encore une voiture qui a fini chez Guénant.