En macchina 26, je vous réserve une 425 qui a été en vente un temps (début 2011) sur Maseratitude. Elle était restée 20 ans sans rouler (à 6900 km) et, après une succession, avait été restaurée et remise en route chez Birdcage à Sanary. Elle avait alors parcouru quelques milliers de km avant d'être mise en vente à 14 000 km et 10 000 euros. Elle est restée plus d'un an à la vente mais a fini par partir. Elle date de juillet 1985 :
La 425 fut présentée à la traditionnelle conférence de presse du 14 décembre 1983 avec le même moteur que la biturbo E présentée quelques mois plus tôt, le V 6 réalésé à 2.5 litres. La puissance du 2.5 litres était à peine plus élevée que celle du 2 litres (185 cv au lieu de 18O) mais obtenue 500 tours par minute plus bas (5500 tr/mn). C'était surtout le couple qui profitait de l'augmentation de cylindrée passant de 253 Nm à 4400 tr/mn à 300 Nm à seulement 3000 tr/mn, offrant ainsi des reprises fort réjouissantes. . Cette nouvelle berline 425 était strictement calquée sur le coupé dont elle reprenait un maximum de pièces (capot, ailes, mécanique, trains roulants). Mais l'auto gagnait presque 25 cm en longueur (4.39 m), 10 cm en empattement (2.61 m) et quelques centimètres en hauteur pour la garde au toit des passagers arrières.
Le poids de la compacte 425 ayant été très contenu (1180 kg), ses performances étaient de tout premier ordre pour une berline avec un 0 à 100 km/h en 6.9 secondes et 215 km/h en vitesse de pointe. Cependant, si le réglage très souple de la suspension conférait à l'auto un indéniable confort, il fallait demeurer humble avec l'accélérateur en virage car les trains roulants étaient dépassés par la puissance de moteur. Si quelqu'un veut comprendre ce que roulis, sous virage en entrée de courbe puis survirage brutal en sortie signifient, la 425 peut être une excellente école et ce peut même être amusant à condition de pratiquer ces exercices en des lieux dégagés et sans aucun véhicule venant en face ! Ceci pour "l'attaque" sportive, mais en usage normal, la jolie 425 était des plus agréable à mener en gardant un soupçon de méfiance à l'esprit, même sur le sec.