Maseratitude

Le musée Fangio en Argentine, les films d'Antonioni : tu nous enrichit, Fab. Grazie Mille !! Je vais essayer d'emprunter "cronica di un amore" à la mediathèque.

Je te souhaite Maseramo une merveilleuse Année à la hauteur de tes reportages
Ma modeste contribution




Et le grand Gonzales pas grognon se jour là dans sa Ferrari 375....

Très bonne année 2014 aussi à toi, JP Carrera et merci beaucoup pour tes photos d'époque toujours inédites et tes témoignages "première main" d'un très grand passionné d'automobiles. On est gâté, là, monoplace 4CLT je crois ? Puis une belle barquette 3OO S (nez court) et l'immense Froilan Gonzales en contre braquage. C'est lui qui a donné à Ferrari sa première victoire en Grand Prix de Formule 1 à Silverstone en 1951. On l'appelait "el cabezon" , la grosse tête, parce qu'il l'avait, la grosse tête, mais physiquement, pas psychologiquement !

http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCat ... o=10467778
1956 Maserati 150 S
Châssis n° 1664 Moteur n° 1664
Estimation: 1400000 - 1800000 €

Fichtre ! belle pièce cette 150 S avec tout l'historique ultra précis. Merci Fab. Elle a perdu les ailes arrière saillantes et la dérive derrière la tête du pilote qu'elle avait au Mans 1956. Mr et Mme De Tomaso se sont effectivement rencontrés en courrant chacun sur sa 150 S les 1000 kms de Buenos Aires 1956 !

Sinon, j'ai profité de ce samedi pluvieux pour regarder "Cronaca di un amore" de Michelangelo Antonioni. On y voit très peu la A6 1500 GT mais on l'entend très bien, malheureusement trop brièvement. Les scènes en voiture se déroulent à bord non pas de la Maserati mais d'un coupé Alfa je crois. Ce film, que je ne connaissais pas, est super pour le jeu et la beauté de Lucia Bosè (repérée par Visconti alors qu'elle était vendeuse en boulangerie puis miss Italie 1947) , pour l'ambiance de 1950 avec ses rares voitures, pour les tenues vestimentaires d'époque et l'intrigue intéressante dans la grande bourgeoisie milanaise, ce qui représentait un rôle de composition considérable pour l'interprète féminine qui s'en sort très bien. Grazie Fab d'avoir attiré l'attention sur ce film.

Une splendide 1500 GT à vendre à Monaco le 10 mai 2014 (autour de 450 000 dollars)
http://www.finecars.cc/en/detail/car/27 ... e=1&ret=63

Les photos pour la doc Maseratitude quand on n'aura plus l'annonce :

beaucoup de classe la A6 1500 GT avec son long capot


Le cockpit est très ramassé à l'arrière

Le capot s'ouvre latéralement


C'est la première version moteur à un seul carburateur et 65 cv

Notez la petite prise d'air supplémentaire plutôt pour le carbu

La parebrise en 2 parties planes

c'était la Carrozzeria Farina, "Pinin" n'avait pas encore soudé son surnom à son nom !


Elle a vécu aux States

Le coffre n'offre pas un espace gigantesque mais ça allait pour du tourisme "léger"

J'ai l'impression de retrouver les sièges de cinéma de mon enfance !

Le tableau de bord est complet et élégant


les pédales sont tridentées !

maseramo a écrit :La « monofaro » inaugura la famille des A6 de course, ici devant une A6GCS/53 :


La A6GCS/53 connut un très grand succès auprès des « gentlemen drivers ». Ici Giorgio Scarlatti à la Targa Florio 1955 où il termina 8 ième du classement général :




La A6GCM, M pour Monoposto, était une Formule 2 qui concourût pour le titre de formule 1 en 1952 et 1953 car il n’y avait pas assez de concurrence en vraie Formule 1. Elle se classa d’ailleurs très honorablement 2ème du championnat de formule 1 1953 avec Fangio à son volant, derrière la Ferrari 500 d’Ascari.

On voit ici un autre grand champion argentin, Froilan Gonzales, toujours un peu bougon, dans une A6 GCM :


Et ici le même Froilan Gonzales en dérapage à Rouen en 1953 :


Et encore GONZALES a l'attaque sur une Ferrari 375 Thinwall à Goodwood

La 1500 GT rouge présentée ci-dessus est partie à 500 000 euros avec les frais à Monaco le 10 mai

Voici une autre 1500 GT, plus tardive, de 1949, l'une des 10 équipée des 3 carburateurs qui lui donnaient 90 cv. Elle sera mise en vente à Monterey le 15 Août 2014. Les jantes à rayons lui vont bien :

l'habitacle est très reculé et le moteur vraiment en "central avant", la répartition des masses avant/arrière devait être correcte

les roues affleurent les lignes de carrosserie comme sur les sportives actuelles ! (elles étaient souvent très en dedans à l'époque)

la roue de secours encombrait beaucoup le coffre

Ah le temps des jantes Borrani à rayons !