Maseratitude

Et les occasions de se poser la question sont nombreuses...

En l'occurence, la question de la restauration (ou pas) de cette 5000 GT de Ghia se pose compte tenu de la possible rareté.
Le coût de ce type de restauration est de l'ordre de 1M et seules des voitures exceptionnelles en valent le coût.

Il y a un autre cas très intéressant de la 5000 GT Frua de la collection Baillon:
Il n'y a eu que 4 exemplaires de la 5000 GT carrossés par Frua entre 1954 et 1956 mais surtout l'histoire de l'exemplaire Baillon est unique car le second propriétaire (Baillon, de ce que j'ai compris) a fait effectuer des modifications substantielles de la carrosserie peu de temps après la fabrication de la voiture.

La question a été discutée dans cet article:
https://www.thedrive.com/news/barn-find ... collectors
ainsi que sur Fchat:
https://www.ferrarichat.com/forum/threa ... ou.643276/
Doit-on restaurer cette voiture comme à l'origine?
Ou la préserver telle quelle dans son état non roulant comme une pièce de musée (la voiture est très dégradée), pour préserver ces modifications et la patine faisant partie de l'histoire du véhicule?
L'actuel propriétaire a décider de la restaurer...

Froggie a écrit :En l'occurence, la question de la restauration (ou pas) de cette 5000 GT de Ghia se pose compte tenu de la possible rareté.
Le coût de ce type de restauration est de l'ordre de 1M et seules des voitures exceptionnelles en valent le coût.

Oui, parce que aujourd'hui le prix des restaurations est globalement indexé sur l'hypothétique prix de la revente une fois l'opération effectué.

Fondamentalement le coût de la restauration de ce type de voiture ce n'est pas "100 fois" le coût de celui d'une 4L ou 2Cv

Merci les amis pour vos interventions sur le sujet discuté de la restauration et jusqu’à quel point la pousser. Les américains ont tendance à restaurer « plus neuf que neuf ». Adolfo Orsi, membre du jury de Peeble beach, m’a dit qu’il s’était insurgé contre cette pratique et avait essayé de l’infléchir en créant une nouvelle catégorie plus proche de l’authenticité. C’est l’une de ses grandes fiertés d’y être parvenu. Il avait aussi empêché un propriétaire de changer le tissu abîmé du siège d’une 250F en disant qu’il y avait des traces de la sueur de Stirling Moss sur le tissu originel ! Le propriétaire s’est rangé à cet avis ! C’est vrai que s’il faut changer presque tout les panneaux de carrosserie et le châssis de la 5000GT Ghia, est-ce la même voiture ?

Attention, celle-ci de la collection Ballion est une A6G54 (#2140). Son propriétaire, un architecte américain très grand Maseratiphile du nom de Jonathan Segal, a longtemps hésité mais je crois qu’il va la faire restaurer :

Froggie a écrit :En l'occurence, la question de la restauration (ou pas) de cette 5000 GT de Ghia se pose compte tenu de la possible rareté.
Le coût de ce type de restauration est de l'ordre de 1M et seules des voitures exceptionnelles en valent le coût.

Il y a un autre cas très intéressant de la 5000 GT Frua de la collection Baillon:

Maser-Lead-v6 (2).jpg

Il n'y a eu que 4 exemplaires de la 5000 GT carrossés par Frua entre 1954 et 1956 mais surtout l'histoire de l'exemplaire Baillon est unique car le second propriétaire (Baillon, de ce que j'ai compris) a fait effectuer des modifications substantielles de la carrosserie peu de temps après la fabrication de la voiture.

La question a été discutée dans cet article:
https://www.thedrive.com/news/barn-find ... collectors
ainsi que sur Fchat:
https://www.ferrarichat.com/forum/threa ... ou.643276/
Doit-on restaurer cette voiture comme à l'origine?
Ou la préserver telle quelle dans son état non roulant comme une pièce de musée (la voiture est très dégradée), pour préserver ces modifications et la patine faisant partie de l'histoire du véhicule?
L'actuel propriétaire a décider de la restaurer...

Ce n'est pas une 5000GT mais c' est une A6G/54 Frua, numero de chassis 2140, comme l'indique ton lien

Et le site "numero de chassis" le confirme.

https://numeroschassistb.com/2016/07/12 ... i-a6-2140/

Ceci étant, je les préfèrent toujours rénovées plutôt qu'avec la peinture écaillée.

En revanche, la patine de l'A6G/54 spider Frua #2196 du musée Malartre ne me gène pas: elle est authentique mais bien conservée donc c'est chouette.

Mais celle-ci et le coupé Allemano vu à Retromobile méritent d'être restaurées. D'ailleurs Jonathan Segal a démarré la restauration, d'après Pedro Capelle ( de Classiche Master) :



Restauration à suivre ici :
https://www.instagram.com/jonathan.segal/

oui, évidemment.
J'ai repris 5000 Gt par erreur car on parlait de la Ghia...

Pas grave Froggie et compréhensible. Ça nous arrive à tous. Merci pour l’enthousiasme, c’est ce qui compte.

Ça va être intéressant, merci Princedead, de suivre la restauration de #2140, de voir ses dessous, sa structure. C’est super quand un max de pièces peuvent être conservées, réparées, repeintes. C’est plus embêtant quand beaucoup de pièces de structure doivent être remplacées comme ça risque d’être le cas pour la 5000GT Ghia . Mais comment faire ? Si on la laisse ainsi, la rouille ne risque-t-elle pas de poursuivre ses dégâts et à terme elle va tomber en poussière de rouille ?

Pour ceux qui ne sont pas sur Instagram, voici des photos du démontage. La carrosserie aluminium repose sur des armatures en acier fixées au châssis. Ça ressemble un peu au système Superleggera de Touring mais en plus simple au niveau armatures :
Les quadrants rectangulaires sont typiques des réalisations Frua de ces années Les deux ailes et la calandre sont d’un même bloc Pareil pour l’arrière, Jonathan Segal à gauche met la main à la pate Dépose du toit

La structure en acier n’est corrodée que très superficiellement

La carrosserie en aluminium est quasiment intacte :

Belle collection japonaise de Nabuya Kashima vu sur FB

Quattroporte 4 V8, Shamal, Karif

Superbe ! grazie Konimino. Le blanc lui va très bien !

Une autre belle blanche : la « supercage » (telle qu’on la surnommait), la Tipo 64 (#64002) de Briggs Cunningham :
Sur le cliché du dessus, au centre avec des petites lunettes, Alfred Momo, le chef mécanicien du team Cunningham.

64 002 lors de ses premiers tours de roue, avant d’être « consegnata » à Briggs Cunningham
V12 de 3 litres 320 cv pour 640 kg 321km/h

Bora Blu :

Guerino Bertocchi en bleu derrière Fangio. Notez la correction ultra précise de JF Blachette, le président du Maserati Club France :

Quelle magnifique auto !

maseramo a écrit :64 002 lors de ses premiers tours de roue, avant d’être « consegnata » à Briggs Cunningham

A94E0142-46EE-46A1-B59A-B65DB3FEC617.jpeg

V12 de 3 litres 320 cv pour 640 kg 321km/h

Trés rare ! même la miniature est dure à trouver

Grazie Princedead. Super modèle 1/43 de cet exemplaire unique qu’est #64002. En plus ton modèle représente cette voiture dans sa phase initiale de mise au point, alors qu’elle avait encore une feuille d’aluminium en lieu et place du futur saute-vent en plexiglass et que l’emplacement des phares n’avait pas encore été ouvert :