Dans ces ventes, sans prix de réserve et s'adressant à un public cible particulier, certains prix peuvent être très bas.
C'est le cas par exemple du Offshore Miura parti pour le prix de ses moteurs.
D'autres lots relativement délaissés (ou "mal évalués"), comme l'Alpine A442 ou la Prost F1, peuvent démontrer un retournement de marché pour des voitures peu utilisables hors courses FIA.
Ca va aussi dans l'autre sens: la Testa monospechio a été une vraie surprise.
Parmi les Alfa, la cote de la Giulietta sprint speciale continue de s'affaisser (tendance déjà observée sur d'autres ventes récentes), alors que celle du spider coda longa s'envole. Les coupés Bertone étaient aussi à la peine.
En général les cabrios et spyders (Alfa, Jaguar, Maserati, Mercedes) avaient la cote, peut-être l'influence du soleil de Provence sur la vente avec l'idée de rouler cheveux au vent
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D'autant plus si les véhicules sont relativement récents, moins coûteux et en principe plus "roulables", et séduisent les acheteurs du baby boom qui ont aujourd'hui les moyens de leurs rêves (alors que les prix atteints pour les voitures de luxe d'après-guerre: Facel, Delage, Delahaye, Rolls, ont relativement déçu).
Les icônes aux designs éblouissants des années 70-80, comme les Countach, Iso ou même Ghibli atteignent aussi des prix qui restent très soutenus, mais ces voitures rouleront sans doute peu à l'avenir car elles iront rejoindre les collections, tout comme bien sûr les Ferrari 250 les plus rares qui ont été vendues là.
En tous cas une vente révélatrice aussi d'un marché qui accentue la tendance à privilégier le plaisir de conduire façon dolce vita à l'heure ou les restrictions de roulage sont à l'horizon...