MUSEO BITURBO

[maseramo]

A les lettres noires sur la malle !! C'est le ravissement des amateurs ! La biturbo Si reprendra ça !

Bon, si on se prenait les 2 rouges ! les doublons ne sont pas interdits. Imaginez un musée avec une piste d'accélération souterraine pour amplifier le bruit sans créer de nuisances. Les visiteurs goûteraient la fameuse et mythique poussée biturbo. L'une des S serait dévolue à ça !!
Je compte 11 000 euros pour celle aux enchères avec remise en état


Donc pour l'instant, ça donne pour notre petit musée :

macchina 1 : Karif rouge 1992 9 440 km 20 000 euros
macchina 2 : spyder III 2.8 mauve 1992 101 000 km 23 000 euros
macchina 3 : Barchetta stradale rouge 1992 hold-up chez Panini ou euromillion
macchina 4 : Biturbo 1 smokey quarz 1982 51 000 km 6800 euros
macchina 5 : Biturbo 1 marrone 1983 45 800 km 8900 euros
macchina 6 : Racing rouge 1991 60 000 km 18 000 euros
macchina 7 : 424 phase 1 noire 1990 13 000 km 15 000 euros
macchina 8 : 4.18v bleu-vert sombre 1992 28 000 km 7000 euros
macchina 9 : Shamal noire 1991 41 000 km 39 900 euros
macchina 10 : Shamal Blu Sera Metalizzata 1994 60 000 km 26 900 euros
macchina 11 : Biturbo Si Black 1988 37 000 km 10 950 euros
macchina 12 : 222 vert-gris 1989 114 000km 6500 euros
macchina 13 : 222 E rouge 1992 42 000 km 13 999 euros
macchina 14 : 2.24 v phase 1 noire 1990 65 000 km 11 500 euros
macchina 15 : 2.24 v phase 2 vert clair 1992 70 000 km 8900 euros
macchina 16 : Ghibli II rouge 1995 67 000 km 12 500 euros
macchina 17 : Ghibli open cup saison 1 (1995) jaune 1995 2000 km 49 950 euros
macchina 18 : Ghibli Primatist bleue marine 1997 119 000 km 30 000 euros
macchina 19 : Biturbo S (Valenti) rouge 1986 84 000 km 7700 euros
macchina 20 : Biturbo S (Ebay) rouge 1985 ? 86729 km 11 000 euros

[maseramo]

Durant les années 80, Maserati ne se résumait pas aux biturbo même si il est vrai que celles-ci constituaient 95 % des ventes. La Quattroporte III poursuivit jusqu'en 1990 une carrière très discrète avec ses gros V 8 atmosphériques de 4.2 et 4.9 litres. Mais Alejandro De Tomaso savait bien qu'il manquait à Maserati un grand coupé luxueux pour succéder à la Kyalami. Il eut l'idée de développer ce coupé d'apparat sur la base de la berline biturbo 425 en poussant le V 6 biturbo jusqu'à 2.8 litres. Son désir (et ses annonces trop précoces et optimistes) était que ce moteur bénéficie d'un double allumage (2 bougies par cylindre) et de quatre soupapes par cylindre.



Il dut se contenter de 1 bougie et 3 soupapes par cylindre mais de tout de même 255 cv à 5600 tr/mn avec surtout un considérable 39.2 Nm de couple à 3600 tr/mn pour cette nouvelle évolution du moteur biturbo qui trouva place tout d'abord, en 1986, dans la 228, nom de baptême de ce gros coupé de prestige (2 pour 2 portes, 2.8 pour 2.8 litres).

A côté de la 222 4v rouge de Barth aux 30 ans de la Biturbo (merci pour l'emprunt photo, Barth), on mesure combien la 228 est volumineuse :

[maseramo]

Je vous propose une belle 228 verte en guise de macchina 21, repérée en Autriche sur autoscout Europe :

http://www.autoscout24.eu/Details.aspx? ... 5980000000


Car la 228 était grande, large, longue mais haute ce qui lui faisait perdre en finesse de ligne mais améliorait son habitabilité, excellente, supérieure à celle d'un coupé Mercedes 300 contemporain. Ce fut à nouveau Pierangelo Andreani qui exécuta le dessin, qui se voulait statutaire, et semblait avoir gommé les lignes droites et arrêtes vives de la biturbo originelle tout en gardant un évident air de famille. Le capot remontait légèrement à la base du pare-brise pour cacher les essuie-glaces et, les quatre grands phares carrés ayant été conservés, l'allure était un peu celle d'un grand coupé américain au charme discret mais ayant perdu un peu l'agressivité des premières biturbo.


La 228 inaugura la période des Maserati Biturbo à jantes pleines. Elle fut aussi la première Biturbo à "chausser" des jantes à 5 boulons. Des esprits simplistes ont énoncé le théorème suivant : Biturbo à jantes à 4 boulons pas fiable, Biturbo à jantes à 5 boulons OK. Je crois qu'il vaut mieux s'en tenir à la présence de l'injection (surtout si associée aux intercoolers, ce qui était le cas de la 228) si on veut trouver un critère à peu près fiable ... de fiabilité !


On remarquera que le nom "biturbo" disparut des patronymes des nouvelles Maserati à partir de la 228, alors qu'elles furent pourtant toutes bel et bien des biturbo, moteur et châssis. Sans doute le terme "biturbo", qui fut si porteur commercialement au début de l'aventure en 1981, devenait-il trop synonyme de pannes et de bêtes à chagrin.

[maseramo]

Cette bien élégante 228 est une première main de 1988, totalisant 75 400 kms et offerte pour 13 900 euros.
L'intérieur de la 228 était l'un des plus soignés de toutes les biturbos avec ses traits particuliers : son cuir plissé sur les contre-portes, le fond bois entre les cadrans

[maseramo]

Les verins du capot on une position inédite dans la série biturbo et propre à la 228 :


On voit très bien les intercoolers devant le radiateur à eau

Malgré sa finition intérieure admirable, la 228 ne sut trouver son public, en grande partie du fait d'un tarif prohibitif (seuls mécanique et châssis étaient issus des biturbo, tous les éléments de carrosserie, bien que ressemblant à la biturbo en plus grand et plus lisse, étaient spécifiques et donc coûteux).
La 228 : 469 exemplaires de 1986 à 1992
C'est un futur grand collector, je crois ...

[maseramo]

Donc pour l'instant, ça donne pour notre petit musée :

macchina 1 : Karif rouge 1992 9 440 km 20 000 euros
macchina 2 : spyder III 2.8 mauve 1992 101 000 km 23 000 euros
macchina 3 : Barchetta stradale rouge 1992 hold-up chez Panini ou euromillion
macchina 4 : Biturbo 1 smokey quarz 1982 51 000 km 6800 euros
macchina 5 : Biturbo 1 marrone 1983 45 800 km 8900 euros
macchina 6 : Racing rouge 1991 60 000 km 18 000 euros
macchina 7 : 424 phase 1 noire 1990 13 000 km 15 000 euros
macchina 8 : 4.18v bleu-vert sombre 1992 28 000 km 7000 euros
macchina 9 : Shamal noire 1991 41 000 km 39 900 euros
macchina 10 : Shamal Blu Sera Metalizzata 1994 60 000 km 26 900 euros
macchina 11 : Biturbo Si Black 1988 37 000 km 10 950 euros
macchina 12 : 222 vert-gris 1989 114 000km 6500 euros
macchina 13 : 222 E rouge 1992 42 000 km 13 999 euros
macchina 14 : 2.24 v phase 1 noire 1990 65 000 km 11 500 euros
macchina 15 : 2.24 v phase 2 vert clair 1992 70 000 km 8900 euros
macchina 16 : Ghibli II rouge 1995 67 000 km 12 500 euros
macchina 17 : Ghibli open cup saison 1 (1995) jaune 1995 2000 km 49 950 euros
macchina 18 : Ghibli Primatist bleue marine 1997 119 000 km 30 000 euros
macchina 19 : Biturbo S (Valenti) rouge 1986 84 000 km 7700 euros
macchina 20 : Biturbo S (Ebay) rouge 1985 ? 86729 km 11 000 euros
macchina 21 : 228 verte 1988 75 400 kms 13 900 euros

[Barth]

Pour compléter sur la 228, j'ai eu l'occasion d'en essayer une. C'est ICI

[maseramo]

Merci Barth pour l'essai de cette belle et historique 228. La finition est dingue pour l'époque et, à part les aiguilles des compteurs et compte-tour (qui sont ici droites mais un peu décolorées) ça vieillit très bien en plus. Elle est toujours à vendre ? Superbe, merci, j'adore l'alcantara bleu !

[maseramo]

Je prends la 228 de Barth en macchina 22, le directeur du Museo Biturbo ayant besoin d'une voiture de fonction !

Donc pour l'instant, ça donne pour notre petit musée :

macchina 1 : Karif rouge 1992 9 440 km 20 000 euros
macchina 2 : spyder III 2.8 mauve 1992 101 000 km 23 000 euros
macchina 3 : Barchetta stradale rouge 1992 hold-up chez Panini ou euromillion
macchina 4 : Biturbo 1 smokey quarz 1982 51 000 km 6800 euros
macchina 5 : Biturbo 1 marrone 1983 45 800 km 8900 euros
macchina 6 : Racing rouge 1991 60 000 km 18 000 euros
macchina 7 : 424 phase 1 noire 1990 13 000 km 15 000 euros
macchina 8 : 4.18v bleu-vert sombre 1992 28 000 km 7000 euros
macchina 9 : Shamal noire 1991 41 000 km 39 900 euros
macchina 10 : Shamal Blu Sera Metalizzata 1994 60 000 km 26 900 euros
macchina 11 : Biturbo Si Black 1988 37 000 km 10 950 euros
macchina 12 : 222 vert-gris 1989 114 000km 6500 euros
macchina 13 : 222 E rouge 1992 42 000 km 13 999 euros
macchina 14 : 2.24 v phase 1 noire 1990 65 000 km 11 500 euros
macchina 15 : 2.24 v phase 2 vert clair 1992 70 000 km 8900 euros
macchina 16 : Ghibli II rouge 1995 67 000 km 12 500 euros
macchina 17 : Ghibli open cup saison 1 (1995) jaune 1995 2000 km 49 950 euros
macchina 18 : Ghibli Primatist bleue marine 1997 119 000 km 30 000 euros
macchina 19 : Biturbo S (Valenti) rouge 1986 84 000 km 7700 euros
macchina 20 : Biturbo S (Ebay) rouge 1985 ? 86729 km 11 000 euros
macchina 21 : 228 verte 1988 75 400 kms 13 900 euros
macchina 22 : 228 bleue nuit 1989 77 000 kms 15 000 francs Suisses

[maseramo]

En macchina 23, une auto controversée, une Quatroporte IV première série (non Evo donc avec le tableau de bord classique Maserati) mais avec le moteur V 8 de la Shamal :

http://www.lacentrale.fr/auto-occasion- ... 28184.html

Dire que pour 12 990 euros, on peut avoir le V 8 Maserati Biturbo de 330 cv avec seulement 39 900 km !



J'aime bien cette vue de 3/4 avant avec le passage de roue arrière dévoilant une jante très large où se tient toute la puissance delivrée par l'auto

[maseramo]

Ah, Marcello Gandini ! Si il n'existait pas, il faudrait l'inventer et parfois, pour le suivre, il faut avoir déjà la foi ! Il y a indubitablement un fil conducteur, une "patte" très spéciale et originale dans son travail, une touche particulière présente dans presque toutes ses oeuvres, quelque chose de légèrement dérangeant, de délibérément heurtant. Car le plus beau, c'est qu'il semble pratiquer sciemment et consciemment ce "secouage" de client et que, passé le petit choc initial, ça marche, on ne peut plus s'en passer. Comme la haute malle arrière de la Ghibli II, ou l'important porte-à-faux avant de la Shamal qui donne l'impression qu'elle va bondir, la découpe oblique des passages de roues arrière de la Quattroporte IV initie une gêne, un ébranlement chez le spectateur, puis l'oeil s'habitue et même recherche le trait marqué à l'excès.


faudra commander un cache écrou sur eurospares !


Cela est d'autant plus évident pour la nouvelle berline que tout le reste du dessin est fluide, voire rond et lisse. La ligne supérieure de caisse (capot-portes-coffre) est assez basse à l'avant puis monte, monte lentement jusqu'à l'axe des roues arrière pour redescendre fort peu. Par contre, la ligne de bas de caisse monte brusquement pour passer au dessus des roues arrière dans ce mouvement de braquage, d'aileron. On sent qu'il se passe quelque chose dans l'essieu arrière, qu'il faut absolument le plaquer au sol. Tout lui passe au dessus dans ce but, même la ligne de bas de caisse qui d'ordinaire ne décolle pas. Il y a une force terrible là, dans ces roues. On se demande même si le moteur ne s'y tient pas à cet endroit tant ça pèse dessus mais non, seul le réservoir appuie, quand il est plein, sur l'axe des roues arrière.

[maseramo]

Cette auto est parfaitement utilisable au quotidien car discrète, beaucoup la confondraient avec une Citroen C5 première génération ! Pourtant c'est une bête de puissance et d'émotions ! Et, un peu comme l'Alfa 155, plus on la regarde, plus on la trouve belle, c'est magique car on la regarde, on la regarde !!


La Quattroporte IV sortit d'abord avec les moteurs de la Ghibli II (2 litres dégnflé à 285 cv et 2.8 litres 285 cv aussi), mais une vraie Quattroporte Maserati se devait d'être équipée d'un V 8 comme ses aïeules prestigieuses du même nom et, en 1995, le moteur 3.2 litres V 8 de la Shamal poussé de 326 à 335 cv et 450 Nm trouva place sous le capot de la Quattroporte IV alors qu'il ne logea jamais sous celui de la Ghibli II.

[maseramo]

Cette Quattroporte IV 3.2 litres était une auto redoutable, avec des prestations assez ahurissantes pour une berline en 1995 : 270 km/h, le 0 à 100 en 5.7 secondes, tout ceci servi dans un confort préservé grâce aux amortisseurs Koni réglables et en profitant d'une tenue de route tout à fait convenable, encore améliorée par rapport à la Ghibli II grâce à l'empattement allongé. Dynamiquement, la IV était certainement un bon numéro, apte à distiller un plaisir de conduire rare aux commandes d'une berline.


L'intérieur est celui, typique, des Maserati biturbo avec manomètre de pression des turbos et montre ovale (qui disparaitront sur la Evo sauf la montre sur option)



Sur le plan de la finition intérieure, ce n'était pas mal du tout ! En fait, les journalistes de l'époque et le public ont souvent loué la grande qualité de l'intérieur de la Quattroporte IV : les inserts de bois précieux étaient très nombreux, le cuir pleine fleur on ne peut plus abondant et tout ce qui n'était habillé de ces deux nobles matières se recouvrait d'alcantara souple et soyeux. Une vraiment très grande classe et un franc progrès (matériaux et ajustages) par rapport à tout ce qui avait été fait jusque là dans
la lignée biturbo, sachant que la finition des biturbo n'avait jamais présenté le flanc à très lourde critique.


la qualité et l'épaisseur du cuir sont évidents



la couleur bleue du cuir ne me gène pas, il y a là une originalité non contradictoire avec l'ensemble de cette auto exotique

[maseramo]

à noter le fond bois autour des cadrans, caractéristique que la Quattroporte IV non Evo partage seulement avec la 228. A noter aussi la marqueterie sur le volant, très "yachting" !


Cette auto a été immatriculée en 1998, après donc la reprise par Ferrari mais probablement construite juste avant les 6 mois d'arrêt de production par Ferrari pour mise à niveau. C'est l'une des dernières non Evo. Elle valait neuve dans les 550 000 francs. Sa décote est phénoménale alors qu'elle est très peu kilométrée.

[maseramo]

La Quattroporte IV 3200 V8 se tient dans la catégorie des grands fauves alors que (presque) personne ne le sait en passant à côté, ce qui peut avoir certains avantages...

Donc pour l'instant, ça donne pour notre petit musée :

macchina 1 : Karif rouge 1992 9 440 km 20 000 euros
macchina 2 : spyder III 2.8 mauve 1992 101 000 km 23 000 euros
macchina 3 : Barchetta stradale rouge 1992 hold-up chez Panini ou euromillion
macchina 4 : Biturbo 1 smokey quarz 1982 51 000 km 6800 euros
macchina 5 : Biturbo 1 marrone 1983 45 800 km 8900 euros
macchina 6 : Racing rouge 1991 60 000 km 18 000 euros
macchina 7 : 424 phase 1 noire 1990 13 000 km 15 000 euros
macchina 8 : 4.18v bleu-vert sombre 1992 28 000 km 7000 euros
macchina 9 : Shamal noire 1991 41 000 km 39 900 euros
macchina 10 : Shamal Blu Sera Metalizzata 1994 60 000 km 26 900 euros
macchina 11 : Biturbo Si Black 1988 37 000 km 10 950 euros
macchina 12 : 222 vert-gris 1989 114 000km 6500 euros
macchina 13 : 222 E rouge 1992 42 000 km 13 999 euros
macchina 14 : 2.24 v phase 1 noire 1990 65 000 km 11 500 euros
macchina 15 : 2.24 v phase 2 vert clair 1992 70 000 km 8900 euros
macchina 16 : Ghibli II rouge 1995 67 000 km 12 500 euros
macchina 17 : Ghibli open cup saison 1 (1995) jaune 1995 2000 km 49 950 euros
macchina 18 : Ghibli Primatist bleue marine 1997 119 000 km 30 000 euros
macchina 19 : Biturbo S (Valenti) rouge 1986 84 000 km 7700 euros
macchina 20 : Biturbo S (Ebay) rouge 1985 ? 86729 km 11 000 euros
macchina 21 : 228 verte 1988 75 400 kms 13 900 euros
macchina 22 : 228 bleue nuit 1989 77 000 kms 15 000 francs Suisses
macchina 23 : Quattroporte IV 3200 V8 1998 39 900 km 12 990 euros

[ghibli30]

Continue de nous faire rêver Maseramo, tu fais ça si bien......

[maseramo]

Merci pour tes encouragements, Patrice. La macchina 24, qui suit, ne devrait pas te décevoir, c'est un"concentré" de rêve , l'essence même du biturbisme, une sorte de Graal des biturbistes. Gemini nous l'a dégotée sur l'un de ses sites nordiques où l'on parle une langue étrange. En plus elle est bien photographiée :


http://www.samvandalen.com/auto/maserat ... 32-biturbo

DESIRABLE,HAUTEMENT DESIRABLE ...

[maseramo]

Vous avez des palpitations, c'est normal ...











La tête qui tourne ? La bouche sèche ? Normal !

[maseramo]

Quelques zoom avant d'ouvrir la portière :

[maseramo]

Une alliance si bien dosée, si "Maserati", du luxe et du sport :













L'incontournable montre Lassale (Genève)