Maseratitude

Effectivement, c'est pas pareil!!
Dominique
3200GTA

Pas mal de nouveaux membres sont arrivés depuis le dernier message, je le remonte car c'est intéressant de voir les différentes raisons qui nous ont poussé vers les Maserati

Pourquoi Maserati , c'est toute une histoire qui débute en 2011 , je dois changer de voiture , et après un break Volvo V70 ( le troisième ) qui me sert pour mon métier et mes déplacements quotidien , je décide de changer de type de voiture , l'âge de la retraite approchant , et envisage l'achat d'un coupe C70 chez Volvo , mais repris par ma passion première , je parviens à convaincre mon épouse que je pourrais garder le break et envisager l'achat d'une Ferrari d'occasion . ( C'est le même budget )
Jeune, j'avais eu la chance de participer à diverses épreuves auto et d'y côtoyer des Ferrari. Plus tard, lors de la sortie de la Ferrari 456, j'avais été impressionné par sa ligne et son caractère. Je me disais que si un jour je devais posséder une Ferrari, ce serait celle-là !
Je me mets en recherche d'une 456 , j'en ai vu plusieurs , dont une 456 Schumacher , mais je me suis rendu compte qu'en général ce sont des Ferrari qui sont plus utilisées , et une belle 456 était hors budget , et j'ai suivi les conseils de passionnés Ferrari , qui me conseillaient la Maranello , le dernière Ferrari 12 cylindres avec la " grille" , et la première Ferrari 550 Maranello que j'ai vue, en Argento Nurburgring ( un souvenir pour moi ! ) chez un concessionnaire Volvo, m'a impressionné et j'ai entrepris les démarches. Je ne voulais pas une rouge car j'estimais que cette couleur était réservée aux sportives. Quinze jours plus tard je descendais avec ma Ferrari 550 Maranello à Aix en Provence pour une concentration de Ferrari , après quelques petits ennuis divers , je l'avais fiabilisée , mais malheureusement mon épouse ne pouvais plus m'accompagner , et comme la valeur des Maranello avait évolué entre temps dans le bon sens , je devais m'orienter vers une 2+2 ou une vraie 4 places .
On me proposa une Ferrari 612 en échange , mais ce n'était pas mon choix , et la Maserati Ghibli venait de sortir , je me suis dit que je restais avec une voiture italienne et son charme latin , mon épouse acquiesça et me voilà avec une Maserati Ghibli neuve en échange de ma Maranello . ( et même un moteur Ferrari ! )
Elle a maintenant plus de 40.000 kms , et même mes petits enfants en profitent , car ils sont très fiers , à la sortie de l'école de monter dans uns Maserati .
Elle m'a permis de redécouvrir de vrais passionnés d'italiennes , un voyage en Corse ,un séjour à Modène et déjà quelques bons souvenirs .

A mon tour...

Pour mes 18 ans, une propulsion comme première voiture. Une Simca 1000...

Puis après la fin des études, quelques voitures de plus en plus sportives. Aucun antécédent dans ma famille, mais je crois que j'aime ça...

Mariage, premier enfant (classique quoi...), ça me démange..., et je me lance avec une Italienne (la voiture)...
Une petite photo qui m'a toujours fait marrer!...


28 ans plus tard, ayant fait le tour de la question, je vends ma dernière auto de course. Presque depuis toujours, j'avais prévu d'acheter une Porsche. Mais.......

Je regarde un soir à la télé l'émission Wheeler Dealer où je découvre la 3200 GT. A la fin de l'émission, je sais que c'est ce que je vais acheter...
Et en Août 2016 je vais en chercher une en Allemagne sans jamais en avoir vu une en vrai...

Et je ne regrette pas...

Argh !!! je vais bientôt avoir 70 ans et Maserati ça fait bien longtemps que j'en entends parler.
Mon père m'a plusieurs fois raconté comment Jean Behra l'avait descendu en moto à la clinique le jour de ma naissance ; il en tremblait encore à chaque fois.

Mais concrètement pour moi, ça a commencé un jour sur un parking de centre commercial où j'ai vu une affichette « à vendre » collée à l'arrière d'une magnifique biturbo carbu. On l'a bien regardée mon épouse et moi, puis on a continué notre chemin.
Puis à table le soir, on en a reparlé avec les enfants et figurez vous que ma femme avait retenu le numéro de téléphone inscrit sur l'affichette.... et c'est comme ça que c'est parti.
En plus, il y avait près de chez moi un mécano qui ne connaissait que les italiennes et j'étais rassuré.

Puis ce mécano parti à la retraite, on m'a signalé près de Cunéo un agent Maserati ; c'est là que j'ai trouvé une biturbo injection, puis une 420.
Dans le but de monter un peu en gamme, j'ai trouvé une 222SE chez l'ancien agent Maserati de Beausoleil et j'ai fini avec la 2.24V de la proprio qui m'avait vendu la première, la biturbo carbu.

Ensuite, les 3200 étant inabordables pour moi, c'est là que j'ai eu ma période 911 avec une 3.2 puis une 993. Mais en tâche de fond comme disent les informaticiens, il y avait toujours Maserati. Et c'est début 2000 à l'occasion de ma préretraite que j'ai acheté et remis en route une Mexico (ex Lagerfeld). Je ne l'ai pas gardée longtemps car elle était sans carte grise et l'immatriculation en collection n'était pas conseillée à l'époque. Elle est donc partie au Danemark et on me l'a signalée en vente en Allemagne il y a quelques mois.
Le gros avantage des 911 c'est l'existence d'une multitude de spécialistes indépendants. Le mien a vu d'ailleurs son garage passer à la télé la semaine dernière dans la série « section de recherche »

Donc ça m'a duré 8 ou 9 ans puis j'ai recommencé à prospecter. Le top pour moi était une Bora, mais pas dans mes prix et c'est comme ça que j'ai failli acheter une Merak en Autriche . L'affaire ne s'étant pas faite, j'ai trouvé une Indy en Belgique. Mais la Bora était toujours en tâche de fond. Jusqu'à ce qu'un vendeur anglais sur le site de « Enrico » baisse son prix et que j'achète la sienne et vende la Indy. Indy pour laquelle j'ai eu une multitude d'appels des US, du Canada, de Pologne, d'Allemagne, de Belgique, d'Autriche, d'Italie et de France bien sûr.

Mais c'est pas tout. Mi 2015? un ami, celui à qui j'avais vendu la biturbo à injection, me signale une magnifique QP IV en vente dans le 06 à un prix tout à fait abordable. Humm !!!. Au même moment, mon voisin de 90 ans emplâtre sa voiture contre un mur et décide d'arrêter de conduire. Et là, je me suis dit «  c'est le moment où jamais de s'acheter un jouet » et me voici avec mon spyder 4200GT.

A la question « pourquoi les avoir vendues ? » disons surtout par manque de place.

Super idée d'avoir déterré ce post, Ciscoauto

Formidables témoignages Bay, Joeley et Braquet. Merci

L'anecdote de Jean Behra amenant le jeune papa à la clinique vaut de l'or

Salut Alido,

Tu sais pas tout.....Henri était un prof de Lionel, c'est comme çà que Lionel est venu à Maserati.
Il m'a souvent parlé d'un prof qui avait une Biturbo du côté d'Aspremont et qui avait une adresse de garage en Italie.
L'adresse c'est Marco.
Et la boucle est bouclée!

Pourquoi Maserati? En 1981 J'avais 13 ans et j'étais chez mes grands parents, je feuilletais un magazine automobiles et il y a avait un dossier spécial sur la nouvelle Maserati Biturbo. Et c'est là que tout s'est passé, comme un déclic, une lumière c'était allumée. Il fallut attendre 1999 pour que j'achète ma première Maserati Biturbo, un modèle 1984, qui me fit toutes les misères du monde, mais cela ne m'a pas découragé et après cette déconvenue j'en ai eu 7 autres...
Fred

Super interessant la diversité des raisons qui nous ont poussé à Maserati,

Bay: la 456 reste un sommet dans les voitures récentes, quelle élégance, quelle classe, en terme de ligne ils n'ont jamais fait mieux depuis amha.
Braquet, une longue et belle histoire d'amour, la Bora ca doit être quelque Chose à conduire, et la Mexico et son intérieur somptueux aussi... et quel bonheur ce doit être le spyder pour rouler cheveux au vent au bruit du V8
Fred: c'est ce qui s'appelle être mordu, elles ont un sacré charme ces biturbos

Hé bé moi, c'est pas glamour du tout !

D'abord, je ne m'intéressais pas particulièrement aux voitures.
Mes voitures, ça a été une succession de voitures à 2 sous que j'ai usées jusqu'à ce que les couts d'entretien deviennent ridicules au regard de leur valeur (et encore, j’ai un peu trainé a les lacher): ma première voiture = une R4 ensuite 2 205 et finalement une 107 achetée neuve: ma folie!
Les voitures un peu sérieuses étant réservées à ma femme qui trimbalait les enfants!

... jusqu'à ce que je récupère la Mercedes de mon père et que mon voisin emménage !
Après un an de Coupé Mercedes, je me suis mis en quête d'un cabriolet. Le moins cher, le plus performant, l'atypique mais toujours plutôt discret = biturbo spyder 2eme génération en 2.8l bleu, intérieur crème!
J'ai commencé à chercher... plus je cherchais plus j'étais convaincu de mon choix!

Un an plus tard, je l'ai trouvé!
Je n'ai pas été déçu par la voiture, bien au contraire : ce mélange de luxe et de sauvagerie sous une robe relativement anodine me fascine!
Grace au forum, j'ai pu m'initier à l'histoire de Maserati et de la "fratelli Maserati"... les amitiés nouées autour du forum ont fait le reste...

... je sais quelle sera ma 4 eme Maserati... mais je ne vous le dirais pas ... au cas où je changerais d'avis d'ici là !

Jusque là, j'ai fini les vieilles voitures de ma mère, Mazda 121 (les carrées début 90 avec toit ouvrant complet en toile ) puis Twingo pour le quotidien quand le vélo ne suffit pas, et train plus location pour les grandes distances.
Je cherchais depuis 1 an une voiture confortable pour les longs trajets avec enfants.
Les locations de berlines diesel sans sensation et mon faible km annuel m'ont convaincu de chercher une essence.
J'ai parcouru les annonces pendant des mois, que du diesel, des mercedes grises intérieur noir, pas mon truc.
J'ai fini par repérer une Quattroporte Evo soit disant en bon état pas loin de chez moi, je n'y connaissais rien.
Quand je l'ai vu j'ai su que c'était exactement ça : courte, basse, un avant et un c.l bien typés, l'intérieur de bonne facture, la discrète qui cache bien son jeu par excellence.
Le vendeur, professionnel, a commencé à m'en faire une présentation parfaite, prêt à réduire son prix pour un train de pneus neufs, à part ça rien à déclarer. N'étant pas de la partie, j'ai parcouru le forum, acheté le livre de Fabien Foulon, et j'y suis retourné un peu mieux armé. Petit à petit, le vendeur a reconnu qq petits problèmes quand je lui montrais, ça sentait pas très bon, mais je la voulais.
On a fini par s'entendre sur un prix qui me convenait pour une voiture qui ne roulait pas vraiment alors que je cherchais une voiture pour faire des milliers de km pendant les vacances .

La morale pour mon cas, c'est qu'on peut arriver sur Maserati par hasard, avec aucun goût pour l'automobile, et se faire entraîner par ses charmes jusqu'au déraisonnable.

Merci pour vos témoignages les gars.

Ah Maseralfa, les amours adolescentes, ça marque à jamais !

Cedfred tient une sacrée Maseratite chronique avec des accès aigus répétés, incurable d'autant plus qu'on ne veut surtout pas guérir !

Si tu en es déjà "baba" en statique, KoolChaine, tu seras aux anges quand elle roulera au top