Maseratitude

Ah bah je vais mettre plus de photos alors.



Donc, cette fin d'après-midi, opération désoupapage.

Au final, le kit à 25€ fait bien son affaire, une petite demi-heure par tête, en prenant son temps.




C'est assez simple, on appuie sur le ressort en tournant la manivelle.

Ca libère l'accès aux deux demi-lunes qui retiennent le ressort.

On les fait sauter, et on retire l'appareil.

On récupère le ressort et ses supports et on fait sortir la soupape de l'autre coté.

Plus qu'à recommencer 16 fois, enfin 32, il y a deux culasses.

Et on se retrouve avec une culasse dépeuplée.

Une des soupapes était particulièrement récalcitrante, et ne voulait pas sortir de son emplacement, pas étonnant, elle était légèrement courbée (ça ne saute probablement pas aux yeux, mais quand on la met dans la foreuse et que l'on fait tourner le truc, elle vibre, ce qui prouve qu'elle est tordue et donc déséquilibre l'ensemble).
Et oui, je me suis amusé à faire tourner toutes les soupapes pour vérifier si elles étaient bien droites. Personne ne m'a vu.
Il y a probablement une technique officielle, mais celle-ci semble marcher.



Je ne comprends pas comment la deuxième soupape au niveau de la même chambre n'est pas pliée aussi, mystère. Par sécurité, je vais quand même remplacer les deux, c'est plus sage.

Bref, pendant ce temps, ayant de toutes façons mon casque sur les oreilles, je me dis que je lancerais bien une petite lessive.
Plutôt content du premier résultat.


Je m'étais laissé influencer par un publireportage sur youtube vantant les mérites d'un nettoyant pas cher (enfin, non, le gars a bien précisé qu'il n'était pas payé/sponsorisé par la marque), à 30€ les 5 liitres, c'est d'une efficacité redoutable (à diluer à 1:100).

Du coup, on ne va pas s'arrêter en si bon chemin, maintenant que la culasse est dépeuplée, il est temps de se débarrasser des restes de mayo et repartir sur du propre. Allez hop, au bain!

Et bien quel bonheur, le résultat est au delà de mes espérances.
Certes, il reste encore un peu de vieux joints, mais il va tout de même falloir faire un léger resurfaçage de la culasse, ça partira à ce moment là.

Mais pour le reste, c'est impressionnant, l'alu est comme neuf.

Le reste de la culasse y passe aussi.

Reste à tout inspecter minutieusement pour trouver une éventuelle crevasse ou autre fissure, rien vu pour le moment. Ensuite, on s'occupera de vérifier qu'elles sont encore bien planes.

L'occasion d'inspecter les AAC tout propres (oui, tout au singulier, c'est un adverbe, j'ai vérifié, c'est passionnant, parce que dans certains cas, ça s'accorde quand même, comme dans les culasses sont toutes contentes, par contre, elles sont tout heureuses mais toutes honteuses, c'est très étrange le français -ou mal foutu, au choix).
Bref, j'inspecte donc, et on peut voir les traces du passage d'un précédent mécano qui bloque les AAC avec une pince étau quand il fait la distri.
Mais à part cela, ils semblent en bon état.
Ah, ça fait quand même plaisir tout ce métal brillant qui ne pisse pas de l'huile partout.
Du coup, tout va y passer, et ce sera vachement plus propre quand je prendrai mes mesures.

Oui mais forcément toi tu as une friteuse à recycler pour faire ça..

Ebahi, je suis, on apprend toujours plein de choses chez gemini, fleuraufusil
Tu avais vu ailleurs comment faire ton désoupapage et trouver ton kit? Même pas peur, là encore.
Par précaution, tu repères tes soupapes/ressorts/cales?

Ta friteuse, c'est un bac US?
Belle dimension pour ta culasse.
Et ce nettoyant, je suppose que tu fais attention à son pH quand même...

Froggie a écrit : Ta friteuse, c'est un bac US?
Belle dimension pour ta culasse.
Et ce nettoyant, je suppose que tu fais attention à son pH quand même...

Pour les soupapes, ça n'a rien de compliqué. Oui, tout est repéré elles sont fichées dans un gros bloc de frigolite pour le moment, enfin, je me connais tôt ou tard, tout va se retrouver mélangé par terre suite à une mauvaise manip.
Puis il va falloir que je me renseigne sur la suite, il y a débat sur l'utilité du rodage des soupapes vs rectif des sièges. On verra.

Le bac US, c'est un 22L, j'allais dire à Koni que ça coutait quand même pas grand chose et que c'était bien pratique, puis j'ai regardé les prix, et je vois que ça a pris 100€ depuis que j'ai acheté le mien.
La faute à l'Ukraine et/ou au Covid.

Bravo Gemini ! Nous sommes tout ébaudis par la belle aventure que tu viens nous conter là

« tout » au sens de « complètement », donc adverbe. Mais je crois qu’on pourrait aussi écrire « tous », car je pense que tous les lecteurs de ce topic sont subjugués par ce récit.

Oui, oui, Maseratitude fait non seulement avancer la science de la maintenance et réparation des Maserati, mais se pose également en préservation de la langue française

Tu veux dire

Nous sommes tous tout

Ou tout tous

Bravo ! juste impressionné par le travail effectué... je pense que tu vas finir par faire une reconversion

Impressionnant
Rien ne l'arrête notre gemini !
A peine un mois que tu as commencé ce sujet et déjà 4 pages pleines ! Le moteur est déjà en pièces...
T'es-tu fixé un objectif de date pour la remettre sur la route ?

La remise en route, on en est pas encore tout à fait là, c'est que je dois partager mon temps libre entre pas mal de trucs quand même.

A vue de nez, le chemin est encore un peu long.




Il va d'abord falloir remonter le moteur relativement correctement.

Ensuite, remplacer les diverses durites et vu que je suis quand même un peu radin, je vais probablement m'amuser à tout mesurer et commander chez mon fournisseur slovaque habituel.

Puis il faudra nettoyer la baie moteur tant que j'y suis. Remplacer les connecteurs qui ont vieilli (ce sera bien plus facile assis confortablement à la place du moteur), idem pour toutes les tubulures cannelées des câbles.

Adapter les phares pour les passer en LHD.

Faire un très gros detailing à l'extérieur, demander au débosseleur de s'occuper de l'enfoncement du toit, faire de même à l'intérieur, probablement remplacer les ceintures de sécurité par des jaunes, parce que ça donnera super bien avec l'intérieur, et que même si c'est pas d'origine, bah tant pis, cela fera rager les rageux .

Vidanger la boite, le pont.

Vérifier les freins, remplacer si nécessaire.

Jeter un oeil sur la pompe à essence (je me méfie maintenant).

Refaire les roues endommagées durant le transport et changer les pneus.

Remplacer l'autoradio (ou pas, c'est un truc relativement moderne avec un écran escamotable, il y a peut-être moyen de l'européaniser) ou en tout cas virer toutes les japonaiseries electroniques (le pass pour les péages, le détecteur radar, ...).

Ensuite il y aura les surprises dont je n'ai pas encore connaissance. Et si ça tombe il faudra tout recommencer parce que je me serai planté quelque part.

Donc de quoi m'occuper un petit temps normalement.
C'était l'idée.



A part cela, aujourd'hui j'ai quand même fait quelques trucs.

D'abord, je me suis occupé de terminer le nettoyage des culasses, surtout au niveau du plan de joint qui était encore vraiment dégueulasse.



Bon on arrive pas à un résultat miroir comme dans les films, mais en vrai, on s'en fout un peu.



On voit la différence avant/après, c'est l'essentiel.






On en profite pour regarder si la culasse est toujours bien plane, au cas où elle aurait bombé à cause de la surchauffe, il n'en est rien (obligé de me croire sur parole).




Après, tant qu'à être sur les culasses, on va tenter de rendre les soupapes un peu plus agréables à regarder, malgré les ultrasons, il y a encore pas mal de dépot.




Vu de près, c'est encore pire.





On peut mieux faire. Et mieux on fait.



Tout ça avec un tampon scotch brite fin et un peu de wd 40.



Ca fait plaisir à voir, et c'est pas trop long. La surface de contact ne semble pas encore optimale ceci dit, donc rodage des soupapes.




Méthode personnelle de fainéant (parce que avec l'outil manuel, 32 soupapes, j'en ai pour 4 jours), un bout de durite essence que j'enfiche dans la queue de la soupape, de l'autre coté de la durite je mets une mèche à forer de la bonne épaisseur, mèche que je mets dans ma visseuse/foreuse sans fil. Et hop, ça fait tourner la soupape sans modifier son axe grâce à la durite qui est souple.
J'aurai du faire une photo du montage. Mais j'ai obulié, donc photo de la pate à roder.




Toujours est-il que ça semble bien efficace, on voit ici 3 des 4 sièges ont été rodés.




En parlant de bien efficace, je reviens une dernière fois (pour aujourd'hui) sur l'appareil à ultra son, il a vraiment eu un super effet sur les couvre culasses qui sont revenus plus beau que je ne les ai jamais vu .



Vous aurez remarqué que j'ai ramené un peu de mobilier qui ne servait plus au boulot, tout de suite ça fait plus propre, une servante en inox, c'est le luxe.




J'ai pesé mes ensembles piston-bielle aussi, il y a quelques disparités tout de même, mais on devrait pouvoir y remédier. J'imagine que si je veux enlever des grammes, le mieux c'est sur la tranche de la bielle? Il y a un max de 16g à enlever sur la plus lourde, ça vaut vraiment la peine vous pensez de les mettre toutes au même poids (ceci dit, ça va prendre quelques minutes, ça ne mange pas de pain)




Les outils de mesure du jour, la balance electronique et le nouveau pied à coulisse japonais.
Merci à Quentin pour la ref, très bonne qualité en effet. J'ai commencé à mesurer pas mal de truc, pas de mauvaises surprises pour le moment, mais c'est long.

Et c'est bien affuté, trop bien affuté, en 10 minutes, j'avais de nouveau mis un peu de mon ADN partout (encore une fois). Je ne sais même pas où je me suis coupé, ça avait déjà arrêté de saigner quand je m'en suis rendu compte. Bref.




Bon, je vais refaire un shot de vaccin tetanos moi.

Fièvre jaune, hémorragie, vous êtes bien sur Maladitude, le forum francophone des passionnés de maladies

Bien qu’intégriste de l’origine, je valide complètement le passage en ceintures jaunes, qui égaiera un peu cet habitacle. Bon, pour être précis, j’aurais préféré un passepoil jaune, mais j’imagine que tu as regardé et que c’est compliqué à faire ? En même temps, je vois pas comment ça pourrait être plus compliqué à faire que de refaire un moteur

Je suis un peu decu

Pourquoi tu ne vas pas refaire le pont et la boîte de vitesse ?

Parce qu’ils fonctionnent bien?

Bah, c est pas une réponse geminiesque ça.

Qui a dit qu'ils donctionnaient bien? On n'en sait rien ça.
Ca fait partie des surprises pas prévues.

Pour le passepoil, il y a ce monsieur qui fait des vidéos sellerie avec des tutos : https://www.youtube.com/@sts.lasellerie ... ent/videos

Mais non, moi je vais éviter.

C'est vrai que ça semble joli, mais on doit se lasser.

Je ne vois pas le problème.

En plus du detailling, n'oublie pas que tu as un coffre Giallo Fluo

Oui, j'avais oublié cette histoire.
En sortant la voiture au soleil, on s'est rendu compte que le coffre avait été repeint (et à priori que le coffre, comment c'est possible de ne devoir repeindre que le coffre, j'ai du mal à m'imaginer l'accident qui a pu être responsable, bref..L) et la teinte est légèrement différente. Giallo fluo au lieu de granturismo, allez savoir pourquoi, bref faudra passer par la case carrosserie aussi.

Fluo c'est comme ça :


Ok, la différence est subtile.

Donc, aujourd'hui, on avance encore un peu. Cooldent s'essaie au rodage de soupape, il semble aimer autant que moi, mais au moins ça permet de prendre une photo du montage pour faire tourner les soupapes (bien entendu la soupape doit être installée dans la culasse, ici on est juste pour la photo).




Donc un moteur à faire et 17 ensembles pistons/bielle/axe de piston à notre disposition.




L'objectif du jour est de marier au mieux tous ces éléments pour arriver à un ensemble le plus uniforme possible.

Les pistons, c'est facile, ils sont tous à 280g +/-1,5g, on va commencer par exclure tout ceux qui présentent mal, comme ceux dont la jupe est un peu frottée.




Au final, on sélectionne les 8 plus beaux, 4 type A et 4 type B (ils auront besoin chacun de leur chemise spécifique).

Les axes de piston, étrangement, présentent des variations assez importantes de quelques grammes (par rapport à leur masse d'une soixantaien ça fait beaucoup).

Mais le pire, ce sont les bielles. Déjà, le manuel dit qu'il y a 10 classes de poids différentes, et elles vont jusqu'à L.
Etrangement, moi, j'ai des classes N dans mon moteur.
Allez savoir.




Bref, au final, en assemblant tout, j'ai réussi à faire 8 ensembles parfaitement identiques en poids.




4 pistons A et 4 pistons B. On a donc préparé 4 chemises A et 4 B pour les recevoir. Attention au remontage des ensembles bielle/piston, il y a un sens, le chanfrein du coté des poids du vilo et la fleche sur le sommet du piston vers la droite quand on regarde depuis le coté pompe à eau.

Les chemises ont été préparées (honing) pour avoir des stries à 45°. Cooldent s'est chargé avec grand plaisir des mouvements de va et vient dans les cylindres.



Le résultat est pas mal, on a bien les 45° (à la louche) et la surface est dépourvue de rouille et autres imperfections. En tout cas, au toucher, ça semble nickel.




Enfin, j'ai pris les mesures des différents journaux du vilebrequin, qui sont heureusement dans les normes (je pars sur celui du moteur de remplacement, le mien était légèrement marqué, j'aime autant éviter de prendre des risques).
Mesure des coussinets de bielle, et on est bon aussi, c'est parfait.

Enfin, mise en place des segments sur les pistons, en serrant les fesses pour ne pas les casser en les posant (les anciens ont en grande majorité pété quand je les ai enlevé -sans ménagement il est vrai). On veille à ce que la lettre T (pour top) soit bien vers le haut.

On suit pas à pas. C'est pas...sionnant.

Vous vous sentez confiants, tant mieux, perso je serais stressé pour pas mal de ces étapes, notamment faire le rodage de soupapes ou le honing juste comme il faut, et le remontage de tous les composants.
En gants blancs bien sûr, à la japonaise (vous savez certainement qu'il ne faut pas toucher les journaux et coussinets avec les doigts...)

Bon, j'ai pris un peu de retard, et j'imagine que des photos de ma petite famille sur les pentes enneigées des pré-alpes italiennes ne vous intéressent pas, on va donc revenir un peu sur ce moteur...




Je pensais avoir pris un peu plus de photos des divers travaux, mais il semble que non au final.

Donc, j'ai commencé par remettre en place les chemises dans le bloc moteur. J'ai été relativement surpris de lire que Quentin utilisait un outil pour les maintenir en place une fois placée dans le bloc moteur, étant donné que de mon coté, c'était plutôt déjà (très) galère pour les faire rentrer.
Puis j'ai lu un peu sur le net, et j'ai vu que ça se faisait sur un moteur chaud (assez logique, la chaleur dilate, ça laisse la place).
Un infâme système D de manouche à base de décapeur thermique/duct tape/trépied photo plus tard, la température du bloc passe de 9° à un peu plus de 30, et de suite c'est vraiment beaucoup plus simple.
(je suis toujours très fier de mes systèmes D à deux francs, vous l'aurez compris )

Au niveau du contact entre le bloc et chaque chemise, un fin joint est à mettre en place (très très fin, mais si vous oubliez d'enlever l'ancien, on se rend bien compte que la chemise ne peut être installée à fond ).
Les chemises en place, on s'occupe des pistons et surtout des segments.
Si les deux supérieurs sont très simples à mettre en place, le racleur d'huile, c'est un peu plus galère.
Le mien est en trois parties, deux segments très fin prenant en sandwich un extenseur qui les maintient dans la bonne position. (sur les segments d'origine, il s'agit d'un ressort, mais le principe est le même, la version en trois parties est sensée être plus performante -le fait qu'elle coute 10x moins cher que la version maserati n'a bien entendu pas influencé mon choix ).
Contrairement aux deux autres segments qui se placent très facilement celui-ci il faut faire attention et bien veiller à ce qu'il n'y a ait pas d'overlap (superposition) au niveau de l'expendeur.



Les deux extrémités doivent être l'une contre l'autre. A peu près au milieu de l'image, on voit l'endroit où les deux moitiés se touchent. Si on laisse faire l'expanseur par lui-même, il va avoir un tendance naturelle à se chevaucher et les deux fins segments ne seront pas bien positionnés.
On voit aussi la différence majeure d'épaisseur entre les segments supérieurs et les deux fins du dessous.
On met chaque ouverture de segment à 180° de la précédente, et il ne reste plus qu'à mettre les pistons dans la chemise avec l'outil adhoc (qui va compresser les segments pour qu'ils ne dépassent pas du piston)
Il reste à les faire rentrer dans les chemises en vérifiant plein de choses :
1. Que les pistons A soient bien dans les chemises de type A, idem pour le B (bon, ça c'est spécifique chez moi, normalement, one ne fait pas de mélange.

2. Par ailleurs, coté vilebrequin, il faut veiller à la bonne orientation des bielles, elles ont un coté chanfreiné qui doit être dirigé du coté du contrepoids. Bien entendu quand j'ai installé le vilebrequin, je me suis rendu compte que j'ai inversé tous les pistons, le chanfrein étant du mauvais coté, et j'ai pu recommencer.

3. Que les pistons sont bien orientés. Il y a une flèche sur le sommet (à droite sur la photo), et il faut qu'elle aille dans le bon sens.
Je vous mets pour info la bonne direction des pistons.
Bref, ce qui doit prendre une heure ou deux à Quentin ou Abba m'a pris un peu plus longtemps.

On peut enfin, après avoir mesuré (la quantité de trucs à mesurer si on veut faire les choses bien , l'outil japonais est rentabilisé, surtout doit tout faire en double vu que je récupère les meilleures pièces de chaque moteur) et installé les coussinets de vilebrequin ainsi que les fameuses rondelles de butée de vilebrequin (les miennes avaient respectivement 0,01mm et 0,02mm d'usure en 60.000km) qui empêchent le jeu latéral, on peut mettre en place le vilebrequin et y fixer les bielles, en veillant à bien serrer au couple (56Nm il me semble). On n'oublie pas de graisser correctement tourillons et manetons et mettre une petite couche sur la partie des coussinets qui sera en contact avec le vilebrequin (pas la face externe bien entendu, elle doit rester bien sèche elle)
Ensuite on place quelques joints, deux petits verts après avoir nettoyé les galeries.

Et un gros qui fait tout le tour du bloc, tenu en place avec un peu de pâte.

Et avant de refermer le bas moteur le joint coté volant moteur.

Et c'est tout pour le moment.

Prochaine étape, remplacement des joints de queue de soupape (il y en a des neufs dans la caisse de joints, les anciens ont l'air nickel, mais bon, ce serait dommage, ça doit pas être bien dur à remplacer), remise en place des ressorts de soupapes après mesure (à vide, faut pas déconner ; on peut aussi mesurer qu'ils s'écrasent de la bonne quantité avec un poids de 55kg, mais je vais faire l'impasse ) et on devrait pouvoir remettre les culasses en place.

Puis mesure de tout ce qui est tuyaux et durites et commande chez les slovaques. Je ferai une liste exhaustive si ça marche (voir peut-être tenter de négocier avec eux un kit complet à bon prix pour le forum s'il y a de l'intérêt).

J'aurais trop peur de mal faire une étape ou d'oublier qqch pour me lancer là-dedans.
Je m'adresserais direct à un pro.
Bon, maintenant gemini (et son alter ego, sans doute) passe(nt) dans la catégorie des pro

C'est loin d'être fini, et pas dit qu'elle va tourner.
Très très loin d'être pro, j'apprends plein de trucs, c'est passionnant, mais je fais probablement tout autant de conneries que je ne vois pas.
Et vu mon tarif horaire et le temps que ça me prend, pas certain que j'aurai beaucoup de client.
Et puis, où serait le fun.

Sinon, pour ce qui est de la crainte d'oublier un truc, il y a un engine overhaul manual de 120 pages qui "suffit" de suivre à la lettre (ou presque), on est pas dans l'impro (enfin, l'utilisation de pièces non d'origine peut-être, mais c'est un autre débat).

Hum, ça me permet de bien visualiser mon niveau. Je ne comprends a peu près rien