Pourquoi Maserati ?
Publié : mer. 9 mars 2016 14:31
Pourquoi Maserati ?
C’est une question que je ne suis posé récemment. J’étais dans un garage qui propose du gardiennage et dont le parking regorge de trésors.
Pourquoi Maserati donc. Cela aurait pu être Alfa, Porsche, Ferrari, Jaguar ou bien d’autre mais non c’est Maserati.
Pour ma part, il y a une vingtaine d’année, je croisais tous les matins et tous les soirs une Ghibli. Son design et son bruit me laissait sans voix. La vie étant ce qu’elle est, j’ai eu d’autres priorités puis ma situation géographique rendait la chose difficile.
En rentrant en Europe, et en Suisse en particulier, j’ai eu le bonheur de voir arriver dans mon rétroviseur une voiture rouge particulièrement « massive ». Du genre de celle que, lorsqu’on les aperçoit dans son rétro, on se range vite fait. Elle m’a doublée sans mal (remarquez qu’en Suisse ce n’est pas difficile de doubler sur autoroute vue la vitesse à laquelle on roule)
Je n’ai pas reconnu le modèle et j’ai fait des recherches sur internet le soir même en rentrant. C’était une Shamal.
Dès lors je me suis intéressé de plus près à la marque. C’est son histoire qui m’a tout de suite plu. Ces frères passionnés par la course automobile et qui ne vivaient que pour ça. Lorsqu’ils avaient de l’argent ils le remettaient immédiatement dans leur entreprise pour créer de nouveau modèle et assouvir leur passion mécanique.
Bien sûr, comme beaucoup, j’avais entendu parler de Maserati, mais entre en entendre parler et s’y intéresser il y a un monde. En regardant les photos des modèles existants, on sent tout de suite une certaine classe ce dégager de ces voitures. Cette classe très « gentleman driver » qu’on retrouve dans tous les modèles anciens surtout. Qui ne s’est pas imaginé, accompagné d’une jolie femme, au volant d’un spyder 3500GT cruisant tranquillement sur les routes de Toscane, le soleil de fin d’après-midi d’été inondant la campagne de lumière chaude et dessinant de gigantesques ombres de cyprès dans les champs ?
Et ben voilà ! Il n’en a pas fallu plus... ça et des tarifs raisonnables. Parce que forcément, une voiture de rêve ce n’est généralement pas donné mais Maserati est resté dans le domaine de l’abordable bien que cela soit en train de changer. On peut d’ailleurs considérer que c’est une sorte de reconnaissance.
Depuis, je suis tombé dedans. Lorsque je sors la 222 4v, c’est toujours avec une certaine émotion. La démarrer, est devenu avec le temps une sorte de rituel que j’effectue toujours de la même manière. Je retire la housse et fais le tour de la voiture, puis j’ouvre la portière, hume cette odeur de cuir si particulière, ouvre le capot et contrôle les niveaux. Ensuite, je m’assoie derrière le volant, met la clef dans le contact et démarre. Les premiers tours de moteurs sont toujours si riches en émotion. Je caresse les cuirs, passe la première et sort du garage. Là je laisse le moteur tourner jusqu’à ce que les ventilateurs s’enclenchent tout en faisant méthodiquement le tour de la voiture en m’attardant sur les différents points de vue qui sublime ce magnifique design qui la rend si particulière. Une fois chaude, on s’en va faire un tour dans la campagne histoire de lui dégourdir un peu les bielles. Le retour est plus difficile, l’idée de la remettre au garage ne me réjouis pas vraiment.
Voilà pour moi... à vous de partager
C’est une question que je ne suis posé récemment. J’étais dans un garage qui propose du gardiennage et dont le parking regorge de trésors.
Pourquoi Maserati donc. Cela aurait pu être Alfa, Porsche, Ferrari, Jaguar ou bien d’autre mais non c’est Maserati.
Pour ma part, il y a une vingtaine d’année, je croisais tous les matins et tous les soirs une Ghibli. Son design et son bruit me laissait sans voix. La vie étant ce qu’elle est, j’ai eu d’autres priorités puis ma situation géographique rendait la chose difficile.
En rentrant en Europe, et en Suisse en particulier, j’ai eu le bonheur de voir arriver dans mon rétroviseur une voiture rouge particulièrement « massive ». Du genre de celle que, lorsqu’on les aperçoit dans son rétro, on se range vite fait. Elle m’a doublée sans mal (remarquez qu’en Suisse ce n’est pas difficile de doubler sur autoroute vue la vitesse à laquelle on roule)
Je n’ai pas reconnu le modèle et j’ai fait des recherches sur internet le soir même en rentrant. C’était une Shamal.
Dès lors je me suis intéressé de plus près à la marque. C’est son histoire qui m’a tout de suite plu. Ces frères passionnés par la course automobile et qui ne vivaient que pour ça. Lorsqu’ils avaient de l’argent ils le remettaient immédiatement dans leur entreprise pour créer de nouveau modèle et assouvir leur passion mécanique.
Bien sûr, comme beaucoup, j’avais entendu parler de Maserati, mais entre en entendre parler et s’y intéresser il y a un monde. En regardant les photos des modèles existants, on sent tout de suite une certaine classe ce dégager de ces voitures. Cette classe très « gentleman driver » qu’on retrouve dans tous les modèles anciens surtout. Qui ne s’est pas imaginé, accompagné d’une jolie femme, au volant d’un spyder 3500GT cruisant tranquillement sur les routes de Toscane, le soleil de fin d’après-midi d’été inondant la campagne de lumière chaude et dessinant de gigantesques ombres de cyprès dans les champs ?
Et ben voilà ! Il n’en a pas fallu plus... ça et des tarifs raisonnables. Parce que forcément, une voiture de rêve ce n’est généralement pas donné mais Maserati est resté dans le domaine de l’abordable bien que cela soit en train de changer. On peut d’ailleurs considérer que c’est une sorte de reconnaissance.
Depuis, je suis tombé dedans. Lorsque je sors la 222 4v, c’est toujours avec une certaine émotion. La démarrer, est devenu avec le temps une sorte de rituel que j’effectue toujours de la même manière. Je retire la housse et fais le tour de la voiture, puis j’ouvre la portière, hume cette odeur de cuir si particulière, ouvre le capot et contrôle les niveaux. Ensuite, je m’assoie derrière le volant, met la clef dans le contact et démarre. Les premiers tours de moteurs sont toujours si riches en émotion. Je caresse les cuirs, passe la première et sort du garage. Là je laisse le moteur tourner jusqu’à ce que les ventilateurs s’enclenchent tout en faisant méthodiquement le tour de la voiture en m’attardant sur les différents points de vue qui sublime ce magnifique design qui la rend si particulière. Une fois chaude, on s’en va faire un tour dans la campagne histoire de lui dégourdir un peu les bielles. Le retour est plus difficile, l’idée de la remettre au garage ne me réjouis pas vraiment.
Voilà pour moi... à vous de partager