A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
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A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" : 4 exemplaires (1 fin 1953 et 3 en 1954)
A en hommage à Alfieri Maserati (fondateur de la firme), 6 pour 6 cylindres en ligne, G pour "Ghisa" (la fonte) le matériau du bloc des premières A6 mais toutes les A6GCS/53 avaient un bloc en aluminium, CS pour "Corsa" catégorie "Sport", 53 car crées en 1953.
Bonjour les amis. Avant d'entrer dans le vif du sujet, remontons un peu, si vous le voulez bien, au Spider A6GCS/53 "Fantuzzi" qui servit de base mécanique et châssis à la "Berlinetta Pininfarina".
Nous connaissons bien ce Spider A6GCS/53, chef d'œuvre de l'ingénieur Gioacchino Colombo (le père du V12 Ferrari) qui ne se contenta pas d'adapter à la catégorie "Sport" le moteur 2 litres 197 cv 6 cylindres en ligne de l'A6GCM de Formule 1 / formule 2, mais dessina également personnellement la carrosserie de cette belle barquette de course, réalisée par Medardo Fantuzzi. Epoque fantastique où les ingénieurs moteur étaient aussi designer à leurs heures perdues ! Ci-dessous un prototype de barquette A6GCS/53 testé en 1953 par Juan Manuel Fangio en pardessus et cravate !
Le splendide "bi-albero" 170 cv de l'A6GCS/53 avec son double allumage :
Eh bien Pininfarina réalisa fin 1953 et en 1954, sur châssis A6GCS/53, quatre exemplaires d’une magnifique berlinette à la calandre concave (qui inspira notre GranTurismo actuelle) sur commande spéciale de l’agent Maserati de Rome, Guglielmo Dei, le fameux patron de la "Scuderia Centro Sud". Cette commande avait été suggérée à "Mimmo" Dei par ses clients qui avaient subi de terribles orages pendant les Mille Miglia 1952. On peut remercier ce mauvais temps car on lui doit l’une des plus belles Maserati de tous les temps (avec le Coupé Zagato A6G/54) ! Ci-dessous l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" 2089 avec la carrosserie 2060 à Pebble Beach :
Le vrai père de cette carrosserie sublime est Aldo Brovarone qui avait initialement produit ce dessin magnifique pour habiller une Cisitalia. Cette marque faisant faillite, il proposa alors le dessin à Giovanni Battista Farina (dit "Pinin") qui l'adopta (après légères retouches) pour la version coupé de la Maserati A6GCS/53 et engagea sur le champ le talentueux Aldo Brovarone qui deviendra rapidement son "bras droit" puis celui de son fils Sergio et signera quelques merveilles pour Pininfarina chez qui il fera toute sa carrière (Ferrari 250 Le Mans, 400 superamerica superfast, Dino 206/246, Peugeot 504, Lancia Gamma coupé et j'en passe !).
Ci-dessus, Guglielmo Dei (à gauche, en compagnie de son poulain, le pilote Lorenzo Bandini à droite) fut également l'un des maîtres d'œuvre de l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina". Concessionnaire Maserati pour Rome et le sud de l'Italie mais aussi propriétaire de la "Scuderia Centro-Sud" qui faisait courir des Maserati ainsi que des Ferrari et autres Cooper, "Mimmo" Dei avait commandé personnellement six ensembles A6GCS/53 châssis-moteur-trains roulants à Maserati et quatre carrosseries fermées en aluminium à Pininfarina. N'ayant pu vendre les deux derniers châssis, il les retourna nus à Maserati. Giovanni Battista Farina, impliqué quasiment jusqu'à l'exclusivité auprès de Ferrari dans ces années 50, demanda à Enzo Ferrari l'autorisation de réaliser les carrosseries commandées par "Mimmo" Dei qui, bien que concessionnaire Maserati, était aussi un client Ferrari ! Enzo acquiesça, ce qu'il n'aurait surement pas fait si la commande avait émané directement de Maserati. C'est ainsi que naquirent les quatre exemplaires d'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" sur lesquels "Mimmo" Dei signa fort justement la malle arrière :
Ces quatre merveilles sont 2056, 2057, 2059 et 2060.
Seule 2056 demeure intègre en matching numbers de nos jours avec ses trois éléments d'origine réunis : châssis, moteur et carrosserie mythique. Ces quatre pièces réellement exceptionnelles méritent bien une étude un peu plus détaillée.
A en hommage à Alfieri Maserati (fondateur de la firme), 6 pour 6 cylindres en ligne, G pour "Ghisa" (la fonte) le matériau du bloc des premières A6 mais toutes les A6GCS/53 avaient un bloc en aluminium, CS pour "Corsa" catégorie "Sport", 53 car crées en 1953.
Bonjour les amis. Avant d'entrer dans le vif du sujet, remontons un peu, si vous le voulez bien, au Spider A6GCS/53 "Fantuzzi" qui servit de base mécanique et châssis à la "Berlinetta Pininfarina".
Nous connaissons bien ce Spider A6GCS/53, chef d'œuvre de l'ingénieur Gioacchino Colombo (le père du V12 Ferrari) qui ne se contenta pas d'adapter à la catégorie "Sport" le moteur 2 litres 197 cv 6 cylindres en ligne de l'A6GCM de Formule 1 / formule 2, mais dessina également personnellement la carrosserie de cette belle barquette de course, réalisée par Medardo Fantuzzi. Epoque fantastique où les ingénieurs moteur étaient aussi designer à leurs heures perdues ! Ci-dessous un prototype de barquette A6GCS/53 testé en 1953 par Juan Manuel Fangio en pardessus et cravate !
Le splendide "bi-albero" 170 cv de l'A6GCS/53 avec son double allumage :
Eh bien Pininfarina réalisa fin 1953 et en 1954, sur châssis A6GCS/53, quatre exemplaires d’une magnifique berlinette à la calandre concave (qui inspira notre GranTurismo actuelle) sur commande spéciale de l’agent Maserati de Rome, Guglielmo Dei, le fameux patron de la "Scuderia Centro Sud". Cette commande avait été suggérée à "Mimmo" Dei par ses clients qui avaient subi de terribles orages pendant les Mille Miglia 1952. On peut remercier ce mauvais temps car on lui doit l’une des plus belles Maserati de tous les temps (avec le Coupé Zagato A6G/54) ! Ci-dessous l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" 2089 avec la carrosserie 2060 à Pebble Beach :
Le vrai père de cette carrosserie sublime est Aldo Brovarone qui avait initialement produit ce dessin magnifique pour habiller une Cisitalia. Cette marque faisant faillite, il proposa alors le dessin à Giovanni Battista Farina (dit "Pinin") qui l'adopta (après légères retouches) pour la version coupé de la Maserati A6GCS/53 et engagea sur le champ le talentueux Aldo Brovarone qui deviendra rapidement son "bras droit" puis celui de son fils Sergio et signera quelques merveilles pour Pininfarina chez qui il fera toute sa carrière (Ferrari 250 Le Mans, 400 superamerica superfast, Dino 206/246, Peugeot 504, Lancia Gamma coupé et j'en passe !).
Ci-dessus, Guglielmo Dei (à gauche, en compagnie de son poulain, le pilote Lorenzo Bandini à droite) fut également l'un des maîtres d'œuvre de l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina". Concessionnaire Maserati pour Rome et le sud de l'Italie mais aussi propriétaire de la "Scuderia Centro-Sud" qui faisait courir des Maserati ainsi que des Ferrari et autres Cooper, "Mimmo" Dei avait commandé personnellement six ensembles A6GCS/53 châssis-moteur-trains roulants à Maserati et quatre carrosseries fermées en aluminium à Pininfarina. N'ayant pu vendre les deux derniers châssis, il les retourna nus à Maserati. Giovanni Battista Farina, impliqué quasiment jusqu'à l'exclusivité auprès de Ferrari dans ces années 50, demanda à Enzo Ferrari l'autorisation de réaliser les carrosseries commandées par "Mimmo" Dei qui, bien que concessionnaire Maserati, était aussi un client Ferrari ! Enzo acquiesça, ce qu'il n'aurait surement pas fait si la commande avait émané directement de Maserati. C'est ainsi que naquirent les quatre exemplaires d'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" sur lesquels "Mimmo" Dei signa fort justement la malle arrière :
Ces quatre merveilles sont 2056, 2057, 2059 et 2060.
Seule 2056 demeure intègre en matching numbers de nos jours avec ses trois éléments d'origine réunis : châssis, moteur et carrosserie mythique. Ces quatre pièces réellement exceptionnelles méritent bien une étude un peu plus détaillée.
Dernière modification par maseramo le dim. 16 oct. 2022 21:25, modifié 12 fois.
Raison : hébergement des images modifiées sur postimages .
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"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
2056
Elle fut la première A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina", terminée en décembre 1953 dans une livrée rouge et vendue au Comte Paolo Gravina di Catania qui, après l'avoir rodée minutieusement durant l'hiver, l'engagea au tour de Sicile 1954 où elle fut malheureusement victime d'un très grave accident, fatal au copilote. Son propriétaire profondément choqué par ce drame, l'épave fut renvoyée chez Maserati et stockée au dépôt de l'usine pendant des décennies avant d'être restaurée à la demande d'Alejandro De Tomaso au début des années 90. 2056 restaurée échut à Umberto Panini en 1997 avec tout le "fond historique" Maserati et se trouve de nos jours à l'exceptionnel musée Panini de Modène :
Nous n'avions pas pu la voir lors de notre visite du musée Panini en septembre 2014 car Matteo Panini (le fils d'Umberto) l'avait prise pour participer aux commémorations du "Centenario Maserati" où elle fut d'ailleurs primée :
ci-dessus Matteo Panini, son épouse et Lorenzo Ramaciotti, le responsable du Design du groupe Fiat et l'auteur de la Quattroporte VI, de la Ghibli III et de l'Alfieri. Ci-dessous, lors des commémorations du "Centenario", 2056 de fin 1953 est exposée avec l'Alfieri de 2014. 60 ans séparent ces deux coupés exceptionnels qui véhiculent cependant la même passion du "Tridente" :
Ci-dessous 2056 avec Matteo Panini à son volant à Villa d'Este :
Notez la calandre, plus basse que sur les autres A6GCS/53 "Berlinette Pininfarina" et plus bombée vers le haut. Je me suis même demandé si la calandre n'avait pas été remontée à l'envers à 180 degrés après la réparation du crash frontal. Mais en regardant bien les autres "Berlinette", comme nous le verrons plus loin, on constate que la forme de l'ovale est différente de l'un à l'autre de ces quatre exemplaires !
Ci-dessous, toujours à Villa d'Este, 2056 rouge avec sa calandre extrêmement basse :
A gauche, l'une des merveilleuses adaptations routières des A6GCS/53 : l'A6G/54 carrossée par Allemano, ici 2125 (ex Jonathan Segal qui s'en est séparé pour acquérir contre 1.7 millions d'euros l'A6G54 Coupé Frua de la collection Ballion). Je n'ose imaginer le prix de 2056 ! (probablement entre 3 et 5 millions d'euros pensais-je en 2016, en fait estimée selon un groupe d'expert au prix d'une Ferrari GTO soit au moins 30 millions d'euros car c'est le modèle le plus iconique de la firme Maserati !!!)
2056 a les ailes arrière légèrement proéminentes, comme les autres A6GCS/53 "Berlinette Pininfarina" originelles à l'exception de 2057. A Villa d'Este toujours :
A Chantilly :
Remplissage rapide de l'essence par conduit de gros diamètre sur le montant arrière gauche du toit. Remplissage de l'huile moteur par la trappe ronde sous la lunette arrière (carter sec avec réservoir d'huile dans le coffre). N’oublions pas qu'il s'agit d'une voiture de course ! 2056 est la seule des quatre "Berlinette Pininfarina" originelles à ne pas porter la signature de Guglielmo Dei sur le couvercle de malle.
Le double échappement superposé latéral gauche est une caractéristique des A6GCS/53 ("Spider Fantuzzi" ou "Berlinetta Pininfarina") et des barquettes 300 S qui leur succéderont en 1955.
Approchons nous du cockpit dont le seuil de portière est très haut :
C'est spartiate, on est bien dans une voiture de course avec les drames courageusement acceptés de la compétition automobile à cette époque. Il est quand même impressionnant de penser qu'un homme est mort à cette place de copilote :
2056 revêt une dimension sacrée par cette mort et invite au recueillement digne.
Ce blason que vous avez tous sur le volant de votre (vos) Maserati est chargé d'une histoire humaine désormais plus que centenaire avec tout ce que cela peut comporter d'efforts, de passion, de joies, de victoires, de sacrifices et de drames. Ce n'est pas rien !
Ci-dessus lors du lancement de la GranTurismo en 2007, 2056 donne un petit "coup de pouce" publicitaire en rappelant les origines de la calandre concave.
Ce bolide léger qu'est la "Berlinetta Pininfarina" (740 kg avec sa carrosserie toute en aluminium) est capable de 235 km/h grâce à son moteur de 170 cv créé par Gioacchino Colombo (ici celui de 2056) :
Notez le double allumage (deux bougies par cylindre) et le refroidissement individuel des cylindres (durites chromées au centre de la culasse).
Ci-dessus Gioacchino Colombo, le "père" du V12 Ferrari et des redoutables Alfa Romeo 158/159, fit chez Maserati un passage éclair (la seule année 1953) mais décisif et très fructueux. On lui doit la troisième évolution du moteur de l'A6GCM qui permit à Juan Manuel Fangio d'être second du championnat de Formule 1 en 1953 et qui jetait les bases de la future 250 F. On lui doit aussi entièrement l'A6GSC/53.
Ci-dessous le moteur de l'A6GCS/53 "Berlinetta Pinnfarina" de la collection Panini (2056), adapté à la catégorie "Sport" par Gioacchino Colombo à partir du moteur de l'A6GCM de Formule 1 / Formule 2 :
Le moteur de l'A6GCS/53 gardait le carter sec, le bloc en alliage d'aluminium et la distribution par cascade d'engrenages de l'A6GCM. La culasse était aussi celle de l'A6GCM avec deux arbres à cames en tête, deux soupapes à 90 degrés et deux bougies par cylindre. L'alésage fut très légèrement accru par rapport à celui de l'A6GCM : (76.5 ,72) 1985 cc pour l'A6GCS/53 contre (76.2 ,72) 1959 cc à l'A6GCM. Le moteur restait "super carré" à course courte (72 mm). La compression fut par contre très nettement réduite sur l'A6GCS/53 car la réglementation avait changé en 1953 en catégorie "Sport" avec obligation désormais d'utiliser l'essence du commerce (super 80-90 NO) alors que "Monofaro" (qui avait précédé l'A6GCS/53 en catégorie "Sport") et A6GCM nécessitaient une essence enrichie en éthanol.
Ainsi, pour accepter cette essence du commerce sans risque de cliquetis, l'A6GCS/53 vit son rapport de compression ramené à 8.5:1 contre 11:1 à la "Monofaro" et 12:1 à l'A6GCM "Interim". Malgré cela, très bien gavé par trois gros carburateurs Weber 40 DCO3, le moteur de l'A6GCS/53 ne perdit pas trop en puissance : 170 cv à 7300 tr/mn contre 197 cv à 8000 tr/mn pour l'A6GCM et 140 cv à seulement 6000 tr/mn (course longue = régime de rotation limité) pour la "Monofaro" de 1949. Une batterie remplaçait les deux "magneto" de l'A6GCM et le réservoir d'essence passait de 100 litres sur la "Monofaro" à 125 litres sur l'A6GCS/53 qu'il s'agissait de largement nourrir en essence à défaut de mélange alcoolisé !
La boîte 4 vitesses restait accolée au moteur qui n'était plus désaxé vers le passager comme sur la "Monofaro" dont l'A6GCS/53 reprenait le châssis tubulaire avec le même empattement de 2.31 mètres. Les voies avant et arrière étaient cependant élargies de 7 cm par rapport à la "Monofaro" pour une meilleure assise et des barres anti-roulis ainsi que des tirants inférieurs furent rajoutés sur la suspension arrière.
Comme vous l'avez constaté, l'A6GCS/53 (48 exemplaires en "Spider Fantuzzi" ou 4 exemplaires en "Berlinetta Pininfarina") résultait d'un mariage (heureux) entre "Monofaro" et A6GCM.
Pour vous repérer parmi les Maserati de la famille A6 :
Colonne de gauche en bleu : les routières
Colonne centrale en rouge : les voitures de course catégorie "Sport"
Colonne de droite en rouge : les voitures de course catégorie "Grand Prix" jusqu'en 1949 devenue "Formule 1" à partir de 1950
En noir le nom des ingénieurs responsables.
Vision "onirique" de 2056 passant devant un jury de concours d'élégance !
Elle fut la première A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina", terminée en décembre 1953 dans une livrée rouge et vendue au Comte Paolo Gravina di Catania qui, après l'avoir rodée minutieusement durant l'hiver, l'engagea au tour de Sicile 1954 où elle fut malheureusement victime d'un très grave accident, fatal au copilote. Son propriétaire profondément choqué par ce drame, l'épave fut renvoyée chez Maserati et stockée au dépôt de l'usine pendant des décennies avant d'être restaurée à la demande d'Alejandro De Tomaso au début des années 90. 2056 restaurée échut à Umberto Panini en 1997 avec tout le "fond historique" Maserati et se trouve de nos jours à l'exceptionnel musée Panini de Modène :
Nous n'avions pas pu la voir lors de notre visite du musée Panini en septembre 2014 car Matteo Panini (le fils d'Umberto) l'avait prise pour participer aux commémorations du "Centenario Maserati" où elle fut d'ailleurs primée :
ci-dessus Matteo Panini, son épouse et Lorenzo Ramaciotti, le responsable du Design du groupe Fiat et l'auteur de la Quattroporte VI, de la Ghibli III et de l'Alfieri. Ci-dessous, lors des commémorations du "Centenario", 2056 de fin 1953 est exposée avec l'Alfieri de 2014. 60 ans séparent ces deux coupés exceptionnels qui véhiculent cependant la même passion du "Tridente" :
Ci-dessous 2056 avec Matteo Panini à son volant à Villa d'Este :
Notez la calandre, plus basse que sur les autres A6GCS/53 "Berlinette Pininfarina" et plus bombée vers le haut. Je me suis même demandé si la calandre n'avait pas été remontée à l'envers à 180 degrés après la réparation du crash frontal. Mais en regardant bien les autres "Berlinette", comme nous le verrons plus loin, on constate que la forme de l'ovale est différente de l'un à l'autre de ces quatre exemplaires !
Ci-dessous, toujours à Villa d'Este, 2056 rouge avec sa calandre extrêmement basse :
A gauche, l'une des merveilleuses adaptations routières des A6GCS/53 : l'A6G/54 carrossée par Allemano, ici 2125 (ex Jonathan Segal qui s'en est séparé pour acquérir contre 1.7 millions d'euros l'A6G54 Coupé Frua de la collection Ballion). Je n'ose imaginer le prix de 2056 ! (probablement entre 3 et 5 millions d'euros pensais-je en 2016, en fait estimée selon un groupe d'expert au prix d'une Ferrari GTO soit au moins 30 millions d'euros car c'est le modèle le plus iconique de la firme Maserati !!!)
2056 a les ailes arrière légèrement proéminentes, comme les autres A6GCS/53 "Berlinette Pininfarina" originelles à l'exception de 2057. A Villa d'Este toujours :
A Chantilly :
Remplissage rapide de l'essence par conduit de gros diamètre sur le montant arrière gauche du toit. Remplissage de l'huile moteur par la trappe ronde sous la lunette arrière (carter sec avec réservoir d'huile dans le coffre). N’oublions pas qu'il s'agit d'une voiture de course ! 2056 est la seule des quatre "Berlinette Pininfarina" originelles à ne pas porter la signature de Guglielmo Dei sur le couvercle de malle.
Le double échappement superposé latéral gauche est une caractéristique des A6GCS/53 ("Spider Fantuzzi" ou "Berlinetta Pininfarina") et des barquettes 300 S qui leur succéderont en 1955.
Approchons nous du cockpit dont le seuil de portière est très haut :
C'est spartiate, on est bien dans une voiture de course avec les drames courageusement acceptés de la compétition automobile à cette époque. Il est quand même impressionnant de penser qu'un homme est mort à cette place de copilote :
2056 revêt une dimension sacrée par cette mort et invite au recueillement digne.
Ce blason que vous avez tous sur le volant de votre (vos) Maserati est chargé d'une histoire humaine désormais plus que centenaire avec tout ce que cela peut comporter d'efforts, de passion, de joies, de victoires, de sacrifices et de drames. Ce n'est pas rien !
Ci-dessus lors du lancement de la GranTurismo en 2007, 2056 donne un petit "coup de pouce" publicitaire en rappelant les origines de la calandre concave.
Ce bolide léger qu'est la "Berlinetta Pininfarina" (740 kg avec sa carrosserie toute en aluminium) est capable de 235 km/h grâce à son moteur de 170 cv créé par Gioacchino Colombo (ici celui de 2056) :
Notez le double allumage (deux bougies par cylindre) et le refroidissement individuel des cylindres (durites chromées au centre de la culasse).
Ci-dessus Gioacchino Colombo, le "père" du V12 Ferrari et des redoutables Alfa Romeo 158/159, fit chez Maserati un passage éclair (la seule année 1953) mais décisif et très fructueux. On lui doit la troisième évolution du moteur de l'A6GCM qui permit à Juan Manuel Fangio d'être second du championnat de Formule 1 en 1953 et qui jetait les bases de la future 250 F. On lui doit aussi entièrement l'A6GSC/53.
Ci-dessous le moteur de l'A6GCS/53 "Berlinetta Pinnfarina" de la collection Panini (2056), adapté à la catégorie "Sport" par Gioacchino Colombo à partir du moteur de l'A6GCM de Formule 1 / Formule 2 :
Le moteur de l'A6GCS/53 gardait le carter sec, le bloc en alliage d'aluminium et la distribution par cascade d'engrenages de l'A6GCM. La culasse était aussi celle de l'A6GCM avec deux arbres à cames en tête, deux soupapes à 90 degrés et deux bougies par cylindre. L'alésage fut très légèrement accru par rapport à celui de l'A6GCM : (76.5 ,72) 1985 cc pour l'A6GCS/53 contre (76.2 ,72) 1959 cc à l'A6GCM. Le moteur restait "super carré" à course courte (72 mm). La compression fut par contre très nettement réduite sur l'A6GCS/53 car la réglementation avait changé en 1953 en catégorie "Sport" avec obligation désormais d'utiliser l'essence du commerce (super 80-90 NO) alors que "Monofaro" (qui avait précédé l'A6GCS/53 en catégorie "Sport") et A6GCM nécessitaient une essence enrichie en éthanol.
Ainsi, pour accepter cette essence du commerce sans risque de cliquetis, l'A6GCS/53 vit son rapport de compression ramené à 8.5:1 contre 11:1 à la "Monofaro" et 12:1 à l'A6GCM "Interim". Malgré cela, très bien gavé par trois gros carburateurs Weber 40 DCO3, le moteur de l'A6GCS/53 ne perdit pas trop en puissance : 170 cv à 7300 tr/mn contre 197 cv à 8000 tr/mn pour l'A6GCM et 140 cv à seulement 6000 tr/mn (course longue = régime de rotation limité) pour la "Monofaro" de 1949. Une batterie remplaçait les deux "magneto" de l'A6GCM et le réservoir d'essence passait de 100 litres sur la "Monofaro" à 125 litres sur l'A6GCS/53 qu'il s'agissait de largement nourrir en essence à défaut de mélange alcoolisé !
La boîte 4 vitesses restait accolée au moteur qui n'était plus désaxé vers le passager comme sur la "Monofaro" dont l'A6GCS/53 reprenait le châssis tubulaire avec le même empattement de 2.31 mètres. Les voies avant et arrière étaient cependant élargies de 7 cm par rapport à la "Monofaro" pour une meilleure assise et des barres anti-roulis ainsi que des tirants inférieurs furent rajoutés sur la suspension arrière.
Comme vous l'avez constaté, l'A6GCS/53 (48 exemplaires en "Spider Fantuzzi" ou 4 exemplaires en "Berlinetta Pininfarina") résultait d'un mariage (heureux) entre "Monofaro" et A6GCM.
Pour vous repérer parmi les Maserati de la famille A6 :
Colonne de gauche en bleu : les routières
Colonne centrale en rouge : les voitures de course catégorie "Sport"
Colonne de droite en rouge : les voitures de course catégorie "Grand Prix" jusqu'en 1949 devenue "Formule 1" à partir de 1950
En noir le nom des ingénieurs responsables.
Vision "onirique" de 2056 passant devant un jury de concours d'élégance !
Dernière modification par maseramo le lun. 21 mai 2018 21:53, modifié 16 fois.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
2057
Seconde "Berlinetta" construite, 2057 fut présentée au salon de Turin 1954 avec une inhabituelle couleur "bi-ton" de bleus. Ci-dessous au salon de Turin 1954 et de gauche à droite : l'A6G/54 Coupé Frua (châssis 2063, c'est la première des A6G/54 qui sont les adaptations "stradale" des A6GCS/53), l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" (châssis 2057) et une A6GCS/53 "Spider Fantuzzi" :
On voit tout de suite que la calandre "bombe" moins vers le haut que celle de 2056.
Notez le montant vertical au milieu du pare-brise (exclusivité 2057) et l'ensemble toit-malle plus clair que les ailes et le capot.
On remarque que cette carrosserie 2057 a les ailes arrière moins proéminentes que chez les autres A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina". Notez la signature de Guglielmo Dei sur la malle et le coupé blanc A6G/54 Frua au second plan.
Après le salon de Turin 1954, 2057 fut vendue à Pietro Palmieri qui l'engagea aux Mille Miglia 1954 où il fut gêné par la chaleur et le bruit excessif dans le cockpit. Palmieri fit déposer la carrosserie Pininfarina par Medardo Fantuzzi et la remplaça par une classique robe ouverte de ... "Spider Fantuzzi". La voiture reçut alors un nouveau nom, 2086, tandis que la carrosserie originelle était vendue à Corrado Cupellini qui la céda à Franco Lombardi. Voici ci-dessous la carrosserie 2057 déposée :
Remarquez que le vase d'expansion est soudé à la carrosserie ! On reconnait bien le montant central du pare-brise.
Les carrosseries en aluminium, non porteuses, étaient démontables car elles reposaient sur des armatures tubulaires par des points de soudure qu'il était possible de défaire assez facilement.
Possesseur de la carrosserie 2057, Franco Lombardi acheta 2070, une classique A6GCS/53 "Barquette Fantuzzi" propriété d'Anna Maria Peduzzi qui ne semble pas l'avoir engagée en compétition. L'assemblage s'effectua en 1997 par Giovanni Giordanengo à Cuneo en respectant le bi-ton de bleus originel de 2057. Ci-dessous la carrosserie 2057 de nos jours, montée sur le châssis 2070 :
Ce sont exactement la carrosserie et les couleurs de 1954 presque sous le même angle :
Ainsi richement "vêtue", 2070 habillée par 2057 fut présentée en 2010 au "Goodwood Festival of Speed" et remporta le "Best of the show" du concours d'élégance :
Sergio Pininfarina avec 2070/2057 :
Seconde "Berlinetta" construite, 2057 fut présentée au salon de Turin 1954 avec une inhabituelle couleur "bi-ton" de bleus. Ci-dessous au salon de Turin 1954 et de gauche à droite : l'A6G/54 Coupé Frua (châssis 2063, c'est la première des A6G/54 qui sont les adaptations "stradale" des A6GCS/53), l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" (châssis 2057) et une A6GCS/53 "Spider Fantuzzi" :
On voit tout de suite que la calandre "bombe" moins vers le haut que celle de 2056.
Notez le montant vertical au milieu du pare-brise (exclusivité 2057) et l'ensemble toit-malle plus clair que les ailes et le capot.
On remarque que cette carrosserie 2057 a les ailes arrière moins proéminentes que chez les autres A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina". Notez la signature de Guglielmo Dei sur la malle et le coupé blanc A6G/54 Frua au second plan.
Après le salon de Turin 1954, 2057 fut vendue à Pietro Palmieri qui l'engagea aux Mille Miglia 1954 où il fut gêné par la chaleur et le bruit excessif dans le cockpit. Palmieri fit déposer la carrosserie Pininfarina par Medardo Fantuzzi et la remplaça par une classique robe ouverte de ... "Spider Fantuzzi". La voiture reçut alors un nouveau nom, 2086, tandis que la carrosserie originelle était vendue à Corrado Cupellini qui la céda à Franco Lombardi. Voici ci-dessous la carrosserie 2057 déposée :
Remarquez que le vase d'expansion est soudé à la carrosserie ! On reconnait bien le montant central du pare-brise.
Les carrosseries en aluminium, non porteuses, étaient démontables car elles reposaient sur des armatures tubulaires par des points de soudure qu'il était possible de défaire assez facilement.
Possesseur de la carrosserie 2057, Franco Lombardi acheta 2070, une classique A6GCS/53 "Barquette Fantuzzi" propriété d'Anna Maria Peduzzi qui ne semble pas l'avoir engagée en compétition. L'assemblage s'effectua en 1997 par Giovanni Giordanengo à Cuneo en respectant le bi-ton de bleus originel de 2057. Ci-dessous la carrosserie 2057 de nos jours, montée sur le châssis 2070 :
Ce sont exactement la carrosserie et les couleurs de 1954 presque sous le même angle :
Ainsi richement "vêtue", 2070 habillée par 2057 fut présentée en 2010 au "Goodwood Festival of Speed" et remporta le "Best of the show" du concours d'élégance :
Sergio Pininfarina avec 2070/2057 :
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
2059
La troisième "Berlinetta Pininfarina" fut présentée au salon de Paris 1954 dans une livrée rouge avec une bande centrale blanche et un petit "saute-vent" en plexiglass sur le capot :
Remarquez les essuie-glace travaillant "en opposé" et la fine prise d'air sur le capot
2059 a les ailes arrière marquées comme ses sœurs à l'exception de 2057.
Ci-dessus au salon de Paris 1954 et de gauche à droite : l'A6GCS/53 "Spider" 2079, l'A6G/54 Coupé Frua 2063 (celle du salon de Turin, la première et seule A6G/54 fabriquée en 1954) et l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" 2059 qui pointe le bout de son nez. Notez les photos des pilotes Maserati de l'époque : Stirling Moss avec son casque blanc au dessus du "Spider Fantuzzi" et Juan Manuel Fangio avec son casque sombre au dessus de l'A6G/54 Frua.
Le Comte Alberto Magi Dilligenti acheta 2059, la fit peindre en blanc et la pilota aux Mille Miglia 1955 où il ne termina que 105ème. Il semble ensuite que 2059 reçut très vite un moteur d'A6GCM 197 cv bien que ce moteur nécessitait un mélange essence-éthanol interdit en compétition "Sport". Elle fut donc dès lors retirée de ces courses. Repeinte en rouge, 2059 partit pour les USA où elle fut "pistée" et acquise par deux grands "tracker" de Maserati rarissimes : Stan Nowak qui la revendit à David Sydorick qui la présenta à Pebble Beach en 1999 (non restaurée) puis en 2000 (restaurée).
Ci-dessous 2059 de retour à Pebble Beach en 2014 :
On la reconnaît bien à sa discrète prise d'air sur le capot mais elle avait perdu le petit "saute-vent" de capot qu'elle avait en 1954 à Paris.
2059 appartient actuellement à Timm Bergold, le consul d'Allemagne à Monaco (collection Destriero), qui aime l'authenticité car il fit peindre une ligne blanche centrale et placer un saute vent. Mis à part son moteur d'A6GCM, 2059 est donc dans sa configuration originelle du salon de Paris 1954 et elle vient de remporter, en mai 2016, le "Best in Show" du prestigieux concours d'élégance de Villa d'Este :
Notez les extracteurs d'air chaud à l'arrière du capot
notez la petite trappe à huile, ronde
Le plus beau des feux d'artifices, à Villa d'Este, est au premier plan !
Les photos suivantes, très esthétiques, circulent sur Internet où il est mentionné qu'il s'agit de 2089 portant la carrosserie 2060. Mais il me semble qu'il est très probable qu'il s'agisse en fait d'anciennes photos de 2059 car :
- la prise d'air sur le capot est celle de 2059, plus fine que celle de 2089/2060.
- les essuie-glace travaillent en opposé comme sur 2059 alors qu'ils sont en parallèle sur 2089/2060 :
-la calandre est plus bombée en haut qu'en bas, comme 2059 ci-dessous :
et à la différence de 2089/2060 (ci-dessous) où la calandre est plus bombée en bas qu'en haut :
- le remplissage d'essence se fait par le montant du toit (par l'arrière sur 2089/2060) :
- la trappe à huile est ronde et petite comme sur 2059 :
à la différence de 2089/2060 où elle sert probablement aussi pour l'accès au réservoir d'essence :
ci-dessus 2089/2060 sans accès au réservoir par le montant gauche du toit et avec la trappe arrière allongée.
Bon, il y a un petit extracteur d'air sur l'aile avant de la voiture de ces photos artistiques (ou peut-être une prise d'air pour l'habitacle), qui a été colmatée s'il s'agit de 2059 ou au contraire très agrandie s'il s'agit de 2089/2060 ?
La troisième "Berlinetta Pininfarina" fut présentée au salon de Paris 1954 dans une livrée rouge avec une bande centrale blanche et un petit "saute-vent" en plexiglass sur le capot :
Remarquez les essuie-glace travaillant "en opposé" et la fine prise d'air sur le capot
2059 a les ailes arrière marquées comme ses sœurs à l'exception de 2057.
Ci-dessus au salon de Paris 1954 et de gauche à droite : l'A6GCS/53 "Spider" 2079, l'A6G/54 Coupé Frua 2063 (celle du salon de Turin, la première et seule A6G/54 fabriquée en 1954) et l'A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" 2059 qui pointe le bout de son nez. Notez les photos des pilotes Maserati de l'époque : Stirling Moss avec son casque blanc au dessus du "Spider Fantuzzi" et Juan Manuel Fangio avec son casque sombre au dessus de l'A6G/54 Frua.
Le Comte Alberto Magi Dilligenti acheta 2059, la fit peindre en blanc et la pilota aux Mille Miglia 1955 où il ne termina que 105ème. Il semble ensuite que 2059 reçut très vite un moteur d'A6GCM 197 cv bien que ce moteur nécessitait un mélange essence-éthanol interdit en compétition "Sport". Elle fut donc dès lors retirée de ces courses. Repeinte en rouge, 2059 partit pour les USA où elle fut "pistée" et acquise par deux grands "tracker" de Maserati rarissimes : Stan Nowak qui la revendit à David Sydorick qui la présenta à Pebble Beach en 1999 (non restaurée) puis en 2000 (restaurée).
Ci-dessous 2059 de retour à Pebble Beach en 2014 :
On la reconnaît bien à sa discrète prise d'air sur le capot mais elle avait perdu le petit "saute-vent" de capot qu'elle avait en 1954 à Paris.
2059 appartient actuellement à Timm Bergold, le consul d'Allemagne à Monaco (collection Destriero), qui aime l'authenticité car il fit peindre une ligne blanche centrale et placer un saute vent. Mis à part son moteur d'A6GCM, 2059 est donc dans sa configuration originelle du salon de Paris 1954 et elle vient de remporter, en mai 2016, le "Best in Show" du prestigieux concours d'élégance de Villa d'Este :
Notez les extracteurs d'air chaud à l'arrière du capot
notez la petite trappe à huile, ronde
Le plus beau des feux d'artifices, à Villa d'Este, est au premier plan !
Les photos suivantes, très esthétiques, circulent sur Internet où il est mentionné qu'il s'agit de 2089 portant la carrosserie 2060. Mais il me semble qu'il est très probable qu'il s'agisse en fait d'anciennes photos de 2059 car :
- la prise d'air sur le capot est celle de 2059, plus fine que celle de 2089/2060.
- les essuie-glace travaillent en opposé comme sur 2059 alors qu'ils sont en parallèle sur 2089/2060 :
-la calandre est plus bombée en haut qu'en bas, comme 2059 ci-dessous :
et à la différence de 2089/2060 (ci-dessous) où la calandre est plus bombée en bas qu'en haut :
- le remplissage d'essence se fait par le montant du toit (par l'arrière sur 2089/2060) :
- la trappe à huile est ronde et petite comme sur 2059 :
à la différence de 2089/2060 où elle sert probablement aussi pour l'accès au réservoir d'essence :
ci-dessus 2089/2060 sans accès au réservoir par le montant gauche du toit et avec la trappe arrière allongée.
Bon, il y a un petit extracteur d'air sur l'aile avant de la voiture de ces photos artistiques (ou peut-être une prise d'air pour l'habitacle), qui a été colmatée s'il s'agit de 2059 ou au contraire très agrandie s'il s'agit de 2089/2060 ?
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
2060
La dernière des quatre "Berlinetta Pininfarina", rouge avec une ligne bleue, fut peut-être présentée au salon de Paris suivant (celui de 1955) avant d'être vendue à la "Scudera Centro Sud". Comme pour 2057, sa carrosserie fermée ne convint pas, fut déposée, vendue au brillant pilote Francesco Giardini (qui l'utilisa dès 1959 pour recarrosser sa barquette 2089) et remplacée par une carrosserie "Spider Fiandri". Dans sa version découverte, 2060 servit de nombreuses années à l'école de pilotage de la "Centro Sud" avant d'être vendue en 1970 au Comte Hubertus Von Doenhoff qui essaya en vain de récupérer la carrosserie de 2057. En désespoir de cause, une nouvelle carrosserie fut construite en Angleterre de façon obsessionnellement fidèle par "Church Green Engineering" et peinte en gris :
L'arrière a les ailes arrondies, comme 2057 que le Comte Von Doenhoff convoitait.
La carrosserie "Berlinetta Pininfarina" de 2060 fut placée dès 1959 sur 2089 qui fut d'abord une barquette A6GCS/53 couronnée de succès en course aux mains habiles de son pilote-propriétaire Francesco Giardini qui remporta avec elle en 1955 dans sa classe 2 litres rien de moins que les Mille Miglia et la Targa Florio ! (4ème au général aux Mille Miglia). Ci-dessous, Francesco Giardini part à 6 h 21 (comme le numéro l'indique) de Brescia pour les Mille Miglia 1955 qu'il terminera à une belle 4ème place au général et premier des 2 litres :
2089 finit aussi 2ème de la classe 2 litres les Mille Miglia 1956 puis la voiture fut victime d'un accident (ça arrive aux voitures de course !) et reconstruite dès 1959 avec la carrosserie "Berlinetta" Pininfarina" achetée à la "Centro Sud" et provenant de 2060.
Restée plusieurs années au musée "Rosso Bianco" près de Frankfort, on la vit à Pebble Beach en 2005 :
2089 à carrosserie 2060 a, comme 2056 et 2059, les ailes arrière légèrement plus proéminentes que celles de ses autres sœurs 2057 originelle et 2060 à carrosserie refaite :
Elle se reconnait aussi facilement à ses gros extracteurs d'air latéraux qu'elle est la seule à porter et à l'absence de bouchon de réservoir d'essence sur le montant arrière gauche du toit :
Sa prise d'air de capot est un peu plus importante que sur 2059. Notez ci-dessous sa voisine et aïeule, la Maserati A6 1500 GT, ainsi qu'une Alfa Romeo 8C à gauche et une Maserati 300 S qui pointe son nez à droite :
Voici le magnifique 6 en ligne 170 cv à refroidissement individuel des cylindres de 2089/2060 qui a remporté dans sa classe à la fois les Mille Miglia et la Targa Florio la même année 1955 . Notez le bouchon du radiateur qui doit être plus haut que la culasse :
La trappe à huile est très longue par rapport aux autres "Berlinette". Peut-être abrite-t-elle les goulots à la fois d'essence et d'huile ?
Intérieur sobre d'une voiture de course mais avec du cuir dessus la planche de bord, ce que n'a pas 2056 :
La dernière des quatre "Berlinetta Pininfarina", rouge avec une ligne bleue, fut peut-être présentée au salon de Paris suivant (celui de 1955) avant d'être vendue à la "Scudera Centro Sud". Comme pour 2057, sa carrosserie fermée ne convint pas, fut déposée, vendue au brillant pilote Francesco Giardini (qui l'utilisa dès 1959 pour recarrosser sa barquette 2089) et remplacée par une carrosserie "Spider Fiandri". Dans sa version découverte, 2060 servit de nombreuses années à l'école de pilotage de la "Centro Sud" avant d'être vendue en 1970 au Comte Hubertus Von Doenhoff qui essaya en vain de récupérer la carrosserie de 2057. En désespoir de cause, une nouvelle carrosserie fut construite en Angleterre de façon obsessionnellement fidèle par "Church Green Engineering" et peinte en gris :
L'arrière a les ailes arrondies, comme 2057 que le Comte Von Doenhoff convoitait.
La carrosserie "Berlinetta Pininfarina" de 2060 fut placée dès 1959 sur 2089 qui fut d'abord une barquette A6GCS/53 couronnée de succès en course aux mains habiles de son pilote-propriétaire Francesco Giardini qui remporta avec elle en 1955 dans sa classe 2 litres rien de moins que les Mille Miglia et la Targa Florio ! (4ème au général aux Mille Miglia). Ci-dessous, Francesco Giardini part à 6 h 21 (comme le numéro l'indique) de Brescia pour les Mille Miglia 1955 qu'il terminera à une belle 4ème place au général et premier des 2 litres :
2089 finit aussi 2ème de la classe 2 litres les Mille Miglia 1956 puis la voiture fut victime d'un accident (ça arrive aux voitures de course !) et reconstruite dès 1959 avec la carrosserie "Berlinetta" Pininfarina" achetée à la "Centro Sud" et provenant de 2060.
Restée plusieurs années au musée "Rosso Bianco" près de Frankfort, on la vit à Pebble Beach en 2005 :
2089 à carrosserie 2060 a, comme 2056 et 2059, les ailes arrière légèrement plus proéminentes que celles de ses autres sœurs 2057 originelle et 2060 à carrosserie refaite :
Elle se reconnait aussi facilement à ses gros extracteurs d'air latéraux qu'elle est la seule à porter et à l'absence de bouchon de réservoir d'essence sur le montant arrière gauche du toit :
Sa prise d'air de capot est un peu plus importante que sur 2059. Notez ci-dessous sa voisine et aïeule, la Maserati A6 1500 GT, ainsi qu'une Alfa Romeo 8C à gauche et une Maserati 300 S qui pointe son nez à droite :
Voici le magnifique 6 en ligne 170 cv à refroidissement individuel des cylindres de 2089/2060 qui a remporté dans sa classe à la fois les Mille Miglia et la Targa Florio la même année 1955 . Notez le bouchon du radiateur qui doit être plus haut que la culasse :
La trappe à huile est très longue par rapport aux autres "Berlinette". Peut-être abrite-t-elle les goulots à la fois d'essence et d'huile ?
Intérieur sobre d'une voiture de course mais avec du cuir dessus la planche de bord, ce que n'a pas 2056 :
Dernière modification par maseramo le dim. 31 mai 2020 22:56, modifié 12 fois.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Grace à la division de 2060, les quatre A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina" originelles sont devenues cinq de nos jours :
2056 demeure complète châssis-moteur-carrosserie (rouge) d'origine
2057 il reste la carrosserie (bitons de bleu) placée sur 2070
2059 châssis-carrosserie (rouge bande blanche) d'origine mais avec moteur d'A6GCM
2060 châssis-moteur d'origine mais avec carrosserie (grise) refaite
2060 carrosserie d'origine (rouge au lieu de bleue d'origine) placée sur 2089
L'accident initial de 2056 et le long stockage de l'épave avant restauration l'ont préservée des affres des remotorisations et changements de carrosserie qui ont affecté les autres "Berlinette Pininfarina".
Sur le montage photo ci-dessous de nos amis belges, on a 2070 à carrosserie 2057 en haut à gauche, 2089 à carrosserie 2060 en haut à droite et 2060 carrosserie refaite en dessous :
2056 demeure complète châssis-moteur-carrosserie (rouge) d'origine
2057 il reste la carrosserie (bitons de bleu) placée sur 2070
2059 châssis-carrosserie (rouge bande blanche) d'origine mais avec moteur d'A6GCM
2060 châssis-moteur d'origine mais avec carrosserie (grise) refaite
2060 carrosserie d'origine (rouge au lieu de bleue d'origine) placée sur 2089
L'accident initial de 2056 et le long stockage de l'épave avant restauration l'ont préservée des affres des remotorisations et changements de carrosserie qui ont affecté les autres "Berlinette Pininfarina".
Sur le montage photo ci-dessous de nos amis belges, on a 2070 à carrosserie 2057 en haut à gauche, 2089 à carrosserie 2060 en haut à droite et 2060 carrosserie refaite en dessous :
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Il faut également signaler deux beaux exemplaires supplémentaires (un bleu, un blanc) à carrosseries très bien reconstruites par Giovanni Giordanengo à Cuneo et posées sur d'authentiques châssis de Spider A6GCS/53 "Fantuzzi", ce qui porte à sept le nombre de "Berlinette Pininfarina" que l'on peut rencontrer sur les manifestations historiques. Avant de poser la carrosserie 2057 bi-tons de bleu sur 2070, Giordanengo s'en était servi comme d'un moule pour réaliser ces deux autres carrosseries rigoureusement identiques.
Ci-dessous en bleu le bel exemplaire appartenant à Nicolas D'Ieteren, l'importateur Volkswagen-Audi-Porsche pour la Belgique :
Ces exemplaires à carrosserie reconstruite portent bien sûr l'armature verticale sur le pare-brise et les ailes arrières non proéminentes (comme 2057). Ci-dessous le blanc :
Ci-dessous en bleu le bel exemplaire appartenant à Nicolas D'Ieteren, l'importateur Volkswagen-Audi-Porsche pour la Belgique :
Ces exemplaires à carrosserie reconstruite portent bien sûr l'armature verticale sur le pare-brise et les ailes arrières non proéminentes (comme 2057). Ci-dessous le blanc :
Dernière modification par maseramo le mar. 22 mai 2018 21:11, modifié 2 fois.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Eh bien voila, chers amis amateurs de belles Maserati historiques. Faites de beaux rêves pleins d'images oniriques de "Berlinette Pininfarina" que certains reproduisent en peinture :
Dernière modification par maseramo le mar. 22 mai 2018 21:12, modifié 1 fois.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Que de la passion , merci Maseramo .
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le registre Gransport MC Victory
Jeremy Clarkson. "tout passionné d'automobile doit avoir eu une Alfa-Romeo au moins une fois dans sa vie"
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Mon auto préférée. Merci infiniment pour cette compilation d'informations, un vrai bonheur !
Molte grazie amico
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Impressionnant de détails et de précision.
Bravo pour cet article Maseramo.
Bravo pour cet article Maseramo.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Chapeau bas Maseramo !
Bravo et merci pour ce dossier remarquablement documenté!
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Spyder biturbo 2.8 de 1991 - Primatist de 1997 - 3200 GT de 2001
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Wahou, "la plus belle des Maserati" et en détail en plus,le coup de crayon est magistral. Meci Maseramo pour cet exposé sur les différents exemplaires.
Brovarone est un des designers les moins connus de la carrosserie Pininfarina et pourtant un des plus doués (et amha bien plus doué qu'un Paolo Martin dont on nous rebat les oreilles...). Ses interviews le décrivent comme quelqu'un de très simple, loin du melon que peuvent avoir certains designers stars, c'est peut être pour cela qu'on en a moins entendu parlé.
C'est sujet à discussion mais il donne l'impression d'avoir posée les bases de toutes les plus belles Ferrari de route. Comme souvent chez les carrossiers, les dessins sont retouchés par des collègues les dessins étant rarement l"oeuvre d'un seul homme.
Il a un sens inné de la courbe et des dessin voluptueux, la 500 Superfast et la Dino sont en grande partie de lui.
Brovarone est un des designers les moins connus de la carrosserie Pininfarina et pourtant un des plus doués (et amha bien plus doué qu'un Paolo Martin dont on nous rebat les oreilles...). Ses interviews le décrivent comme quelqu'un de très simple, loin du melon que peuvent avoir certains designers stars, c'est peut être pour cela qu'on en a moins entendu parlé.
C'est sujet à discussion mais il donne l'impression d'avoir posée les bases de toutes les plus belles Ferrari de route. Comme souvent chez les carrossiers, les dessins sont retouchés par des collègues les dessins étant rarement l"oeuvre d'un seul homme.
Il a un sens inné de la courbe et des dessin voluptueux, la 500 Superfast et la Dino sont en grande partie de lui.
François. Quattroporte III
- maseramo
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Merci les amis,
c'est vrai que le nom d'Aldo Brovarone mérite bien d'être cité et qu'elles sont sublimes, ces rarissimes "Berlinette Pininfarina" !
c'est vrai que le nom d'Aldo Brovarone mérite bien d'être cité et qu'elles sont sublimes, ces rarissimes "Berlinette Pininfarina" !
Dernière modification par maseramo le mer. 14 déc. 2016 00:48, modifié 1 fois.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Grazie mille Maseramo, c'est la plus belle des Maserati à mon goût J'ai eu la chance d'approcher l'A6GCS de Nicolas D'Ieteren (également propriétaire d'une des rares 5000 gt), alors qu'elle était exposée à Auto World (Bruxelles). Elle était siglée sur le coffre arrière du fameux Gugliemo Dei Roma. Somptueuse ! J'ai des photos, mais pas présentables car j'y fais systématiquement le singe ! Merci pour cette précieuse synthèse, très complète et magnifiquement documentée.
- Sergio_222
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Quelles merveilles, ces A6GCS/53... je ne me lasse pas de les admirer...
Grazie, grazie e di nuovo grazie maseramo
Grazie, grazie e di nuovo grazie maseramo
- maseramo
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Grazie amici per l'ENTUSIASMO !
Voici quelques photos complémentaires :
2056 de la collection Panini en exposition au musée "casa Enzo Ferrari" de Modène :
C'est la seule absolument authentique châssis-moteur-carrosserie d'origine. Inestimable ...... (plus de 30 millions d'euros selos certains journalistes ...)
2070 avec carrosserie 2057 :
2060 avec carrosserie reconstruite :
Une des deux carrosseries admirablement reconstruites par Giovanni Giordanengo à partir de 2057 et posée sur A6GCS/53:
Voici quelques photos complémentaires :
2056 de la collection Panini en exposition au musée "casa Enzo Ferrari" de Modène :
C'est la seule absolument authentique châssis-moteur-carrosserie d'origine. Inestimable ...... (plus de 30 millions d'euros selos certains journalistes ...)
2070 avec carrosserie 2057 :
2060 avec carrosserie reconstruite :
Une des deux carrosseries admirablement reconstruites par Giovanni Giordanengo à partir de 2057 et posée sur A6GCS/53:
Dernière modification par maseramo le mar. 22 mai 2018 21:22, modifié 5 fois.
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Si vous voulez entendre comment chante une A6GCS/53 :
https://www.youtube.com/watch?v=hXFDtiGp_z4
https://www.youtube.com/watch?v=hXFDtiGp_z4
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Mamamia.... qu'est ce que c'est beau !
Merci pour ce sujet très documenté Maseramo.
Question : il n'y a pas une histoire de toit plus bas de 4 cm sur la seule 2057 ?
Il me semble bien avoir un article là dessus mais il faut que je cherche dans mes archives...
Ciao, Xavier
Merci pour ce sujet très documenté Maseramo.
Question : il n'y a pas une histoire de toit plus bas de 4 cm sur la seule 2057 ?
Il me semble bien avoir un article là dessus mais il faut que je cherche dans mes archives...
Ciao, Xavier
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Re: A6GCS/53 "Berlinetta Pininfarina"
Salve Xavier, si tu as de l'info sur un toit abaissé, on est preneur avec plaisir.
Il me semble avoir lu que le toit de 2060 à carrosserie grise refaite serait un peu plus bas ? Ce n'est pas très évident sur les photos. Ce qui est sûr, c'est que l'arrière du toit de 2060 grise est ouvrant et même déposable (non conforme à l'origine mais permet d'évacuer la grande chaleur dans l'habitacle l'été). On voit le toit ouvrant :
Il me semble avoir lu que le toit de 2060 à carrosserie grise refaite serait un peu plus bas ? Ce n'est pas très évident sur les photos. Ce qui est sûr, c'est que l'arrière du toit de 2060 grise est ouvrant et même déposable (non conforme à l'origine mais permet d'évacuer la grande chaleur dans l'habitacle l'été). On voit le toit ouvrant :
Dernière modification par maseramo le mar. 22 mai 2018 21:23, modifié 2 fois.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"