Les perles du net

[maseramo]

La Birdcage à moteur central arrière 63004 à la Targa Florio 1961 où elle se classa 5ieme avec Umberto Maglioli et Giorgio Scarlati se relayant à son volant :

Pour plus de renseignements sur cette #63 004 de l'écurie Serenissima du conte Volpi di Misurata :

viewtopic.php?t=3772

[maseramo]

Un article par Marc Sonnery sur la 450S berlinette Costin à paraître dans le prochain Octane :

pour plus de renseignements sur cette voiture unique :

viewtopic.php?f=12&t=1105

[maseramo]

L’élégance est vraiment le mot qui qualifie le mieux les Maserati à travers les âges ! Adorable Mexico :

[maseramo]

Berlinetta Pininfarina

[maseramo]

450S berlinetta Costin-Zagato :

[maseramo]

Moteur de Formule 1

250F, 6 cylindres en ligne de 2.5 litres, 2 arbres à cames en tête, 2 bougies par cylindre, refroidissement individualisé des cylindres, 270 cv. Championne du monde de Formule 1 en 1957 avec Juan Manuel Fangio.

[Froggie]

La plus mythique.

Dans quelle mesure le moteur de la 3500 GT est-il proche de ce moteur?
J'imagine que la distribution est passée d'engrenages à chaîne, le refroidissement de la culasse simplifié, etc.

Pour la série des GT à moteur V8 qui a suivi, le moteur de série n'était pas si proche de celui de la 450S, avec encore pas mal de simplifications

[PR1NC3D34D]

[maseramo]

Ciao Princedead, exceptionnelle cette A6G54 Spyder Frua nez court appartenant à Jonathan Segal !

viewtopic.php?t=10475

[maseramo]

La plus mythique.

Dans quelle mesure le moteur de la 3500 GT est-il proche de ce moteur?
J'imagine que la distribution est passée d'engrenages à chaîne, le refroidissement de la culasse simplifié, etc.

Pour la série des GT à moteur V8 qui a suivi, le moteur de série n'était pas si proche de celui de la 450S, avec encore pas mal de simplifications

Ciao Froggie,

Le bloc de la 3500GT n'est pas issu de celui de la 250F qui était trop petit. Par contre, ce bloc "civil" 3500GT en cours de gestation servit de base à la 350S 6 cylindres de course !

Il était impossible, à cause de ses cotes, de pousser le bloc moteur de la 300 S (déjà dérivé de celui de la 250 F de Formule 1) jusqu’aux 3.5 litres qu’autorisait le règlement de la catégorie « Sport ». Ainsi, pour la barquette 350S, l’idée fut d’utiliser un autre bloc 6 cylindres en ligne, celui en cours de mise au point de la future 3500GT de tourisme. Pour une fois, la version « corsa » fut tirée de la « turismo » qui profita d’ailleurs ensuite de l’enseignement de la compétition pour atteindre un haut niveau de fiabilité. Du coup, la boîte de vitesse de la première 350S était-elle accolée au moteur, comme sur la 3500GT, ce qui rendait l’auto moins stable que la 300S. Avec ses 2 ACT commandés par cascade d’engrenages, son double allumage et son carter sec, le moteur « corsa » de la 350S donnait 290 cv alors qu’il sera limité à 220 cv lors de la sortie de la 3500GT (qui aura une distribution par chaîne, un refroidissement non individualisé des cylindres et un carter humide mais conservera le double allumage). En fait c'est un allez-retour tourisme-course-tourisme ce moteur de 3500GT ! Commercialement, on laissa par contre penser au client qu'il achetait la version route de la Maserati de Formule 1.

Imaginez l'argument marketing : même si les blocs sont différents, en 1958 vous pouviez acheter pour la route une voiture avec un moteur guère éloigné de celui de la 250 F championne du monde de formule 1 en 1957 avec Juan Manuel Fangio. Même architecture 6 cylindres en ligne - double arbre à came en tête - double allumage- admission à droite - échappement à gauche et 1 litre de cylindrée en plus pour la routière !


Le lien est plus direct entre le moteur de la 450S de course et les Maserati de route V8 qui conservèrent le même bloc. C'est la 5000GT Touring Shah d'Iran qui en 1958 fut la première stradale à recevoir le V8 remanié de la 450S. La cylindrée fut portée à 5 litres (d’où l’appellation 5000GT) et le taux de compression passa de 9.5 : 1 à 8.08 : 1. Ainsi, si la puissance diminuait de 400 à 350 cv, la souplesse d’utilisation était incomparable par rapport à la très brutale 450S. Par contre, la distribution par cascade de pignons fut conservée, fait exceptionnel sur une voiture de tourisme.

En 1961, une chaîne de distribution remplaça la cascade de pignons, l’injection Lucas succéda aux carburateurs, les couvre-culasses furent peints en vert, mais le double allumage demeura et, l’exclusivité contractuelle Touring cessant, beaucoup de « grands couturiers » voulurent alors proposer leur vision de la « supercar » la plus fascinante du moment (Allemano, Michelotti, Bertone, Frua, Pininfarina, Ghia, Monterosa).

[maseramo]

Young people in Biturbo !

[maseramo]

Émotion !

[Froggie]

Merci beaucoup Alido pour ces infos précises sur les moteurs!

[maseramo]

Ciao Froggie, ti prego. Le V8 ex 450S perdra son double allumage à partir de la Mexico mais c’est le même bloc qui perdurera jusqu’aux ultimes Quattroporte III de 1990 ! Il aura une longue carrière ce moteur , 1957 - 1990 : 33 ans quand même !!!

La Khamsin aussi a été mue par ce noble V8 :

[plm]

Je retrouve cette photo dans mes "archives". Peut etre récupérée d'une page FB des Amis du Circuit de Gueux, vu que c'est le
circuit de Reims. J'ai cherché sur le forum, à priori pas déjà postée... GP Reims 58.
Guerino, Fangio au volant, et un tout jeune Pedro Rodriguez (18 ans à l'époque) bras croisés et l'air dubitatif (ou sérieux, c'est selon...) à gauche.

[Froggie]

Sur Wiki, je vois que Pedro Rodriguez a couru sur Cooper Maserati en 1967. En 1968 il était chez BRM? Il espionne, là?

[maseramo]

Je retrouve cette photo dans mes "archives". Peut etre récupérée d'une page FB des Amis du Circuit de Gueux, vu que c'est le
circuit de Reims. J'ai cherché sur le forum, à priori pas déjà postée... GP Reims 58.
Guerino, Fangio au volant, et un tout jeune Pedro Rodriguez (18 ans à l'époque) bras croisés et l'air dubitatif (ou sérieux, c'est selon...) à gauche.
Bertocchi_1958_Reims_french_GP.jpg

Grazie PLM, c'est la dernière course de Fangio en Formule 1. On avait cette photo dans "les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi" mais c'est un plaisir de la revoir, merci beaucoup. Fangio a cassé sa pédale d'embrayage dès le premier tour de ce Grand Prix de France 1958 et a passé toutes les vitesses " à l'oreille" et "au toucher" sentant le levier qui s'enclenchait seul à une certaine rotation. Il a fini 4ieme, un génie du pilotage et de la mécanique !!! Cette course fut malheureusement endeuillée par la mort de Luigi Musso sur Ferrari.

Pedro Rodriguez était tout jeune, il avait 18 ans en 1958 mais Luigi Chinetti l'avait engagé pour piloter une de ses Ferrari aux 24 h du Mans la même année. Profitant de son déplacement en France (depuis le Mexique) pour les 24 h du Mans, le jeune Rodriguez avait du profiter de l'occasion pour aller voir le Grand Prix de France de Formule 1. Il pilotera effectivement 9 ans plus tard, en 1967, une Cooper de Formule 1 à moteur Maserati avec laquelle il remportera le Grand Prix d'Afrique du Sud à Kyalami.

[maseramo]

Guerino Bertocchi, à gauche avec sa casquette, discute avec Maurice Trintignant :

63 008 LWB numéro 152 sera 4ème à la Targa Florio 1961 (équipage Maurice Trintignant, Nino Vaccarella). Elle est très belle et fine avec sa bulle saute-vent, son châssis et son nez longs. C'est à mon avis la plus belle des Birdcage à moteur central arrière :

4 cylindres 2.9 litres 250 cv
Devant le numéro 152, on a l'identifiant de la Scuderia Serinissima du Comte vénitien Giovanni Volpi di Misurata : le drapeau italien avec le lion de Venise.

6492896039.jpg (32.98 Kio) Consulté 1452 fois

Pour plus de renseignements sur les Birdcage à moteur arrière :

viewtopic.php?f=12&t=3836

[plm]

Effectivement somptueuse, des courbes qui pourraient préfigurer la 33 Stradale.

[plm]

Sur Wiki, je vois que Pedro Rodriguez a couru sur Cooper Maserati en 1967. En 1968 il était chez BRM? Il espionne, là?

Reims 58, pas 68... rhooo.