Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
C'est vrai que l'estime mutuelle, la confiance et la communication entre ces deux-là furent des éléments déterminants dans dans la conquête du titre 1957 de champion du monde de Formule 1 avec la 250 F et la seconde place en catégorie Sport avec la 450 S
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
M E G A S C O O P !
Il n'y a pas eu deux Bertocchi au service de Maserati (Guerino le père collaudatore et Aurelio le fils ingeniere) mais trois ! J'avais eu la puce à l'oreille en lisant les propos du Comte Lurani qui signalait deux frères Bertocchi travaillant chez Maserati dans les années 30. C'est confirmé par l'interview d'Ermanno Cozza dans "Maserati, the Citroën years" de Marc Sonnery. Ermanno Cozza y signale la présence de Gino Bertocchi, le frère de Guerino, travaillant à la division "motori" et probablement plus âgé que Guerino car ayant pris sa retraite en 1973 ou 1974.
Gino semble avoir eu un rôle plus discret que celui de l'incontournable Guerino.
En reprenant toutes les photos de ce long post et en essayant d'être le plus physionomiste possible, il me semble que seules 2 d'entre-elles peuvent représenter Gino et non Guerino (alors que les sources dont ces photos sont tirées citent Guerino).
A Strasbourg en 1947, on voit peut-être Gino plutôt que Guerino travaillant sur le moteur de la 4 CLT pendant qu'Alberto Ascari se bouche les oreilles et que "Gigi" Villoresi, futur vainqueur de la course, contemple le train antérieur :
Au Grand Prix de France à Reims en 1953, peut-être Gino Bertocchi et Froilan Gonzales au dessus du moteur de la A6 GCM alors que Giulio Borsari s'affaire au second plan :
Cette photo est peut-être exceptionnelle, réunissant dans l'effort Guerino face à nous avec la casquette et son frère Gino (?) de dos :
Il n'y a pas eu deux Bertocchi au service de Maserati (Guerino le père collaudatore et Aurelio le fils ingeniere) mais trois ! J'avais eu la puce à l'oreille en lisant les propos du Comte Lurani qui signalait deux frères Bertocchi travaillant chez Maserati dans les années 30. C'est confirmé par l'interview d'Ermanno Cozza dans "Maserati, the Citroën years" de Marc Sonnery. Ermanno Cozza y signale la présence de Gino Bertocchi, le frère de Guerino, travaillant à la division "motori" et probablement plus âgé que Guerino car ayant pris sa retraite en 1973 ou 1974.
Gino semble avoir eu un rôle plus discret que celui de l'incontournable Guerino.
En reprenant toutes les photos de ce long post et en essayant d'être le plus physionomiste possible, il me semble que seules 2 d'entre-elles peuvent représenter Gino et non Guerino (alors que les sources dont ces photos sont tirées citent Guerino).
A Strasbourg en 1947, on voit peut-être Gino plutôt que Guerino travaillant sur le moteur de la 4 CLT pendant qu'Alberto Ascari se bouche les oreilles et que "Gigi" Villoresi, futur vainqueur de la course, contemple le train antérieur :
Au Grand Prix de France à Reims en 1953, peut-être Gino Bertocchi et Froilan Gonzales au dessus du moteur de la A6 GCM alors que Giulio Borsari s'affaire au second plan :
Cette photo est peut-être exceptionnelle, réunissant dans l'effort Guerino face à nous avec la casquette et son frère Gino (?) de dos :
Dernière modification par maseramo le mer. 15 avr. 2015 22:25, modifié 1 fois.
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Fantastique Maseramo !!! Incroyable découverte, très certainement avérée car confirmée par Guerino Bertocchi lui-même dans un entretien avec un journaliste américain : "In the 250F days we had a good mechanic team. It meant a lot of training and drill and we got our fuel and tyre stops the best. Our team was me as Capo [chief], my brother Gino Bertocchi, Manni, Borsari, Arturo Brancolini and Giorgio Neri later on."
Ça ouvre de nouvelles perspectives pour regarder les photos réunies dans ce sujet. Je suis à l'étranger pour encore une semaine, et n'ai que mon IPhone pour visualiser les photos. Je me réjouis d'étudier tout ça dans une semaine à mon retour, mais voulais te remercier sans tarder pour cette révélation !
Ça ouvre de nouvelles perspectives pour regarder les photos réunies dans ce sujet. Je suis à l'étranger pour encore une semaine, et n'ai que mon IPhone pour visualiser les photos. Je me réjouis d'étudier tout ça dans une semaine à mon retour, mais voulais te remercier sans tarder pour cette révélation !
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Merci Blu, on va avoir du boulot ! Barth a rencontré un résident Suisse, pilote dans les années 50, qui a connu Guerino Bertocchi. Il faudra peut-être l'interviewer. On en reparle. Mais la vérité avance !
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Monza, 1958, Moss est au volant de l'Eldorado, assisté sur sa droite par Guerino Bertocchi :
... et par Gino sur la gauche ? Au secours, je commence à voir Gino partout !
Bonne idée que d'interviewer un pilote ayant côtoyé Guerino Bertocchi, peut-être pourrions-nous préparer cet entretien à Goodwood ?
... et par Gino sur la gauche ? Au secours, je commence à voir Gino partout !
Bonne idée que d'interviewer un pilote ayant côtoyé Guerino Bertocchi, peut-être pourrions-nous préparer cet entretien à Goodwood ?
Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Les derniers doutes sur l'activité de Gino Bertocchi au sein de l'entreprise sont levés par les propos de Giulio Borsari (1925), qui relate ses souvenirs pour Meccanici Veterani F1 :
"Pian piano, la fabbrica delle candele si è sviluppata. A San Cataldo hanno montato un banco prova per le candele, e così si è esaurito questo mio primo lavoro. Così sono passato al Reparto Corse come motorista. C'era Guerino Bertocchi, il capo, il fratello Gino, che era poi il nostro capo motorista."
Entré en 1945 au service de Maserati, Borsari a servi le trident jusqu'à son retrait de la compétition. Là il rejoindra la Scuderia Centro Sud de Mimo Dei, puis Ferrari en 1962, recruté par Enzo Ferrari pour palier à la défection de Marchetti.
"Pian piano, la fabbrica delle candele si è sviluppata. A San Cataldo hanno montato un banco prova per le candele, e così si è esaurito questo mio primo lavoro. Così sono passato al Reparto Corse come motorista. C'era Guerino Bertocchi, il capo, il fratello Gino, che era poi il nostro capo motorista."
Entré en 1945 au service de Maserati, Borsari a servi le trident jusqu'à son retrait de la compétition. Là il rejoindra la Scuderia Centro Sud de Mimo Dei, puis Ferrari en 1962, recruté par Enzo Ferrari pour palier à la défection de Marchetti.
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Quelle belle photo de plus dans la collection Maseratitude ! ça doit être la victoire de l'équipage Fangio-Behra sur 450 S à Sebring en 1957. Grazie Blu. Fangio était absolument "hors normes" !
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Géniale photo ! Le mécano aux cheveux noirs, à côté de Guerino, est Giulio Borsari, assez célèbre aussi dans ces années.
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Toujours des photos richissimes, Blu ! C'est le prototype Ghibli 1 avec les poignets de portières camouflées et les feux arrière pointus vers l'extérieur, éléments qui ne seront pas repris sur la Ghibli de série. Fantastique car on a peu de photos du prototype.
voir ici aux 3/4 inf de la première page : http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=12&t=3329
Quant à Guerino Bertocchi en train de faire le "collaudo", génial ! Grazie Blu
voir ici aux 3/4 inf de la première page : http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=12&t=3329
Quant à Guerino Bertocchi en train de faire le "collaudo", génial ! Grazie Blu
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
1957, Gran Premio di Siracusa (couru hors Championnat du Monde). La 250F #38 est inscrite au nom de Giorgio Scarlatti et ne prendra pas le départ, mais c'est étonnamment Jean Behra et son casque à damiers que je distingue à son bord, ici face à Guerino Bertocchi :
Ici, la silhouette de Guerino Bertocchi se distingue à gauche de la 250F :
Copyright The Revs Institute for Automotive Research, Inc.
Ici, la silhouette de Guerino Bertocchi se distingue à gauche de la 250F :
Copyright The Revs Institute for Automotive Research, Inc.
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Encore de superbes photos, merci Blu.
Il est marrant Guerino avec son pantalon"style golfeur", sa bedaine et sa casquette. Mais, le drapeau replié dans le dos, il regarde et veille à tout !
Le bolide semble être la 250 F V12 avec ses deux prises d'air centrales (admission par le centre des culasses) et son Telaio 2 long et abaissé. Elle devait sans doute être testée par Jean Berha dont je sais qu'il avait été un metteur au point de cette voiture exceptionnelle produite à seulement 2 exemplaires.
Il est marrant Guerino avec son pantalon"style golfeur", sa bedaine et sa casquette. Mais, le drapeau replié dans le dos, il regarde et veille à tout !
Le bolide semble être la 250 F V12 avec ses deux prises d'air centrales (admission par le centre des culasses) et son Telaio 2 long et abaissé. Elle devait sans doute être testée par Jean Berha dont je sais qu'il avait été un metteur au point de cette voiture exceptionnelle produite à seulement 2 exemplaires.
Dernière modification par maseramo le dim. 31 mai 2015 11:52, modifié 1 fois.
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Re: Les hommes de Maserati : Guerino Bertocchi
Jean Berha dans la 250 F V12 :
Le capot est encore différent
Celui-ci aussi :
L'admission du V12 de 2.5 litres se faisait par les centres des culasses, entre les arbres à cames. Ce n'était donc pas deux blocs de 6 cylindres Maserati classiques associés :
notez l'obliquité du moteur de 6 degrés ce qui permettait de dévier l'arbre de transmission à gauche du pilote et d'abaisser son siège. C'était la même chose pour les 2 exemplaires 6 cylindres en ligne de 250 F Telaio 2 (dont un avait permis à Stirling Moss de remporter le Grand Prix de Monza 1956)
Celle-ci ressemble beaucoup à celle des photos de Blu par la forme de l'échappement
Le capot est encore différent
Celui-ci aussi :
L'admission du V12 de 2.5 litres se faisait par les centres des culasses, entre les arbres à cames. Ce n'était donc pas deux blocs de 6 cylindres Maserati classiques associés :
notez l'obliquité du moteur de 6 degrés ce qui permettait de dévier l'arbre de transmission à gauche du pilote et d'abaisser son siège. C'était la même chose pour les 2 exemplaires 6 cylindres en ligne de 250 F Telaio 2 (dont un avait permis à Stirling Moss de remporter le Grand Prix de Monza 1956)
Celle-ci ressemble beaucoup à celle des photos de Blu par la forme de l'échappement
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