Maseratitude

Les années 1947-1951 furent une période charnière pour les Maserati de course, caractérisée par la fin de l'ère des modèles à compresseur (type avant-guerre), qui atteignit son aboutissement ultime avec la brillante 4 CLT, et l'éclosion d'une nouvelle génération de bolides 6 cylindres en ligne atmosphériques inaugurée par la A6 G.CS "monofaro" .

Les descendantes de la "monofaro" seront nombreuses et glorieuses, en catégorie Sport (A6 GCS/53, barquettes S) ou en monoplaces de Grand-Prix (A6 GCM de Formule 2, 250 F de Formule 1).

Une voiture importante, donc, que cette A6 G.CS "monofaro"


Ci-dessus celle de Placido-Rossetti. La proximité du public est à faire peur !


Au tour de Sicile à Messine


Une autre belle "monofaro" :






Chers amis, n'hésitez pas à relire ce topo sur la "monofaro" depuis le début car j'ai rajouté pas mal de photos.

supers dessins de la "Monofaro" :

Trois petites précisions mécaniques sur la Monofaro, glanées récemment :
- à partir de 1949, le bloc moteur (basamento) ne fut plus en fonte (Ghisa) mais en alliage d'aluminium (lega di alluminium). Le G resta cependant dans l'appellation A6G.CS
- toujours à partir de 1949, un carter sec fut adopté avec donc réservoir d'huile séparé
- la Monofaro avait un rapport de compression très élevé pour l'époque (11 : 1) totalement incompatible avec l'essence du commerce d'alors. Elle était nourrie obligatoirement avec un mélange essence -alcool méthylique. D'ailleurs, sur l'adaptation routière de la A6G.CS Monofaro (l'A6G encore appelée A6 2000 GT), il fallut diminuer assez considérablement le rapport de compression ( à 7.8 : 1) ce qui ramena la puissance de 130 à 100 cv.

Juan Manuel Fangio sur la Monofaro version piste sans garde boue ni phare.

L’excellent CBi nous a trouvé cet article très précis de Road an track de 1952 au sujet de la Monofaro :