Maseratitude

Le pont arrière de 2427, sous les lames de suspension :


L'arceau cammouflé dans la dérive anti-turbulences derrière la tête du pilote :

On voit bien les 2 distributeurs pour le double allumage :

Il y a de la place en avant du moteur !

Les freins à tambour ventillés :

La 200 S remporta le tour de Sicile 1957 (jusqu’à 2000 cc) avec Giorgio Scarlati et le Grand Prix de Pergusa 1959 avec Nino Vaccarella.
Elle se classa aux places d'honneur dans d'innombrables compétitions y-compris aux USA.

Aux Mille Miglia 1957 :




Au Grand Prix de Rome 1956 :

Petit contre-braquage de 2427 dans sa jeunesse :



(les spectateurs profitaient du spectacle)

Encore une très belle 200 SI à verser au dossier :







Et une video en prime :
http://www.kidston.com/view_movie.php?id=35

toujours la même :

Que la jante du volant était fine par rapport aux voitures actuelles ! Les gants étaient vraiment obligatoires ainsi qu'une bonne poigne

Les distributeurs sont refaits et carénés :

La 200 SI magnifique ci-dessus (2422) avait été livrée en Mars 1957 à Milan à Gianfranco Cornacchia (concessionnaire Maserati pour l'Italie du Nord) qui courut personnellement avec elle en 1957 et 1958.

A l'époque, les deux concessionnaires Maserati pour l’Italie géraient chacun leur propre écurie de course. Gianfranco Cornacchia au Nord dirigeait la Scuderia Guastalla et Guglielmo Dei, dit « Mimmo » Dei, à Rome s’occupait de la Scuderia Centro Sud.

En 1959, Cornacchia revendit 2422 à Carroll Shelby qui courut avec elle aux USA en remplaçant son moteur 2 litres par le 4 cylindres 2.5 litres de la 250 S. 2422 récupéra récemment son moteur 2 litres et fut totalement restaurée conformément à son état d'origine.

Pour les insatiables de la 200 S, dont je fais partie, un autre exemplaire sublime avec son original nez noir :




La finesse de cette auto est quand même exceptionnelle ...


C'est frappant par rapport à une Ferrari California qui n'est pourtant pas un camion !

Le propriétaire rajoute un arceau anachronique et heureusement amovible pour certaines courses :





Et une video :
http://www.motorlegend.com/video-voitur ... i/227.html

Bellissima :

Merci Steph, quelle merveille cette barquette ! Je suis d'accord avec JP Carrera : la 200 S est la plus belle et la plus fine des barquettes S Maserati.

Trouvées deux autres photos de cette perle rouge :

Option d'usine au catalogue de la 200 SI, le soft-top

Merci Blu pour cette photo
C'était l'absurdité de ce règlement international (le i de 200 Si) : il fallait en catégorie "sport" que ces voitures de course puissent rouler sous la pluie d'où un essuie glace et une capote qui, vue la photo, ne résisterait pas aux 260 km/h du bolide !

Époustouflant !

Une 200 S à vendre, avec un palmarès sportif de folie (il s'agit de #2416 de 1957) et une beauté à couper le souffle :




Cette 200 S est très connue car elle a été championne d'Italie de la montagne (des course de cote) en 1957 et championne d'Italie catégorie 2 litres (courses de cote et circuit) en 1958. De très grands pilotes l'ont menée aux succès, notamment Nino Vaccarella, Adolfo Tedeschi et Emanuele Trapani pour ne citer que les plus connus.





















Sur la 200 S, le moteur 4 cylindres double allumage 2 litres délivrait 190 cv à 7200 tr/mn ce qui, avec un poids de 660 kg, autorisait 260 km/h.

On voit bien la suspension à lames transversales, la batterie (jaune) et le différentiel sans boite accolée. La boite est contre le moteur, à la différence des 300 S et 150 S.



Piloter un morceau d'histoire de la course automobile ... YEEEAAAAAAHHHHHHHH


http://www.finecars.cc/fr/detail/car/53 ... e=1&ret=63
4 millions d'euros me semble un minimum !

Cher le ticket pour devenir un gentleman driver
Heureux futur propriétaire. J'espère qu'il la fera courir!
C'est quoi le bidon couleur métal dans le coffre?

C'est le réservoir d'huile à l'arrière (carter sec) à côté du réservoir d'essence qui est rouge.

Placé à cet endroit, le réservoir d'huile est loin de la chaleur du moteur et la longueur des durites aller-retour vers le moteur aide aussi au refroidissement de l'huile. De plus, ce réservoir arrière contribue à une meilleure répartition des masses.

Avec la voiture, sont vendues des pièces de rechange d'époque :

réservoir d'essence (ça semble être celui d'origine mais le rouge est sans doute plus aux normes pour les courses historiques)


moteur de 250 S (c'est le même bloc, beaucoup de 200 S sont devenues des 250 S, notamment celle de Carroll Shelby)

Le moteur 2.5 litres de la 250 S constituait l’évolution ultime et extrême du 4 cylindres- double arbre-double allumage né en 1.5 litres sur la 150 S. La puissance de l’engin était à peine supérieure au 2 litres de la 200 S (198 cv à 7800 tr/mn contre 190 cv à 7200 tr/mn) mais avec plus de couple et de souplesse à bas régime. A part le moteur, il n'y avait aucune différence entre 200 S et 250 S.
En plus d'une célèbre 450 S, le grand Carroll Shelby eut plusieurs 200 SI / 250 S dont #2422 (une 200 SI qui reçut un moteur de 250 S après 2 ans de courses et que je vous ai présentée quelques pages avant dans ce reportage 200 S) et #2431 qui semble bien avoir été une 250 S d'origine (bien qu'elle soit répertoriée en 200 SI remotorisée 250 S dans le Tabucchi).


sièges baquet