Maseratitude

http://www.omniauto.it/video/2709/maser ... berlinetta

L'A6GCS/53 Berlinetta Pininfarina 2056 du musée Panini a été élue "Maserati più iconica del Centenario" ! L'icone des icones Maserati !

Toujours 2056 :

Quelle magnifique photo !

maseramo a écrit :http://www.omniauto.it/video/2709/maser ... berlinetta
L'A6GCS/53 Berlinetta Pininfarina 2056 du musée Panini a été élue "Maserati più iconica del Centenario" ! L'icone des icones Maserati !

La plus belle, oui sûrement, en la voyant et en repensant à la QP5 et à la Granturismo c'est dommage que Pininfarina se soit si longtemps lié à Ferrari mais c'est ainsi.
Mais la plus "iconique"? (emblématique donc ? ). La 3500 GT ou la Ghibli ne sont elles pas plus emblématiques?

L'A6 a cette chose unique dans l'histoire de Maserati qu'elle est à la croisée des chemins, le lien entre le circuit et la route, la période Maserati et la période Orsi et celle ci d'autant plus que c'est une voiture de compétition "road legal". Mais quand on me dit Maserati je pense surtout GT (avec un coeur de compétition), plus que voiture de compétition pure et dure, même si c'est toute la dualité de l'histoire de Maserati.

C'est une discussion " de comptoir" mais je suis curieux de savoir ce qu'en pense les membres de Maseratitude .

Salve Ciscoauto,
en fait personnellement je suis assez d'accord avec ce choix de l'A6GCS/53 Berlinetta Pininfarina comme icone Maserati. Bien sûr, ceux de notre génération ont surtout connu Maserati par ses GT routières et ses Quattroporte (quoique la MC 12 et les Trofeo !), mais pour nos pères et surtout nos grand pères, Maserati c'était la course. Aucune voiture autre que de course n'est sortie de chez Maserati de 1914 à 1947. De 1947 à 1958, les voitures de course représentaient 70 % des engins produits !

Comme tu le dis très bien Ciscoauto, l'A6GCS/53 Berlinetta Pininfarina est à la croisée des chemins. Elle témoigne de cette période "course" car elle est née pour cela, mais évoque aussi l'utilisation routière à l'abris des intempéries (ce n'est pas une barquette) et se retrouve dans nos GranTurismo actuelles ! Aucune synthèse ne peut être absolument parfaite, surtout sur 100 ans, mais il me semble que la "Berlinetta Pininfarina" s'en approche assez bien . Jamais la frontière course-route n'a été aussi mince qu'au temps de notre Berlinetta chérie !

Pour moi, Maserati c'est la course avant tout, avec ses héros (Moss, Fangio, etc...) et leurs montures (200S, 300S, A6GCS, 250F, etc...). Et aussi une forme de noblesse. Noblesse génétique, perpétuée par les plus grands carrossiers, et technique avec des ingénieurs rois. Noblesse enfin par sa clientèle, où princes et grandes familles nobile se disputent les modèles les plus baroques depuis plus d'un siècle. L'A6GCS/53 distille pour moi ce parfum.

La Maserati A6GCS/53 avec carrosserie Pininfarina est une icône par sa ligne, son caractère issu de la compétition mais aussi et surtout par sa rareté, faut pas oublier qu'il n'y que 4 exemplaires à l'origine !

J'ai retrouvé un article sur cette Maserati dans l'Automobile Magazine de janvier 2005, il me semblait bien que le journaliste évoquait un toit un peu plus bas sur la 2057
Je tente un transfert en photographiant les pages

Merci pour vos réponses, elles font sens et je me range à votre avis. Choisir la Ghibli ou la 3500 GT ce serait sous-estimer le riche historique de la marque en compétition et cette A6GCS en est une superbe synthèse.
De toute façon Maserati a beaucoup de facettes différentes, on en parlait dans le Sujet Alfieri, les modèles routiers ne se résument pas qu'à une ligne et un moteur comme d'autres. L'intérieur luxueux, la finition, le confort sont partie intégrante des Maserati de route.
La marque est vraiment sophistiquée dans tous les sens du terme.

Merci pour cet article Ciscauto, cette sculpture n'a pas fini de faire parler d'elle !
Voici le cockpit de #2057, photographié en 1954 au salon de Turin :

C'est Maserachti qu'il faut remercier

Oups Sorry ! Merci Maserachti

Merci Blu pour cette photo ci-dessus que je n'avais jamais vue. On reconnait bien le montant central du pare-brise de 2057, vu par l'intérieur, et on comprend le pourquoi du pas de porte si haut sur 2056 : c'est le carénage du châssis tubulaire qui reste apparent sur 2057.



Mille merci Maserachti pour cet article formidable que tu verses au dossier et qui enrichit Maseratitude. Je n'ai retrouvé nulle part ailleurs cette histoire des 4 cm de toit plus bas pour 2057. Effectivement sur la photo ci-dessous, le parebrise de la carrosserie 2057 à gauche monte moins haut que celui de la carrosserie 2060 à droite :

Comme Philippe Billon, le journaliste de ton article, j'ai un gros faible pour 2057


Quelle "gueule" cette 2057 ! Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?


Et quel élan dans la ligne, on dirait qu'elle va bondir !

mais le "matching numbers" de 2056, c'est quelque chose aussi !



On reconnait la A6 1500 GT Zagato au fond

Merci pour ces photos magnifiques
Avec des autos aussi exceptionnelles que ces Maserati A6, qui ne font le bonheur que de quelques collectionneurs privilégiés, on touche au domaine de l'objet d'art.

Faut reconnaître que grâce à internet et à un forum comme Maseratitude, on peut admirer facilement ces autos si rares et mieux comprendre leurs spécificités et leur histoire.
Ca c'est vraiment super

Je ne me lasse pas de ce sujet et de cette auto.
Le design du spider A6GCS/53 n'est pas vilain mais Aldo Brovarone a vraiment fait de cette Maserati une oeuvre d'art en construisant cette berlinette.
Je suis amoureux des modèles aux ailes arrière proéminentes comme la 2056 (Panini).

=

Salve Maserachti et Gransport69.
C'est vrai qu'avec ces "Berlinette", c'est bien d'Art qu'il s'agit. Heureusement, comme le dit Maserachti, grâce aux moyens modernes et à nos forum, on peut découvrir, apprécier et reconnaître ces véritables "Renoir" et ces "Van Gogh" sans forcément les posséder !
Tant mieux parce que, d'après le journaliste auto italien Fabio Gemelli (Omniauto Magazine) : "si la 2056 du musée Panini était mise en vente, elle rejoindrait la cote des Ferrari 250 GTO" soit quelques dizaines de millions d'Euros ! Ce serait la Maserati la plus chère (parce que la plus "iconica").
J'étais loin du compte avec mon estimation 3 - 5 millions !


et on peut la voir dans un musée

C'est une chance pour nous qu'elle soit dans un musée comme celui des Panini où l'on peut approcher et même toucher ces merveilles. On ne peut pas en dire autant des autres œuvres d'art

C'est vrai, ce musée Panini est un pur joyau du maseratisme, le "fond historique de l'usine " avec beaucoup de modèles uniques ou presque.

2056 au Musée Panini, à côté d'une A6G/54 Allemano (20 exemplaires):




2056 devant la monoplace de Grand Prix 6C-34 (5 exemplaires) et l'Eldorado (modèle unique) :

A gauche d'autres merveilles du Panini : Birdcage Tipo 63 (002 "Muletto" rebaptisée 63 008 en recevant, comme 2 de ses sœurs, le moteur V12), Simun (modèle unique), Tipo 124 (modèle unique), Khamsin, Bora, Merak Turbo (modèle unique), Mistral, Quattroporte III Royale (50 exemplaires).

Mais 2056 sort parfois du musée Panini. Ici à Goodwood en belle compagnie :


A6GCS/53 Berlinetta Pininfarina 2056, devant A6G/54 Coupé Zagato, devant Ghibli I :

Possiblement les trois plus belles Maserati

Belle brochette

L'A6GCS/53, la voiture de course à peine civilisée, une Maserati "Corse"
L'A6G/54, une évolution plus routière de la précédente, une "Stradale" mais toujours artisanale au sens noble du terme.
La Ghibli, la Grand Tourisme tournée vers le confort et la modernité pour toucher d'avantage de clients

1953-1966, c'est vraiment une période charnière pour la marque au trident : de la voiture de course à la voiture de route d'exception.
Il faudrait la 3500GT avant la Ghibli pour avoir un cheminement plus complet.

Bien vu maserachti, la 3500 GT aurait effectivement bien sa place entre l'A6G/54 Coupé Zagato et la Ghibli I


Belle photo d'Ermanno Cozza, la mémoire vivante de Maserati, au volant de 2056 :

Ermanno Cozza est rentré chez Maserati le 28 septembre 1951 à 7 h du matin, à 18 ans, son diplôme de mécano en poche. Il n'a jamais quitté la firme au Trident et a fait toute sa carrière chez Maserati, devenant "ingeniere" sur le tas avec des capacités de mise au point moteur et des intuitions techniques hors normes (châssis Birdcage en acier ordinaire pour absorber les contraintes), devenant également responsable de la commercialisation et de l’événementiel, puis responsable du département "Maserati Classiche" ! Après Guerino Bertocchi, encore un touche à tout de génie animé par son amour de Maserati