Re: Quattroporte III 1985
Publié : mer. 17 mars 2021 20:51
Ah oui, merci pour les photos. Elles rendraient en effet très bien sur Instagram 
Merci pour vos commentaires bien sympa. Pas de problème pour utiliser des photos pour l’Instagram du forum, je serais honoré! J’ai masqué la plaque sur toutes les photos maintenant.
Aujourd’hui, nous sommes allés rouler, première vraie ballade avec la belle. D’abord, passage à la station essence, son pub favori ! Puis, une belle boucle de 250 km dans le Bugey, Lac du Bourget et retour.
Voici donc mes premières impressions de conduite. La voiture est visiblement très saine, mais accuse son âge, ce qui fait son charme. Le bruit, ou plutôt le grondement du V8, est magique. Glouglou grave a bas régime, il donne de la voie à mi régime et ça se transforme en belles vocalises au dessus de 4’000 tours. Je n’ai pas encore osé monter au dessus de 5’000 tours, je veux d’abord m’assurer que tout fonctionne bien et en sécurité.
Le confort est royal, la sellerie est somptueuse, mais on se rend compte comme nos voitures modernes ont tout aseptisé pour une conduite apaisée. Ici, on entend et sent le moteur, les suspensions n’aiment pas les dos d’ânes et nids de poule qui ...sont partout !
Le compteur kilométrique est optimiste d’un bon 15%, et c’est amusant car on a quand même l’impression de rouler au dessus des limitations tant la route se vit dans l’habitacle.
Le comportement est très sain, mais on sent que la voiture est lourde et qu’il n’y a pas d’électronique pour contrer les lois de la physique. Personnellement, j’aime cette combinaison de grosse et lourde voiture avec un gros moteur qui doit sortir les muscles à l’accélération, ça travaille et ça se ressent. La voiture file et freine bien droit (même si une géométrie devra être faite pour réaligner la direction), elle tient très bien la route, bien mieux que ce que l’on anticipe comme passager.
La boite ZF est douce et très bien guidée, même si pas très rapide. Par rapport à une automatique que j’avais pu essayer il y a quelques années, et qui m’avait laissé sur ma faim, la version manuelle permet de rouler sur le couple en profitant du vrombissement des deux gros pots à bas régime. Un vrai plaisir dans les gorges du Bugey et dans les villages ! Le V8 est très souple (et les carbus Weber sont visiblement bien synchronisés) et reprend sans peine et en douceur dès 1000 tours. Le pont a un peu de jeu (déjà repéré par le garagiste), mais dans des limites raisonnables lors de la conduite.
Le freinage est d’époque, peu assisté, longue course, plutôt un ralentisseur avant qu’on tape vraiment dedans.
La finition intérieure est digne d’une belle italienne, un cuir somptueux qui garnit tout l’habitacle ... mais percé de vis Parker!
Voilà, je vais encore rouler ces prochains jours pour mieux me familiariser avec la bête et identifier les points à améliorer / réparer. Pour le moment, j’ai noté:
- il faudra voir les attaches / silent-blocs / rotules du train avant (ca tape parfois dans les sorties de dos d’ânes trop abruptes). Je le ferai lors de la réfection des suspensions et changement des disques prévus pour la prochaine étape.
- un grillon chante dans la porte avant droite... sympa au début, puis énervant au fil des kilomètres.
Bref, pas grand chose de nouveau*, ce qui semble confirmer l’avis du garagiste. Mécaniquement, la voiture est très saine, le moteur tourne rond et à sa puissance. La conduite dégage un chouette mélange entre douceur, luxe (ou kitch c’est selon
et force mécanique.* par rapport à ce qui est déjà prévu, a savoir réfection des amortisseurs, disques de freins a changer, et plus tard, petits travaux de carrosserie et peinture, ciel de toit.
De mon côté, je vais m’occuper ces prochains jours d’installer une nouvelle autoradio et haut-parleurs (Blaupunkt Bremen SQR 46 DAB avec HP Focal ou Alpine)
Voici quelques photos prises aujourd’hui
) bijou, et tes photos sont superbes 
?