Les perles du net

[maseramo]

La période encore suivante inaugurée en 1998 avec la 3200GT puis ici la 4200 :

[plm]

Et puis techniquement, la Khamsin est la première Maserati à roues arrière indépendantes, la Bora la première Maserati stradale à moteur central arrière. Des aboutissements techniques.

La Bora a été présentée avant, non? Roues arrières indépendantes aussi. Mérak aussi.

J’aime bien la Khamsin, le dessin est un peu une Urraco à moteur avant, avec avant pointu et forme des vitres de custode,
et plis de tole latéraux. Un peu le même dessin, étiré vers l'arrière.
Michèle en avait vu une une fois de loin, elle m’avait dit « c’est pas une Urraco? ». « Nan... ».
Mais je trouve tout de même la ligne un peu déséquilibrée du fait de cet avant interminable, du au moteur en
position centrale avant (la roue de secours est devant, dans le museau). Le moteur est à moitié sous le tableau de bord,
comme dans une Bizzarrini Strada.
Et du coup l’arrière est « serré », avec des strapontins symboliques, alors qu’elle était supposée remplacer l’Indy.
Bon c’est quand meme la préférée de Bernard Guenant. Il me l’avait dit lors d’une sortie. Facile à conduire, confortable,
et l’hydraulique Citroen.

[Froggie]

Analyse aigüe du design de la Khamsin à laquelle personnellementj'adhère grrr, encore d'accord avec lui

En ce qui me concerne, très sensible au design, il n'y a aucun design que je trouve "parfait". On aime un peu, beaucoup, passionnément, mais il y aura toujours un petit truc qu'on aurait voulu légèrement différent.
Pour la Bora, c'est sa poupe que je trouve un peu trop haute ou massive.
Par contre, Bora ou Khamsin, le LHM à tout crin c pas mon truc

Concernant les autres monstres sacrés de la période Alfieri, la Ghibli a été reconnue comme un chef d'oeuvre, mais je trouve son arrière un tout petit peu trop tombant et les roues un tout petit peu trop rentrées dans la carrosserie.
L'Indy de ce côté-là correspond mieux à mes goûts, mais (comme c'est une 2+2) la partie arrière est un peu trop longue et la carrosserie globalement un peu plus/trop haute et conventionnelle. Le design de l'avant est aussi un peu moins "original". Mais globalement, je trouve que ce design est élégant et a très bien vieilli.

Je crois que si je devais attribuer la palme de la perfection, ce serait aux A6G Spyders 53/54 de Frua:

[maseramo]

Salve amici,
La Khamsin est la première Maserati à moteur avant à roues arrière indépendantes. Elle est dynamiquement très supérieure à la Ghibli qu’elle remplace. Bernard Guenant a raison et Ermanno corghi me l’a dit aussi : la Khamsin est l’une des meilleures Maserati, très facile et efficace, beaucoup plus moderne que la Ghibli qu’elle avait la lourde charge de remplacer. En plus, c'est un utilitaire pratique :

Marcello Gandini avait commis la Maserati Khamsin et la Lamborghini Urraco dans la même période. C’est vrai qu’elles se ressemblent un peu malgré la localisation différente du moteur.

Depuis la Mistral en 1963, les coupés Maserati 2 places portaient des noms de vent (Mistral,Ghibli, Bora, Khamsin) et les coupés Maserati 4 places portaient des noms de victoires en course (Sebring, Mexico, Indy, Kyalami). Seule la Merak avec son nom d’étoile faisait exception.

La Bora est née en 1971 , la Merak en 1972 et la Khamsin en 1974 ! Quelle époque ! Contrairement à ce que l'on dit parfois, la période Citroën de Maserati (1968-1975) fut particulièrement féconde, seul son dénouement, lors de la constitution du groupe PSA, fut tragique. Mais Peugeot a actuellement au sein du groupe Stellantis la volonté de racheter sa faute d'il y a 48 ans !

[maseramo]

Ciao Froggie, belle Indy que j’ai saisie au pranzo di Natale du Maserati Club Italia le 15 décembre dernier :

J’aime beaucoup !

[maseramo]

D'accord avec toi, Froggie. C'est vrai qu'elle est superbe !

L'histoire de #2054 :

http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=12&t=6340

[maseramo]

Trois belles victoires Maserati en Grand Prix.

Silverstone 1948 :

Monaco en 1956 avec Stirling Moss sur 250F :

Et celle que l’on a surnommée « la course du siècle «  où Fangio en état de grâce a battu le record du tour presque à chaque tour :

[plm]

C’est vrai que 1957, c’est l’état de grace....
(rien à voir avec Monaco... )
..qui était merveilleuse néanmoins... amazing...

[maseramo]

Buonasera Pierre,
Effectivement belle année 1957 : Maserati était championne du monde de Formule 1 avec Fangio sur 250F, la princesse Grace de Monaco resplendissait et le petit PLM gazouillait !

[maseramo]

Un ange passe (A6 1500GT) :

Et un autre (Khamsin) :

[maseramo]

La Boomerang, dessinée par Giorgetto Giugiaro sur base Bora avait été présentée de couleur orange et sans moteur. Puis la Boomerang fut peinte en gris et les deux compères Cletto Grandi et Ermanno Corghi installèrent son moteur et son volant particulier selon les consignes de Giugiaro. L’auto définitive fut présentée au salon de Genève 1972.

[Froggie]

Là encore, une superbe réalisation de Giugiaro, design intemporel et parfait pour moi.
Ce design est extrême mais selon moi plus "équilibré" que celui de la Marzal. Il est vrai que cette dernière est antérieure, et c'est une 2+2.

[maseramo]

Salve Froggie, c’est vrai que la Boomerang est extrêmement belle. Ci-dessous fin hiver 1972, Cletto Grandi et Ermanno Corghi sont dans la cour de l’usine de Modène. Ils viennent de finir la Boomerang, on est quelques semaines avant sa présentation au salon de Genève en mars 1972 (photo de la collection Corghi) :

Les mêmes 50 ans et demi plus tard avec votre serviteur aux 40 ans de la Biturbo, piazza Roma à Modène :

Après la prise de la photo ci-dessus, celle de 1972 avec la Boomerang définitive à peine achevée, nos deux compères ont voulu faire quelques essais sur route pour évaluer le bolide. Sans autorisation, ils sont sortis de l'usine et, après avoir circulé en campagne et en ville, se sont arrêtés devant un café du centre. Ermanno Corghi m'a dit que "la moitié de la population de Modène a accouru pour voir la Boomerang, créant un embouteillage énorme dans lequel Guy Malleret (le directeur délégué de Citroën à Maserati) se retrouva pris". Grandi et Corghi furent priés de ramener illico presto le prototype à l'usine. Ils craignirent des sanctions pour avoir dévoilé en place publique ce concept car unique de salon avant sa présentation à Genève, mais il n'y en eut pas !

[maseramo]

Une perle précieuse que cette photo pour moi inédite jusque là. Goffredo Zehender fut l’un des premiers clients -pilotes acheteurs de 8CM, une monoplace très compétitive avec son fuselage hyper étroit et surtout la commande hydraulique des freins avant pour la première fois sur une monoplace de Grand Prix de forte cylindrée (3 litres compresseur) après la 4CM de 1.1 litres qui avait inauguré cette technique en 1932.

La photo suivante est par contre beaucoup plus connue avec Goffredo Zehender au volant, Ernesto Maserati à gauche, Raymond Sommer et Bindo Maserati à droite :

[maseramo]

Avec la 8 CM de 3 litres à compresseur 240 cv, Maserati disposait d'une très bonne Monoplace de Grand Prix en 1933.

Mais 1934 vit l’apparition d’une réglementation en Grand Prix très particulière : moins de 750 kg, aucune limitation de cylindrée !!! Pour Maserati, il fut très difficile de « faire maigrir » la 8 CM au châssis renforcé qui pesait 785 kg. Il n’y avait vraiment rien de trop. Finalement, la chose fut possible à force de remplacements de pièces en acier par des pièces en Elektron, cet alliage magnifique à base de magnésium produit par Isotta-Fraschini. Mais la cylindrée restait à 3 litres, l’accroître eut majoré le poids. Les allemands Mercedes et Auto-Union, financés largement par le régime nazi qui avait investi des sommes colossales dans la course automobile à but de propagande, réussirent à respecter ce poids maximal tout en bénéficiant de cylindrées généreuses de 3.7, puis 4.3, puis 4.7 et même 5 litres sur Auto-Union ! Ceci grâce à leur avance technologique dans le domaine des alliages légers. Les voitures de course allemandes étaient traditionnellement blanches (comme les françaises étaient bleues, les italiennes rouges et les anglaises vertes), mais Mercedes et Auto-Union économisèrent même sur le poids de la peinture pour passer juste sous les 750 kg : elles devinrent donc couleur aluminium, ce furent les fameuses flèches d’argent qui exercèrent une suprématie absolue en Grand-prix à partir de 1934.

C'est dans ce contexte que, fin 1934, Maserati sortit la 6C 34 qui, grâce à un inédit 6 cylindres en ligne 3.7 litres de 270 cv placé dans un ensemble châssis-carrosserie allégé de 8CM, réussit à résoudre l’équation d’une augmentation de cylindrée à 3.7 litres tout en limitant le poids à 750 kg. Grâce à 6 cylindres à la place de 8, la 6C 34 gagnait 0.7 litres de cylindrée et 30 cv par rapport à la 8 CM tout en pesant 13 kg de moins ! La 6C 34 emportait à 260 km/h son pilote avec 170 litres d'essence dans le dos !

[maseramo]

Allez, changeons d’époque Maserati, un petit coup de Biturbisme :

Et le vaisseau amiral, la 228 :

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Le Prince Bira fut un grand client-pilote de Maserati, avant et après guerre, ici en 4CLT vers 1948-1949 :

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Fangio passager d’un enfant en auto tamponneuse !

[maseramo]

[maseramo]

Jean Behra, pilote usine Maserati 1955-1956-1957, fait lui même le plein de sa Formule 1 :