Maseratitude

Oui, Marc Sonnery avait été un temps impliqué pour trouver des clients, sans succès apparemment puisque cette Bora a fini sur BAT.
Si on considère que c'est une belle évocation de Bora Gr. IV, je trouve qu'elle a été mal valorisée, car le travail technique est impressionnant.
Maintenant c'est le marché qui décide, et qui confirme que ce type d'anciennes ne doit pas être modifié pour conserver sa valeur.

Pour une fois, la perle du net n’est pas une image.
J’ai demandé à Google Bart, le dernier site de IA à la mode, de m’écrire un poème à l’occasion du lancement de la dernière Maserati.
Il y a un peu un côté « discours de M. le maire » dans le résultat, mais j’aime beaucoup la première strophe :

A glorious brand, a glorious history,
A name that stands for speed and luxury.

From the early days of the Tipo 26,
To the iconic 3500 GT,
Maserati has always been at the forefront of automotive design.

Now, as the company prepares to launch its last car,
We can look back on a century of excellence.

From the racing cars that won at Le Mans,
To the grand tourers that took the world by storm,
Maserati has always been a brand of passion and performance.

So raise a glass to Maserati,
And to the last of its kind.
May it continue to inspire drivers for years to come.

Pas mal du tout, même si ça manque un peu de rimes...

Bon évidemment, avec l'intelligence artificielle, on est toujours un peu dans l'à-peu-près historique, parce que les Maserati qui ont gagné au Mans...

Du rythme ! Pas mal ce poème !

Si l’intelligence artificielle devient même poétique ! Ça fait plaisir, mais ça fait peur aussi !!

10 heures de course ! C’était pas des zappeurs les spectateurs de l’époque !
Billets de train à tarif réduit pour l’occasion !

5000GT Frua :
Celle ci est la troisième et dernière des coupés 5000GT Frua et la toute dernière des 34 exemplaires de 5000GT. Livrée en 1966 à Munich. Comme il n’y avait plus de moteur 5000, elle a reçu d’usine un V8 de 4.7 litres de Mexico (320cv). C’est la seule des 5000GT à ne pas être une 5000 !

Fantastique MC12 Corsa :

5000GT Allemano :
L’une des voitures les plus chères et les plus rapides (plus de 260 km/h) de son époque du début des années 60.

Petit détail amusant pour une voiture qui coutait le prix d’une somptueuse propriété : ses phares, par ailleurs très efficaces, étaient ceux de la modeste Citroën Ami 6 !!!!!

Birdcage Tipo 63 à moteur central arrière :

7 titres à eux deux ! Juan Manuel Fangio (quintuple champion du monde de Formule 1 sur Alfa Romeo, sur Mercedes deux fois, sur Ferrari et Maserati) et Alberto Ascari ( deux fois champion du monde de Formule 1 sur Ferrari) :

Belle série de photos d'avant 1935 sur le site de Gallica.fr, dont =

Alfieri Maserati à Monza en 1929 et à Dieppe en 1908 (sur Isotta-Fraschini no.59) =



Et Arcangeli sur Maserati au GP de Monaco en 1930 =

Fantastique ! Merci CBi. Des photos de plus ou moins une centaine d’années ! C’est fou !

Les frères Maserati furent de "purs produits" Isotta-Fraschini, marque glorieuse, rivale de Rolls-Royce, disparue dans les années 1945. C’est cette marque prestigieuse qui les a tous employés et formés à la mécanique. Alfieri s'essaya à la compétition d'abord comme mécanicien embarqué en ces temps où les bolides de course nécessitaient réparations et graissages en cours d'épreuve, parfois même sans s'arrêter ! (les culbuteurs et les ressorts de soupapes n’étaient pas carénés et le mécanicien les graissait régulièrement). Puis il sauta le pas et pilota lui-même lors de la Coupe de l'Auto à Dieppe (photo de CBi) où il termina à une honorable 11ième place.

Dans l'immédiat pré-guerre 1915-1918 (l'Italie ne rentra en guerre qu'en 1915), Alfieri et Ettore remplirent même une fonction technico-commerciale en représentant Isotta-Fraschini en Argentine puis à Londres.

C'est donc avec un bon bagage technique et un épais carnet d'adresses concernant le monde de la course automobile qu'à 27 ans, le 1er décembre 1914, Alfieri créa à Bologne, avec l'aide de ses jeunes frères Ettore et Ernesto, sa propre société de préparation de voitures de course, principalement des Isotta-Fraschini qu'ils connaissaient par cœur. Bindo, quant à lui, préféra rester au service de la maison mère Isotta-Fraschini qu'il ne quitta pour rejoindre Maserati qu'à la mort d'Alfieri, en 1932.

Mais la collaboration Isotta-Frschini avec les frères Maserati se poursuivit cependant dans les années 30 par l’utilisation intensive sur les Maserati de l’alliage Elektron qui sortait des aciéries Isotta-Fraschini.

Ci-dessous en 1921 Alfieri au volant d'une Isotta-Frachini (préparée pour la course par la firme Maserati) et son frère Ernesto à côté : Ce n'est qu'en 1926 que sortit la première vraie Maserati, la Tipo 26.

Petit complément sur la troisième et dernière 5000GT Frua dont on parlait un peu plus haut hier :

Bilbao - St-Estephe en Maserati 5000 gt pour aller déguster une bonne bouteille, c'est la définition même du GranTurismo

Salve Blu, oui un grand tourisme très très classe !
Dans le dernier exemplaire de la revue Alfieri, un bel article sur cette 5000GT propriété de Henk de Vries

Galilée, la Joconde, la Maserati 250F et la « Racing » dans la même veine des chefs d'œuvre !
Vendue uniquement en Italie, pub italienne pour italiens fiers de leur pays !

Très belle photo, je trouve, d’une Biturbo injection avec intercoolers, type Si ou 420 Si du fait de la calandre avec la tige transversale porte trident et les prises d’air Naca sur le capot :
Assez probablement une Si Black Edition