Ca y est, le grand jour est arrivé
Rendez-vous pris avec l'Officina, ma chère et tendre m'y dépose.
J'avais bien amené des bulles, mais les circonstances font qu'ils les boiront sans moi, à ma santé et celle de l'Indy.
Il y aura d'autres occasions
La voiture a été préparée par Stefano.
Il me monte les plaques, procède aux derniers coups de chiffon pour qu'elle brille, et c'est le moment de se dire au revoir:
C'est parti!
Installé dans le baquet, déjà je ne trouve pas bien ma position, le réglage des sièges semble soit très dur, soit grippé, il faudra que je regarde de près le mécanisme.
Je n'ai pas non plus trouvé tout de suite les commandes de vitres (gênant pour régler le rétro extérieur G), ni celle de l'A/C, pas bien malin
Va falloir que j'étudie le manuel!
Le moteur démarre très facilement et répond instantanément à l'accélérateur, mais il lui faut un certain temps pour tourner franchement sans renâcler.
Peut-être aussi que je n'appuie pas assez franchement, je découvre l'engin...
Les premiers tours de roues me déroutent un peu.
La ZF5 me surprend, 1ère en bas à G, et ensuite ça s'enchaîne donc à l'inverse de l'habitude pour finir avec la 5ème en bas à D, comme une 6.
Je m'attendais à des freins piégeux (les fameux freins Citroen), mais en fait non, c'est plus progressif que ce que je croyais.
Les vitesses passent en douceur, une fois qu'on s'y est habitué, notamment pour trouver la 2nde (à la place d'une 3ème).La direction assistée est extrêmement douce et assez directe, un plaisir. Je n'ose imaginer les affres des conducteurs de ces grosses GT à moteur AV sans direction assistée!
Arrêt à la pompe située à proximité de l'Officina.
Pas de doutes, elle est bien sortie de l'Officina!
Il y avait encore une dizaine de litres dans l'un des réservoirs et un peu moins dans l'autre, mais Stefano m'a prévenu, elle est vorace et mieux vaut ne pas tenter le diable.
80 L avalés:
Et va pour une quinzaine de km vers BXL.
On entend bien le moteur dans l'habitacle, et au moindre lever de pied il y a quelques pétarades, il faut dire que l'échappement est presque libre à mon avis: seulement des résonateurs, avec rien pour vraiment obstruer le passage direct des gaz

(mais elle a passé le CT avec succès ainsi, peut-être qu'ils considéraient que c'était normal pour cette Masette

).
Pour le moment je conduis tout en douceur, pourtant elle monte vite à un bon 130 (3500 tours au compte-tours en 5ème), si on ne fait pas attention (alors que je m'étais promis de ne pas dépasser 80, pour les pneus

), et là le moteur commence à s'épanouir

.
J'observe que l'eau est bien montée en température (vers 85°C) ainsi que la pression d'huile, mais je suis surpris que l'huile soit encore relativement froide (vers 60°C) malgré déjà 15 km de route!
Il faut dire que le carter en contient pas mal, de l'huile, et il est recommandé de ne pas tirer sur le moteur tant qu'il n'est pas chaud. Heureusement qu'il y a toutes ces jauges, c'est bien utile!
La rentrée dans BXL se fait tout en douceur, je veille à passer les casse-vitesse à toute petite vitesse pour que les suspensions ne pompent pas, car je sais comme la garde au sol est faible.
Heureusement pas de soucis, et nous arrivons à destination.
Je sais que la montée sur le terre-plein où situé mon garage a un sommet se cassant un peu vite, et j'y monte à l'embrayage, presque à l'arrêt, sachant que le silencieux central peut frotter: