Maseratitude

Le big boss de Stellantis, Carlos Tavares, était à Modène à l’usine Maserati le 14 décembre 2022 (14 dec, la date des mythiques conf de presse de De Tomaso, mais c’est peut-être un hasard). En bas de la rampe autour d’une MC20 Cielo, de Davide Grosso le directeur de Maserati et du personnel :

Interrogé par des journalistes, Carlos Tavares était moins dubitatif sur la motricité électrique qu’il y a quelques temps. Il s’appuyait sur des études de marché signifiant que une bonne partie des clients acheteurs de voitures luxueuses supportaient mal le regard réprobateur des gens autour d’eux quand ils avaient une auto thermique. L’idée de Tavares est de laisser le choix au client en proposant chaque Maserati à l’avenir en thermique ou électrique.
Le problème est la loi européenne interdisant la vente de véhicules thermiques neufs à partir de 2035. Cependant, à cette date le marché americain devrait encore absorber 50 % de motorisation thermique et peut-être y aura-t-il un quota thermique pour les marques de prestiges en Europe ?
Bref, il va falloir se faire à l’électrique. Pas encore de mot sur l’hydrogène qui me semble intéressant. Il va probablement y avoir une grosse bataille entre les fabricants de batteries et la technologie Hydrogène. Enfin, il me semble ….

L'hydrogène pour les voitures particulières, ce n'est apparemment pas pour tout de suite, la faute au coût de mise en place de l'infrastructure de distribution. Au Japon, l'objectif pourtant modeste de construire 20 stations par an sur les 4 dernières années n'a pas été atteint, et on en est à seulement 161 stations (ce qui est quand même plus que le total européen !) presque toutes autour de Tokyo. Le plus probable est que l'hydrogène routier se focalise d'abord sur les flottes de transport se ravitaillant sur un point fixe = bus, camions et taxis.

Il me semble que ce qui risque de limiter l’hydrogène, c’est la quantité d’énergie nécessaire pour le produire…

L'H2 c'est comme l'électricité, il faut la produire avec une autre source d'énergie.

Oui. Et l'autre problème potentiel, c'est que le mode de fabrication peut entraîner la création de... CO2

L'hydrogène, ça a un côté hyper "sexy" (je mets des guillemets hein ), parce qu'il y en a partout, mais il faut arriver à le séparer des autres atomes auquel il est régulièrement associé.

Et puis après, il faut le stocker. Si on faisait voler un avion long-courrier à l'hydrogène, le volume de stockage du carburant ferait qu'il n'y aurait plus de place pour les passagers

Un peu comme la valise à piles de Gaston Lagaffe

Ciao amici, merci pour vos précisions. L’avenir proche des 20 prochaines années va être intéressant à suivre dans tous ces domaines !