C'est quand le bonheur
Publié : lun. 24 oct. 2011 14:46
Ce weekend, je retrouve ma tendre et chère comme tous les weekends.
J'arrive, je vois déjà sa petite tête au fond du garage sous la bache.
Une tête qui me dit: "bon, on y va?".
Je dépose les enfants puis comme tous les vendredi soir, ma femme me dit:"va la voir tu en meures d'envie".
Yeeeessss, je prends les clès, enlève la bâche, la vache comme elle est belle, sa ligne me pète à la gueule.
Et comme tous les vendredi soir, j'hydrate légèrement le cuir (j'adore ça).
Une fois que le compartiment est remplis de ce mélange de crème, cuir et cette odeur typique bitub (indescriptible), là je mets le contact
et ça démarre sans appuyer sur la pédale d'accélération.
Je laisse tourner tranquillement deux minutes et pifpaf, première (en bas bien sur) et c'est parti pour la petit virée nocturne.
J'ai l'impression que mes fesses touchent le bitume tellement elle est basse.
Seconde, troisième, pas de bruit bizarre, juste le moteur qui tourne rond et qui produit un beau bruit rond.
Petit tour de 20 minutes, en poussant de temps en temps, tout fonctionne, tout roule, je la rentre au garage, la laisse tourner un peu,
je la regarde et je me dis, vivement demain.
Le lendemain, tout le monde dort encore, je dois aller chez un magasin connu pour acheter 2-3 conneries (fusibles, tapis de sol, résine) pour un autre projet.
Je vois sa tête différente de la veille qui me dit "bon on envoie un peu là". OK
j'enlève la bache (bis), demarre, attends un peu, le temps est beau et sec, le jour s'est levé, des conditions idéal pour la pousser un peu.
Première, brrrrr, je la sors du garage, seconde, j'arrive sur la nationale, température moteur autour des 60-70, bueno.
Et la paf, je m'engage, seconde, pied un peu lourd, sifflement des turbos, ça pousse, troisième on continue, très belle sensation et mélodie, quatrième,
cinquième
et merde le compteur indique une vitesse deux fois plus élevée que celle vivement conseillée, décelèration, on tombe les rapports, on se met en mode pépére, viril mais pépére.
Arrivé au magasin, je me gare, fait mes petites amplettes et ressort.
Un attroupement se distingue là où j'ai garé la 222, bizarre.
Je m'approche et à côté de ma bitub, une 911 de 84 parquée.
Franchement un superbe contraste, l'une ronde, douce, l'autre carré, avec des lignes indescriptibles et aggressives, le feu et la glace, l'italienne et l'allemande.
Et bien figurez vous que l'attroupement avait un sérieux penchant pour la mienne, beaucoup de questions et de commentaires, certains un peu space d'autre cohérent ('elle est magnifique, 'ah ouais je connais c'est un V12 Ferrari
dedans, ouiouioui').
Je la (re)démarre, repare un peu étonné par tout ce tintinmarre, et direction la casa, il fait beau, vitres baissées, je souris, je crois que c'est un peu ça le bonheur quand on est bien tout simplement.
J'arrive, je vois déjà sa petite tête au fond du garage sous la bache.
Une tête qui me dit: "bon, on y va?".
Je dépose les enfants puis comme tous les vendredi soir, ma femme me dit:"va la voir tu en meures d'envie".
Yeeeessss, je prends les clès, enlève la bâche, la vache comme elle est belle, sa ligne me pète à la gueule.
Et comme tous les vendredi soir, j'hydrate légèrement le cuir (j'adore ça).
Une fois que le compartiment est remplis de ce mélange de crème, cuir et cette odeur typique bitub (indescriptible), là je mets le contact
et ça démarre sans appuyer sur la pédale d'accélération.
Je laisse tourner tranquillement deux minutes et pifpaf, première (en bas bien sur) et c'est parti pour la petit virée nocturne.
J'ai l'impression que mes fesses touchent le bitume tellement elle est basse.
Seconde, troisième, pas de bruit bizarre, juste le moteur qui tourne rond et qui produit un beau bruit rond.
Petit tour de 20 minutes, en poussant de temps en temps, tout fonctionne, tout roule, je la rentre au garage, la laisse tourner un peu,
je la regarde et je me dis, vivement demain.
Le lendemain, tout le monde dort encore, je dois aller chez un magasin connu pour acheter 2-3 conneries (fusibles, tapis de sol, résine) pour un autre projet.
Je vois sa tête différente de la veille qui me dit "bon on envoie un peu là". OK
j'enlève la bache (bis), demarre, attends un peu, le temps est beau et sec, le jour s'est levé, des conditions idéal pour la pousser un peu.
Première, brrrrr, je la sors du garage, seconde, j'arrive sur la nationale, température moteur autour des 60-70, bueno.
Et la paf, je m'engage, seconde, pied un peu lourd, sifflement des turbos, ça pousse, troisième on continue, très belle sensation et mélodie, quatrième,
cinquième
et merde le compteur indique une vitesse deux fois plus élevée que celle vivement conseillée, décelèration, on tombe les rapports, on se met en mode pépére, viril mais pépére.
Arrivé au magasin, je me gare, fait mes petites amplettes et ressort.
Un attroupement se distingue là où j'ai garé la 222, bizarre.
Je m'approche et à côté de ma bitub, une 911 de 84 parquée.
Franchement un superbe contraste, l'une ronde, douce, l'autre carré, avec des lignes indescriptibles et aggressives, le feu et la glace, l'italienne et l'allemande.
Et bien figurez vous que l'attroupement avait un sérieux penchant pour la mienne, beaucoup de questions et de commentaires, certains un peu space d'autre cohérent ('elle est magnifique, 'ah ouais je connais c'est un V12 Ferrari
dedans, ouiouioui').
Je la (re)démarre, repare un peu étonné par tout ce tintinmarre, et direction la casa, il fait beau, vitres baissées, je souris, je crois que c'est un peu ça le bonheur quand on est bien tout simplement.