Maseratitude

Chers amis, mardi dernier fut pour moi une journée mémorable dont je vais essayer de vous faire partager les belles émotions ressenties. J’ai accompagné sur les hauteurs de Monaco notre ami Michel et son épouse Maryse (que certains connaissent, sortie Maseratitude de septembre 2018 à Modène). Ils y allaient prendre livraison de leur MC20 Giallo Genio neuve. C’est Julien Guyot, le très sympathique responsable des ventes Maserati pour Monaco (CLG Motors) qui assura la mise en main à l’ancienne, « la vera consegna classica » avec deux heures d’explications, de mise en action de tout ce qui peut l’être, de conseils sur la position de conduite idéale (Julien est aussi un pilote et un instructeur de pilotage chevronné) puis finalement en assistant le propriétaire lors de son premier drive test …… et … en assistant un ami du propriétaire (en l’occurrence moi) lors d’un essai de cet engin de rêve !

Évitant les encombrements de Monaco ville, cela s’est passé à l’hôtel Maybourne Riviera, accroché sur la falaise au dessus de la principauté.
Voilà pour l’écrin, splendide, passons au bijou, non moins exceptionnel :
Elle a encore les garnitures de protection sur le volant, le propriétaire devant être le premier à le tenir en main :
Julien Guyot nous a appris que la paternité du dessin de la MC20 revient surtout à Giovanni Ribotta, sous la direction de Klaus Busse. La pureté de la ligne est saisissante. Les indispensables appendices aérodynamiques d’une supercar de 630 cv capable de 325 km/h sont en carbone peint en noir. Tout le reste renvoie ce jaune profond aux reflets parfois mystérieux car il repose savamment sur une sous-couche bleue.

Tiens, une cousine d’Emilia Romagna au fond :
Le discret bequet arrière et le diffuseur sous l’échappement assurent 250 kg de pression sur le train arrière à grande vitesse.

Maserati, Ferrari, nuova Fiat 500, Forza Italia ! C’est souvent brumeux sur les hauteurs de Monaco, le mont Agel à 1150 mètres captant les nuages de la formidable évaporation maritime estivale.

Sculpture :
Les trois fausses ouïes en arrière de l’inscription MC20 sont une évocation de celles réelles des Maserati Quattroporte V et suivantes qui avaient déjà repris cela du prototype Pininfarina A6 1500GT de 1947.
Sur la MC20, les designers, attachés aux stigmates de la marque, ont conservé les trois traditionnelles extractions d’air mais de part et d’autre de la lunette arrière (flèches rouges visualisant la sortie d’air chaud) :
Entourée en bleu, la camera qui alimente en images le retroviseur central qui est en fait un écran.

Bon, comme d’habitude je suis parti dans des digressions historiques, mais je voulais vous transmettre fidèlement mes émotions et c’est bien ce qui me traverse l’esprit quand je vois un bout de Maserati actuelle ! Revenons à cette portière, fermée …
ouverte :
C’est ce gros vérin qui assure la propulsion vers le haut. Il n’y a pas de moteur électrique, c’est comme ouvrir et fermer un capot de malle. A la descente, il faut quand même bien claquer la porte. Plusieurs fois, nous l’avions mal fermée. C’est le bouton en haut de l’image qui permet de déverrouiller de l’intérieur la portière qui est légère car en carbone, garnie d’Alcantara vers l’habitacle. Remarquez le repose pied passager en aluminium. On note combien la coque centrale, en carbone, plonge vers l’intérieur à l’avant.

Ci-dessous la structure de la MC20 est celle d’une voiture de course très moderne : coque en carbone centrale (étudiée chez Dallara et réalisée chez Adler dans le Benevento) sur laquelle sont boulonnés de solides berceaux antérieur et postérieur en aluminium :

Allez, on va entrer dans l’auto par le côté conducteur. Aucun relief ne dépasse au niveau de la poignée :
Petits extracteurs d’air de part et d’autre tout devant, j’aime bien la casquette en carbone de ce que l’on appelait avant le « bloc instrument » mais qui est maintenant tout numérique :

Avec les portes en élytres, l’accès à bord est large et facile même si ce n’est pas une voiture dans laquelle on monte, on y descend plutôt !
L’intérieur est sobre et sportif avec trois matières : alcantara, cuir (aux belles coutures jaunes) et carbone :
Le volant alcantara-carbone est très agréable à manier. Le bouton cerclé de jaune est importantissime dans nos contrées, il permet de relever l’avant de la voiture de quelques centimètres à l’approche des ralentisseurs mais il faut 2 secondes environ et donc pas mal de vigilance. Les palettes de passage de vitesses sont parfaites, grandes, fixes, effilées pour ne pas gêner les manœuvres et à la bonne distance du volant :
Ça me file des palpitations d’avoir tout ça sous les yeux !
Ce n’est pas un rétroviseur mais un écran, impression un peu étrange au début puis on s’y fait très bien. L’angle d’ouverture est même, m’a-t-il semblé, plus large qu’avec un rétroviseur standard :
Ciao cugina ! Nous sommes nées presque dans la même clinique, à 12 km de distance (Maranello-Modena) ! En plus une Vespa derrière … ah l’Italia … J’adore le trident jaune brodé :
Le « manettino » permet de régler les 5 modes possibles qui sont Wet, GT (le mode par défaut), Sport, Corsa et ESP-OFF, ce dernier mode à réserver aux essayeurs sur circuit ! Le bouton central permet d’assouplir l’amortissement, quel que soit le mode sélectionné. Vous pouvez ainsi avoir un passage ultra rapide des vitesses et le bruit en mode Corsa en gardant la souplesse de suspension du mode GT :
Comme on le verra par la suite, ce manettino permet d’avoir plusieurs voitures en une seule, depuis une automatique facile à conduire au quotidien en ville jusqu’à une bête de circuit. Finalement, c’est une très bonne affaire la MC20, vous avez au moins trois ou quatre voitures pour le prix d’une !

Elle semble pointer le doigt pour indiquer la suite de la visite !
Cette prise d’air sur la naissance de l’aile arrière a été très discrètement modifiée par rapport au prototype blanc présenté en septembre 2020. C’est mieux que sur le proto à mon avis avec un raccord un peu plus oblique et élégant vers le haut de l’aile.

On accède grâce à l’ouverture d’un seul hayon au moteur central et au coffre en porte à faux. Chouette, on peut regarder le moteur (un peu car il est profond) chaque fois que l’on va chercher quelque chose dans le coffre, lequel avec ses 101 litres est juste suffisant pour un week-end à deux. Mais impossible d’y mettre les courses de chez Picard voire même des aliments ou des médicaments thermosensibles :
Le sac Maserati contient la housse d’intérieur ! Le bouchon à droite pour le niveau d’huile, celui à gauche pour le niveau d’eau de refroidissement, placé comme il se doit plus haut que le point le plus haut de l’eau dans le moteur.

Et voilà ce fameux moteur Nettuno, V6 Biturbo de 3 litres pour 630 cv à 7500 tours, couple à 730 Nm dès 3000 tours, isolé de l’habitacle par la coque en carbone surmontée d’une lunette athermique :
Le V6 semble très compact, très bas et très avancé vers l’habitacle. Voici ci-dessous des images de ce moteur V6 ouvert à 90 degrés, les deux turbos sont sur les côtés, tout cela comme sur nos vieilles Biturbo chéries de l’autre millénaire qui étaient vraiment prémonitoires ! Mais le fameux Y de l’arrivée vers la chambre d’admission après les échangeurs se fait par l’arrière. Il est symbolisé ci-dessous en jaune : Distribution par chaînes, variateurs d'arbres à cames sur l'admission et l'échappement, c'est une œuvre d'art, ce moteur : Mais le bouquet, c’est la préchambre de combustion, une technologie de Formule 1 appliquée pour la première fois sur une voiture de tourisme sur la Maserati MC20 ! Eh oui, avant Ferrari ! Deux bougies par cylindre, une latérale assurant la combustion normale, une centrale allumant une préchambre tubulaire en alliage doré : En usage tranquille, seule la bougie latérale s'allume. En moyenne et forte charge, la seconde bougie s'allume aussi en haut de cette petite colonne de 1 cm3 dans la pièce dorée. C'est cette colonne, la préchambre de combustion. Le mélange air-essence s'y enflamme et descend à vitesse énorme par trois sorties vers le cylindre (effet plasma) où il va entraîner une combustion hyper-complète et quasiment synchrone des gaz présents, gage de l'absence de cliquetis malgré un taux de compression à 11 : 1, valeur très élevée pour un moteur suralimenté. Notez la forme très travaillée du sommet du piston.

Dire qu’il y a tout ça juste devant la malle. Bon, pas question d’y mettre les clubs de golf !
Les disques de freins sont en acier sur le modèle configuré par Michel et c’est d’ailleurs ce que conseille le responsable Julien Guyot. Il est possible d’avoir des freins en carbone-céramique en option mais il faut appuyer fort (à froid surtout) pour avoir de l’effet. A conseiller à ceux qui vont beaucoup tourner sur circuit avec leur MC20. Mais pour un usage Grand Tourisme sportif et circuit occasionnel, les freins en acier sont plus mordants au quotidien et délivrent une sensation plus sécurisante. C’est effectivement ce que j’ai ressenti en l’essayant. Je n’ai pas eu à freiner fort mais j’ai bien aimé la sensation au freinage dans les conditions normales, ni trop sensible, ni pas assez. En plus, si jamais vous prenez un gravillon sur le disque carbone ou si vous ne changez pas les plaquettes à temps, c’est dans les 4000 euros le disque je crois …

Ci-dessous, pas de bouchon de réservoir. Il y a une valve anti-retour et le capuchon hermétique vient s’appliquer au bon endroit en fermant la trappe :
A l’avant un très petit coffre de 47 litres avec le pré-équipement pour brancher un maintient de charge qui est fourni (boite bleue siglée Maserati). Le bouchon bleu est celui du liquide lave-glace :

Bon, on a longuement fait le tour de la Diva, il est bientôt temps de se mettre au boulot actif ! Ci-dessous Julien Guyot le commercial-instructeur, heureux de rendre heureux, et au volant Michel, le propriétaire de ce chef d’œuvre mobile. Les explications sont longues et détaillées : Les vitres et le pare-brise sont assez sombres. Sur la photo précédente, j’ai éclairci l’image pour voir les protagonistes mais en image non retouchée ça donne ça :
C'est un moment d’intense émotion pour Michel. Rien ne lui est tombé tout cuit dans l’assiette dans la vie. Je peux vous assurer que cet homme a énormément travaillé et avec intelligence, courage, ténacité et rigueur. Il a aujourd’hui la satisfaction de faire vivre un bon nombre de familles et de pouvoir s’offrir la Maserati qu’il aime et qu’il a configurée, ce qui donne d’ailleurs du travail aux ouvriers et ingénieurs de Modène et contribue à pérenniser notre marque préférée. Un grand bravo Michel, sinceri complimenti e grazie mille de nous permettre de partager avec toi ce moment exceptionnel.

Prêt à partir !

https://www.youtube.com/shorts/W8ylZMtwfb0

Voila le chant de la MC20 au ralenti en mode GT. Julien nous dit que ce bruit va augmenter après les premiers milliers de kilomètres par des transformations dans le revêtement interne de l’échappement.

A son retour, Michel est enthousiasmé, il me dit que je peux prendre le volant avec Julien à côté pour me guider. C’était plutôt prévu pour les semaines suivantes, je suis surpris de pouvoir conduire la MC20 si précocement le jour même de sa livraison et terriblement heureux :
Le site de l’hôtel Maybourne Riviera est vraiment super pour les essais car il est juste au rond point de la sortie autoroute Monaco en venant de l’Est, rond point qui dessert aussi vers l’Ouest la Turbie par la grande corniche et ses nombreux virages ou vers l’Est Roquebrune Cap-Martin. On a le choix. J’ai pu conduire cette Diva toute neuve par l’autoroute jusqu’à Menton à une dizaine de kilomètres et retour à l’hôtel par l’autoroute aussi.

C’est écrit partout mais j’ai quand même été surpris par la grande facilité de prise en main de cette auto de 630 cv et plus de 2 mètres de large avec les rétroviseurs déployés. On se sent à l’aise par la position de conduite et les commandes ni trop dures ni trop assistées. La MC20 est même confortable en mode GT sur les raccords imparfaits de la bretelle d’accès. Un détail aussi m’a plu : en conduisant, on voit les ailes avant du bolide ce qui donne un repère en ville et dans les manœuvres pour stationner. On n’a pas ce vide devant le pare-brise que l’on peut ressentir à bord de certaines supercars. Cliché pris à hauteur des yeux :
Ces ailes avant assez bombées sont un petit clin d’œil à la GranTurismo qui elle-même reprenait cela de la Birdcage à moteur avant :
Stirling Moss essayant le proto Birdcage sur l’autodromo di Modena en 1959 :

Fin du flash back, retour en 2022 !


Montée vers l’autoroute et insertion dans le trafic en effleurant l’accélérateur. Julien fait varier le manettino, l’auto devenant toute douce en mode Wet, une limousine, plus réactive et sonore en mode Sport. Les vitesses passent ultra rapidement dès le mode GT avec le petit coup d’accélérateur au rétrogradage. On se croit le roi du talon-pointe rien qu’en effleurant la palette de gauche.
Je suis un peu surpris par l’écran faisant office de rétroviseur central, l’image semble un peu plus colorée que la réalité mais on s’y fait vite et l’angle est appréciable. A la sortie de l'autoroute au dessus de Menton, d’abord une descente en virage à gauche assez serré pour passer sous l'autoroute, la MC20 vire à plat strict puis, après un carrefour, il y a deux épingles en forte montée, une à droite, une à gauche pour reprendre l’autoroute dans l’autre sens. La MC20 y braque très bien, elle pourrait jouer plus serré facilement et les sièges maintiennent bien latéralement. A cet endroit, on a une idée de la conduite en montagne et ça donne envie. La MC20 est large avec ses 2.17 mètres rétroviseurs déployés, mais pas très longue avec 4.67 mètres. Elle est agile. Il n’y a pas que l’autoroute qui lui plait. Le volant est bien en main. J’adore le contact avec l’alcantara sur les côtés et le carbone en bas et en haut n’est pas glissant. Julien me précise qu’avec les gants course, sur l’alcantara, c’est génial.
Je monte un rapport dans la cote, puis je rétrograde pour une sorte de chicane, ça résonne sur le mur de soutien de la montagne, le pied !

Fichtre : un vieux 4X4 est totalement arrêté au milieu de la piste d’accélération, feux stop éteints ! Vérification rapide dans le retro extérieur (bien efficace) et même en tournant la tête pour l’angle mort, la MC20 déboite sur un filet de gaz. Après le tunnel, Julien me dit d’accélérer un peu. J’appuie au tiers ou quelque chose comme ça. Whaou : 4500 tours en une fraction de seconde sans changer de rapport et la vitesse limite dépassée sans que j’aie le temps de le réaliser ! Je m’étais pourtant promis … Ce bolide est une vraie catapulte et un possible dévoreur de points de permis sans s’en apercevoir tant c’est facile et immédiat de se retrouver à des vitesses prohibées.
Le son change totalement à 4500 tours, le glougloutage du moteur Biturbo à bas régime, qui n’est pas sans rappeler celui de ma Ghibli II de 1992, devient rageur et ne demanderait qu’à s’exprimer toujours plus après 4000 tours. Réservé aux circuits à moins de rester en seconde vitesse ! Je me souviens de l’étiquette sur les pare-brises des Indy : "nei primi 1500 kilometri, non superare i 4000 giri"
Julien me dit que ce n’est plus totalement vrai de nos jours et puis, avec la zone rouge à 8000 tours, il y a de la marge. C’est vrai mais quand même, je reste vieille école et persuadé qu’un certain rodage moteur est nécessaire ou au moins bénéfique. Petite angoisse à la sortie Monaco, un camion bleu est là. Ouf, les policiers nous laissent passer. Julien me demande d’appuyer sur le bouton relevant l’avant de l’auto pour la petite margelle à l’entrée du parking de l’hôtel. C’est efficace à 40 km/h ou moins mais il faut vite trouver le bouton, pas facile si le volant tourne, puis quand même quelque chose comme 2 secondes sont nécessaires pour lever le nez. Pression sur le bouton R, aucun à-coup, le stationnement en marche arrière est facile avec la camera de recul qui donne aussi les trajectoires. Les deux palettes tirées vers soi en même temps enclenchent la position parking de la boite. Bouton de frein à main électrique et le tour de manège est fini !


Un véritablement immense merci à Michel pour sa confiance et à Julien pour son aide et ses conseils.

Et beh, content pour toi Alido. Sacré journée.

Dommage pour les clubs de Golf, Gemini voulait s y mettre.

Salve Alain, oui c'était vraiment magique !

Michel remonte dans l’auto pour la suite des explications, notamment les connections téléphone-ordinateur de bord. Notez comme le pare-brise est sombre vu de l’extérieur alors que c’est parfaitement clair quand on regarde de l’intérieur vers l’extérieur. Un seul grand essuie-glace. Impressionnante la Diva avec ses deux portières relevées :
Tout est possible à Monaco quand il s’agit de nouveautés ! Hasard incroyable, voici l’arrivée de la réponse de Maranello à la MC20, en jaune aussi mais sans les portes en élytres de la Maserati ! C’est la Ferrari 296 GTB : V6 comme la MC20 mais ouvert à 120 degrés, Biturbo 2.9 litres mais hybride rechargeable.
D’ailleurs quand le voiturier la gare à côté de la MC20, elle est en marche arrière en mode électrique sans aucun bruit :
C’est quand même dingue de les voir cote à cote dans la même couleur ! Remerciements au Dieu des supercars !

Après le déjeuner, délicieux, long et animé, nous avons une nouvelle surprise de ce Dieu très aimable :
Sant’Agata Bolognese, Modena, Maranello : le triangle mythique de la « motor valley » est réuni ! C’est quand même exceptionnel de voir cela en dehors d’une manifestation organisée, juste au hasard d’un parking d’hôtel ! Ils font un beau métier les voituriers de ce palace.
Eh voilà, la belle MC20 Giallo Genio va partir dans une famille où elle sera parfaitement choyée !

Un immense merci à Michel et Maryse pour leur invitation et pour m’avoir autorisé à partager ce moment exceptionnel sur Maseratitude.

Wahou quel régal, grazie mille pour ce superbe récit et ces magnifiques photos

Petit veinard (et petit cachotier ), tu nous rendrais presque jaloux

Tu en sais plus sur la configuration choisie par ton ami ? Je ne connais pas suffisamment la gamme MC20 pour savoir ce qui est en série ou en option. Au passage, je suis surpris par le commentaire de l’instructeur sur les disques carbone/céramique car on le croirait justement en train de décrire des freins simplement carbone sans céramique, tout à fait inadaptés à la conduite hors circuit…

Punaise... C'est du récit de haute volée !!

Merci beaucoup.
Rares sont les personnes susceptibles de vivre cette experience si nouvelle, et dans de telles conditions exceptionnelles.
Mais encore plus rares sont ceux qui savent restituer aussi bien, et aussi objectivement, ce que cela procure.

Merci beaucoup à nouveau !

Merci JM-GT , content que ça t'ait plu

Ciao Gianni, c'était une journée dont je me souviendrai toute ma vie

Il n'a été question que de disques carbone-céramique, un peu déroutants à froid en usage routier, efficaces mais à condition de délivrer une bonne pression sur la pédale.

Je sais que l'élévateur de la caisse et la couleur Giallo Genio sont des options

Veinard!!! (mais c’est mérité )