Interview G. Behra
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Re: Interview G. Behra
Superbe témoignage d'une folle époque. Jean Behra peut être considéré comme le premier très grand pilote français de F1, mais étrangement le palmarès plaidera pour Maurice Trintignant.
Il lui reste Sebring, la plus belle victoire de la 450S, autre icone au palmarès inachevé. J'avais eu la chance de monter dans le châssis 4502 au Ring et sous la pluie il y a une dizaine d'année. S’imaginer J Behra et son pilotage viril entrer dans Mulsanne après avoir enquillé les Hunaudières à plus de 300...Ça rends terriblement humble !
Il lui reste Sebring, la plus belle victoire de la 450S, autre icone au palmarès inachevé. J'avais eu la chance de monter dans le châssis 4502 au Ring et sous la pluie il y a une dizaine d'année. S’imaginer J Behra et son pilotage viril entrer dans Mulsanne après avoir enquillé les Hunaudières à plus de 300...Ça rends terriblement humble !
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Re: Interview G. Behra
Extraordinaire ! et hyper intéressant ! Merci pour ce moment d'Histoire, celle de la course automobile mais surtout ces histoires d'hommes (et de femme ) . Merci de l'avoir partagé et content que tu aies pu vivre ce moment
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Re: Interview G. Behra
Je ne connaissais pas Georges Behra. Son histoire est pourtant aussi palpitante qu'humaine. Merci Alido !
Re: Interview G. Behra
Bravo pour ce très beau reportage qu'on lit comme un roman . Mais ce n'en est pas un ,c'est la dure réalité d'une époque où les pilotes "en avaient dans le pantalon" et où cela se terminait souvent très mal
Une époque où les pilotes étaient des gentlemen et non des machines insensibles
Merci maseramo pour ce moment d'émotion
Une époque où les pilotes étaient des gentlemen et non des machines insensibles
Merci maseramo pour ce moment d'émotion
Re: Interview G. Behra
Passionnant et émouvant, encore une incroyable rencontre sous le signe du trident
Grazie Maseramo pour le partage, on vit un peu cette rencontre par procuration !
Les anecdotes sur Bertocchi et De Filippis nous éclairent sur ces héros du Maseratisme, quelle époque formidable !!!
Merci, merci, merci !
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- maseramo
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Re: Interview G. Behra
Un immense merci à tous les amis pour ce bel accueil que vous faites à cette interview.
C'est le mot "émouvant" qui revient souvent dans vos commentaires et c'est bien ce que j'ai ressenti à l'interview mais aussi à la lecture de vos messages chaleureux !
Sur la photo de Philippe ci-dessus, c'est le circuit de Reims en 1958 (virage de Muizon ? Qu'en dis-tu PLM ?). Jean Behra avec la BRM numéro 14 fait l'intérieur à la Maserati 250 F de la Scuderia Centro Sud de Gerino Gerini (numéro 32). Suivent Stirling Moss sur la Vanwall numéro 8 et Francisco Godia sur une 250 F privée numéro 40.
Oui, Jean-Paul est le fils que Jean Behra a eu très tôt, à 21 ans. Jean-Paul a seulement 6 ans de moins que son oncle Georges !
Dans l'immédiat après-guerre, Jean Behra n'était pas un "gentleman biker" argenté qui payait pour courir à moto. Au contraire, Jean Behra s'inscrivait à une course de moto tous les week-end, de partout en France, pour faire vivre femme (Charlotte) et enfant (Jean-Paul) qui restaient à Nice. Les primes de départ ne payaient qu'une partie des frais engagés. Jean Behra avait absolument besoin de ramener à la maison les primes de victoire, de meilleur tour en course, de meilleur temps des qualifications ... etc.
Nul doute que cette motivation financière s'ajoutait à sa combativité naturelle et a contribué à forger son caractère et son image de très grand courageux. Il a foncé, Jean Behra, en moto, devenant Champion de France (sur Guzzi privée puis semi-privée) quatre années d'affilée (1948-1949-1950-1951).
En 1949, quelqu'un a l'idée géniale de lui prêter une voiture (et quelle voiture : une Maserati 4CL 1500cc à compresseur, c'était un signe !) pour s'essayer en course de cote ( celle du Mont Ventoux). Jean Behra, pour sa première course en voiture, se classe 3ème. Amédée Gordini repère son immense talent et le prendra comme pilote Formule 1 et Sport en 1952-1953-1954.
Ci-dessous une photo importantissime (extraite du livre de Jean Luc Fournier), la première course en voiture de Jean Behra au Mont Ventoux en Maserati 4 CL en 1949 :
J'ai bien l'impression, à la forme assez haute de la calandre, qu'il s'agit d'une 4 CL d'avant guerre et non d'une 4 CLT sortie en 1947.
C'est le mot "émouvant" qui revient souvent dans vos commentaires et c'est bien ce que j'ai ressenti à l'interview mais aussi à la lecture de vos messages chaleureux !
Sur la photo de Philippe ci-dessus, c'est le circuit de Reims en 1958 (virage de Muizon ? Qu'en dis-tu PLM ?). Jean Behra avec la BRM numéro 14 fait l'intérieur à la Maserati 250 F de la Scuderia Centro Sud de Gerino Gerini (numéro 32). Suivent Stirling Moss sur la Vanwall numéro 8 et Francisco Godia sur une 250 F privée numéro 40.
Oui, Jean-Paul est le fils que Jean Behra a eu très tôt, à 21 ans. Jean-Paul a seulement 6 ans de moins que son oncle Georges !
Dans l'immédiat après-guerre, Jean Behra n'était pas un "gentleman biker" argenté qui payait pour courir à moto. Au contraire, Jean Behra s'inscrivait à une course de moto tous les week-end, de partout en France, pour faire vivre femme (Charlotte) et enfant (Jean-Paul) qui restaient à Nice. Les primes de départ ne payaient qu'une partie des frais engagés. Jean Behra avait absolument besoin de ramener à la maison les primes de victoire, de meilleur tour en course, de meilleur temps des qualifications ... etc.
Nul doute que cette motivation financière s'ajoutait à sa combativité naturelle et a contribué à forger son caractère et son image de très grand courageux. Il a foncé, Jean Behra, en moto, devenant Champion de France (sur Guzzi privée puis semi-privée) quatre années d'affilée (1948-1949-1950-1951).
En 1949, quelqu'un a l'idée géniale de lui prêter une voiture (et quelle voiture : une Maserati 4CL 1500cc à compresseur, c'était un signe !) pour s'essayer en course de cote ( celle du Mont Ventoux). Jean Behra, pour sa première course en voiture, se classe 3ème. Amédée Gordini repère son immense talent et le prendra comme pilote Formule 1 et Sport en 1952-1953-1954.
Ci-dessous une photo importantissime (extraite du livre de Jean Luc Fournier), la première course en voiture de Jean Behra au Mont Ventoux en Maserati 4 CL en 1949 :
J'ai bien l'impression, à la forme assez haute de la calandre, qu'il s'agit d'une 4 CL d'avant guerre et non d'une 4 CLT sortie en 1947.
Dernière modification par maseramo le dim. 6 mai 2018 15:55, modifié 1 fois.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Interview G. Behra
Bravo mon ami Alido, quel travail !
Histoire passionnante que tu vas pouvoir nous raconter avec un rétroprojecteur lors de l'une de nos prochaines sorties....
Et tu es maintenant dépositaire d'objets historiques!
Si l'usine s'intéressait plus à son histoire elle te déclarerait d'utilité publique....
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- maseramo
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Re: Interview G. Behra
Salve Patrice, grazie mille per l'entusiasmo ! Je vous ferais avec plaisir un topo.
D'ailleurs chose promise, chose due. Voici le dossier Jean Behra, fruit de presque 2 mois de ratissage et de synthèse de ce que j'ai pu trouver sur ce grand pilote avec, en plus, les souvenirs livrés par Georges Behra :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=36&t=5930
D'ailleurs chose promise, chose due. Voici le dossier Jean Behra, fruit de presque 2 mois de ratissage et de synthèse de ce que j'ai pu trouver sur ce grand pilote avec, en plus, les souvenirs livrés par Georges Behra :
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"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Interview G. Behra
Un grand merci aussi pour ce reportage et le partage de ces anecdotes, être pilote à l'époque était vraiment une vie à risques.
G. Behra a reconnu en toi un vrai passionné et une mine de savoir, tu mérites tes boutons!
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Re: Interview G. Behra
C'est fort probable: tous les autres sont des virages qui relient des lignes droites, sauf celui de Muizon (qui n'existe plus:maseramo a écrit : Sur la photo de Philippe ci-dessus, c'est le circuit de Reims en 1958 (virage de Muizon ? Qu'en dis-tu PLM ?). Jean Behra avec la BRM numéro 14 fait l'intérieur à la Maserati 250 F de la Scuderia Centro Sud de Gerino Gerini (numéro 32). Suivent Stirling Moss sur la Vanwall numéro 8 et Francisco Godia sur une 250 F privée numéro 40.
la route finit dans l'herbe juste avant de rejoindre auparavant la RN 31 Reims-Soissons. C'était dangereux en temps normal, quand la route
était ouverte, on reprenait la 31 vers la droite dir Reims sans visibilité: Ca m'est arrivé quand c'était encore ouvert, avec l'Urraco,
de tourner à droite, et me retrouver face à deux voiture, l'une doublant l'autre..)
Tracé en rouge, avec en pointillé ce qui n'existe plus du virage de Muizon (en haut à gauche) :
La RN 31 est la partie haute, dir Soissons vers la gauche, Reims vers la droite (Thillois)
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Re: Interview G. Behra
Merci de cette photo.
Très intéressant.
Je suppose que le circuit "n'existe plus", désaffecté? Les champs ont pris possession de l'asphalte à Muizon...
Les stands où vous vous retrouvez d'habitude, c'est au niveau de la ligne de départ ou avant le virage de Thillois?
Très intéressant.
Je suppose que le circuit "n'existe plus", désaffecté? Les champs ont pris possession de l'asphalte à Muizon...
Les stands où vous vous retrouvez d'habitude, c'est au niveau de la ligne de départ ou avant le virage de Thillois?
Re: Interview G. Behra
Pour ceux qui souhaitent approfondir l'histoire mythique du circuit de Reims-Gueux, voici le film à ne pas manquer
https://www.youtube.com/watch?v=bYOhhVAoM7c
(source : Philippe)
https://www.youtube.com/watch?v=bYOhhVAoM7c
(source : Philippe)
- Froggie
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Re: Interview G. Behra
Merci pour le lien.
Belle histoire de ce circuit; dommage qu'ils n'aient pas su le transformer à temps...
Belle histoire de ce circuit; dommage qu'ils n'aient pas su le transformer à temps...
- plm
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Re: Interview G. Behra
Oui, l'herbe a pris possession de la piste juste avant le virage de Muizon.
Les stands effectivement sont le long de la ligne de départ, en face des tribunes "Raymond Sommer/Jean-Pierre Wimille/Robert Benoist".
Rénovés par les "Amis du Circuit de Gueux" dont je suis membre.
Les stands effectivement sont le long de la ligne de départ, en face des tribunes "Raymond Sommer/Jean-Pierre Wimille/Robert Benoist".
Rénovés par les "Amis du Circuit de Gueux" dont je suis membre.
- maseramo
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Re: Interview G. Behra
Bravo PLM pour ton implication pour le circuit de Reims
Dernière modification par maseramo le ven. 30 mars 2018 23:04, modifié 1 fois.
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Re: Interview G. Behra
Blu Sera a écrit :Pour ceux qui souhaitent approfondir l'histoire mythique du circuit de Reims-Gueux, voici le film à ne pas manquer
https://www.youtube.com/watch?v=bYOhhVAoM7c
(source : Philippe)
Formidable ce film, on y voit Jean Behra victorieux sur Gordini en 1952 et Fangio, et les Maserati 250 F ! Whaou ! Grazie Philippe et Blu !
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Re: Interview G. Behra
Merci à toi Alido pour ce fabuleux récit
Fred
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Biturbo 1984 Miserati
2.24V Réconciliation
422 Famiglia
Biturbo SI Black Bestia
Ghibli 1994 Miss Ghibli
Ghibli GT 1996 Eminence
222 SE de 1992
Quattroporte IV V8 Evo La Baronne
Spyder Zagato 2.0 1991 Laraignée
3200 GT Boomerang
430 4v 1992 Diavola
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Re: Interview G. Behra
Maseramo, MERCI POUR CES BELLES PHOTOS ET CES BEAUX DOCUMENTS.
Belle spontaneité et bel esprit de partage surtout qu'il s'agit de générosité désintéressée.
Je suis un bon copain de Jean-Luc Fournier qui m'a d'ailleurs fait cadeau d'une petite litho qu'il avait fait dessiner en quelques exemplaires au moment de la sortie du livre et qui représentait notre Jeannot. Je n'ai personnellement malheureusement aucun document des rencontres entre Jeannot et mon père à la maison à Casablanca.
Mon père est décédé le 15 juin 1959 à Casablanca et Jeannot le 1er août 1959 à Berlin. Depuis cette date je n'eus plus aucune nouvelle de la famille (normal !)
Alors quand Jean-Luc m'apprit qu'il écrivait la bio de Jeannot je crois que j'ai été son 1er client.
Amicalement et à très bientôt.
Louis Granon.
Belle spontaneité et bel esprit de partage surtout qu'il s'agit de générosité désintéressée.
Je suis un bon copain de Jean-Luc Fournier qui m'a d'ailleurs fait cadeau d'une petite litho qu'il avait fait dessiner en quelques exemplaires au moment de la sortie du livre et qui représentait notre Jeannot. Je n'ai personnellement malheureusement aucun document des rencontres entre Jeannot et mon père à la maison à Casablanca.
Mon père est décédé le 15 juin 1959 à Casablanca et Jeannot le 1er août 1959 à Berlin. Depuis cette date je n'eus plus aucune nouvelle de la famille (normal !)
Alors quand Jean-Luc m'apprit qu'il écrivait la bio de Jeannot je crois que j'ai été son 1er client.
Amicalement et à très bientôt.
Louis Granon.
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Re: Interview G. Behra
Merci à Louis Granon pour ce message très sympathique. C'est un honneur pour moi de la part d'une personne qui a rencontré Jean Behra.
Je suis content d'avoir un peu contribué à rappeler le nom et la carrière de ce très grand pilote français.
Voici un dossier qui devrait vous plaire sur Jean Behra, où j'ai puisé pas mal de choses dans le fantastique livre de Jean-Luc Fournier (Jean Behra, le prince des damiers) mais en le citant :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=36&t=5930
Très cordialement vôtre
Je suis content d'avoir un peu contribué à rappeler le nom et la carrière de ce très grand pilote français.
Voici un dossier qui devrait vous plaire sur Jean Behra, où j'ai puisé pas mal de choses dans le fantastique livre de Jean-Luc Fournier (Jean Behra, le prince des damiers) mais en le citant :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=36&t=5930
Très cordialement vôtre
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