La Racing
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Chers amis Biturbistes de cœur, voici donc le sixième article du gros dossier Biturbo qui comprendra 20 articles au total :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... 92#p193592
Comme d'habitude pour les sujets de ce dossier Biturbo, je commence par vous poster l'article que Classiche Masters m'a commandé pour leur forum :
La Racing
La Racing fut présentée le 14 décembre 1990 lors de la traditionnelle conférence de presse de De Tomaso. Extérieurement, elle est exactement une 2.24v se seconde série (Shamalisée) avec juste la particularité de feux arrière sombres. Concernant le moteur, on note une seule différence de surface : l’inscription "Racing" sur le couvre-culasse côté droit. Par contre, tous les éléments mobiles du moteur sont différents : vilebrequin, bielles et pistons n’ont rien à voir avec ceux de la 2.24v alors que la cylindrée de 2 litres est pourtant la même. L’idée des motoristes de Maserati a été de faire un tout nouveau moteur, 2 litres pour respecter la législation italienne et la TVA à 18%, mais qui ait vraiment des performances extraordinaires pour les futures Maserati 2 litres des années 90.
A l’intérieur, la voiture Racing se caractérise par l'absence de bois apparent sur le tour d'habitacle, le bois y est présent mais a été peint en noir mat. On retrouve du bois apparent seulement sur le levier de frein à main, sur le levier de vitesse et sur le volant. La montre dorée Lassale est toujours là.
Specifications
Body
two doors, 2+2 coupé, wheel base 2.51 m , monocoque designed by Pierangelo Andreani, modificated by Marcello Gandini.
Engine
Sur le vilebrequin de la Racing, comparativement à un vilebrequin de 2.24v, les tourillons et les paliers sont plus petits, les masselottes sont plus épaisses mais moins longues. Les bielles et les pistons furent sans doute les éléments les plus modifiés, forgés sur la Racing et non plus moulés. Les nouvelles bielles étaient un peu plus longues, les nouveaux pistons un peu moins hauts avec l’axe de fixation de la bielle plus haut. Furent gagnés 138 grammes par bielle (529 contre 667), 89 grammes par piston (411 contre 500) et au total environ 20 % de poids en moins sur l'équipage mobile de ce moteur fabuleux. Il ne faut pas hésiter à user de superlatifs à propos de ce moteur parce que c'est un véritable moteur de course, à l'origine notamment des 2 litres de la Ghibli Open Cup de 1996 avec une puissance allant jusqu’à 330 cv. Sur la Racing en 1990, on en était déjà à 285 chevaux pour 2 litres, marquant donc une nette progression avec 40 cv gagnés par rapport à la 2.24v.
Racing : V6 2 liters 285 hp boite Getrag 5 vitesses Différentiel Ranger 250 kph 230 ex de 1991 à 1992
Competitors
La Racing fut réservée au marché italien. On peut avancer sans crainte qu'en Italie, en 2 litres, la Racing n'avait au même prix guère de concurrentes en termes de puissance (285 cv), de vitesse (250 km/h) mais aussi d'habitabilité et de côté pratique.
Chers amis Biturbistes de cœur, voici donc le sixième article du gros dossier Biturbo qui comprendra 20 articles au total :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... 92#p193592
Comme d'habitude pour les sujets de ce dossier Biturbo, je commence par vous poster l'article que Classiche Masters m'a commandé pour leur forum :
La Racing
La Racing fut présentée le 14 décembre 1990 lors de la traditionnelle conférence de presse de De Tomaso. Extérieurement, elle est exactement une 2.24v se seconde série (Shamalisée) avec juste la particularité de feux arrière sombres. Concernant le moteur, on note une seule différence de surface : l’inscription "Racing" sur le couvre-culasse côté droit. Par contre, tous les éléments mobiles du moteur sont différents : vilebrequin, bielles et pistons n’ont rien à voir avec ceux de la 2.24v alors que la cylindrée de 2 litres est pourtant la même. L’idée des motoristes de Maserati a été de faire un tout nouveau moteur, 2 litres pour respecter la législation italienne et la TVA à 18%, mais qui ait vraiment des performances extraordinaires pour les futures Maserati 2 litres des années 90.
A l’intérieur, la voiture Racing se caractérise par l'absence de bois apparent sur le tour d'habitacle, le bois y est présent mais a été peint en noir mat. On retrouve du bois apparent seulement sur le levier de frein à main, sur le levier de vitesse et sur le volant. La montre dorée Lassale est toujours là.
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Engine
Sur le vilebrequin de la Racing, comparativement à un vilebrequin de 2.24v, les tourillons et les paliers sont plus petits, les masselottes sont plus épaisses mais moins longues. Les bielles et les pistons furent sans doute les éléments les plus modifiés, forgés sur la Racing et non plus moulés. Les nouvelles bielles étaient un peu plus longues, les nouveaux pistons un peu moins hauts avec l’axe de fixation de la bielle plus haut. Furent gagnés 138 grammes par bielle (529 contre 667), 89 grammes par piston (411 contre 500) et au total environ 20 % de poids en moins sur l'équipage mobile de ce moteur fabuleux. Il ne faut pas hésiter à user de superlatifs à propos de ce moteur parce que c'est un véritable moteur de course, à l'origine notamment des 2 litres de la Ghibli Open Cup de 1996 avec une puissance allant jusqu’à 330 cv. Sur la Racing en 1990, on en était déjà à 285 chevaux pour 2 litres, marquant donc une nette progression avec 40 cv gagnés par rapport à la 2.24v.
Racing : V6 2 liters 285 hp boite Getrag 5 vitesses Différentiel Ranger 250 kph 230 ex de 1991 à 1992
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"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: La Racing
Nous en arrivons au complément Maseratitude / Classiche Masters !
La Racing a été présentée sous une tente dans la cour de l’usine de Modène le 14 décembre 1990, un peu au second plan, en même temps que le projet Chubasco (qui avortera malheureusement, berlinette Maserati dessinée par Marcello Gandini à moteur 3.2 litres biturbo de Shamal en central arrière) :
La Racing est presque passée inaperçue derrière la surprenante Chubasco, et pourtant ... La Racing reprend extérieurement tous les stigmates de Shamalisation, elle appartient à la troisième génération de Biturbo :
Ce bolide ne fut livré par Maserati qu'en rouge ou en noir. Si l'on vous en propose une d'une autre couleur, méfiez-vous ! Vérifiez bien le numéro du châssis car il existe des 2.24v phase 2 malhonnêtement "racing-isées" et vendues pour des Racing. D’ailleurs, le vrai nom complet de la Racing est : 2.24v Racing.
La Racing a été présentée sous une tente dans la cour de l’usine de Modène le 14 décembre 1990, un peu au second plan, en même temps que le projet Chubasco (qui avortera malheureusement, berlinette Maserati dessinée par Marcello Gandini à moteur 3.2 litres biturbo de Shamal en central arrière) :
La Racing est presque passée inaperçue derrière la surprenante Chubasco, et pourtant ... La Racing reprend extérieurement tous les stigmates de Shamalisation, elle appartient à la troisième génération de Biturbo :
Ce bolide ne fut livré par Maserati qu'en rouge ou en noir. Si l'on vous en propose une d'une autre couleur, méfiez-vous ! Vérifiez bien le numéro du châssis car il existe des 2.24v phase 2 malhonnêtement "racing-isées" et vendues pour des Racing. D’ailleurs, le vrai nom complet de la Racing est : 2.24v Racing.
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Re: La Racing
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Re: La Racing
Mais la Racing, c’est un avant tout un moteur et quel moteur ! Probablement l’un des meilleurs moteurs Maserati et, en tout cas, certainement le plus puissant et fiable 2 litres de sa génération. Il ne faut pas hésiter à user de superlatifs pour ce moteur car c’est une vraie merveille, vous allez voir.
(Petite erreur sur ce dessin : la chambre d’admission des moteurs de Racing est peinte en noir, comme pour les 2.24v et 4.24v)
L’idée fondatrice d’Alejandro De Tomaso était toujours la même depuis le début de l’épopée Biturbo : proposer la 2 litres la plus puissante du marché, contre laquelle seules pouvaient rivaliser des autos de plus de 2 litres. Et comme les taxes en Italie étaient de 39% au dessus de 2 litres et à 19% jusqu’à 2 litres … De Tomaso était sûr de bien vendre ses 2 litres fabuleux dans la péninsule. Encore fallait-il pouvoir réaliser ces moteurs 2 litres exceptionnels.
Grâce à ses deux turbos, la Biturbo initiale de 1981 (180 cv) fut à la hauteur de cette exigence.
Grâce à ses échangeurs, la Biturbo S de 1983 (205 cv) reprit le flambeau.
Grâce à l’injection, la Biturbo Si de 1986 (220 cv) s’aquitta aussi de cette mission.
Grâce aux 4 soupapes par cylindre, la 2.24v de 1988 (245 cv) put également remplir le contrat.
Mais comment faire mieux en 1991 sur cette Racing ? En modifiant totalement l’équipage mobile (vilebrequin-bielles-pistons) tout en conservant le même bloc et la même cylindrée. Ce fut l’œuvre, et même le chef-d’œuvre de l’ingénieur Walter Ghidoni et du motoriste Ermanno Corghi.
Le vilebrequin de la Racing est complètement remanié :
Comparé à un vilebrequin de 2.24v, on voit que les tourillons et les paliers sont plus petits sur la Racing, les masselottes sont plus épaisses mais moins longues.
Les bielles et pistons de la Racing ne sont plus moulés, comme depuis le début de l’aventure Biturbo, mais forgés, comme pour un moteur de course, d’où le nom « Racing » d’ailleurs.
Les nouvelles bielles étaient un peu plus longues, les nouveaux pistons un peu moins hauts avec l’axe de fixation de la bielle plus haut. Ghidoni et Corghi parvinrent à gagner 138 grammes par bielle (529 contre 667) et 89 grammes par piston (411 contre 500). Cet allègement des pièces en mouvement d’environ 20 % diminua l’inertie et expliqua la forte propension du moteur Racing à prendre rapidement des tours. La forme des cames fut retravaillée ainsi que le bloc, rigidifié. La cartographie de l’injection fut également optimalisée.
Le travail effectué pour créer ce moteur Racing fut véritablement énorme selon Ermanno Corghi, le AM 490 (Racing) étant finalement bien plus différent de l’AM 475 (2.24v) que son aspect extérieur presque identique -à l’exception de l’inscription "Racing" sur le couvre-culasse de droite- pouvait le laisser penser.
(photo Raph)
L'inscription Racing sur le couvre culasse du banc droit du V6-4AC-24 est le seul signe extérieur d'une refonte pourtant totale de l'équipage mobile du V6 Maserati Biturbo. Vérifiez bien sa présence si on vous propose une Racing, car cette inscription est quand même assez difficile à falsifier.
Résultat de tout ce travail pour le moteur Racing : 285 cv pour 2 litres de cylindrée, donc une nette progression avec 40 cv gagnés par rapport à la 2.24v qui, avec ses 245 cv détennait pourtant déjà le record de rendement 2 litres de série de l’époque. Ce fabuleux moteur Racing connaitra d’autres évolutions avec 305 puis 315 cv sur la Barchetta de course puis 306 cv sur la Ghibli II et même jusqu’à 330 cv sur la Ghibli Cup (en 1996) qui gardera le record de puissance d’un 2 litres de série jusqu’en 2014 (18 ans, c’est fou !) où il sera finalement détrôné par un moteur AMG, mais avec des technologies turbo et gestion électronique qui auront beaucoup évolué.
(Petite erreur sur ce dessin : la chambre d’admission des moteurs de Racing est peinte en noir, comme pour les 2.24v et 4.24v)
L’idée fondatrice d’Alejandro De Tomaso était toujours la même depuis le début de l’épopée Biturbo : proposer la 2 litres la plus puissante du marché, contre laquelle seules pouvaient rivaliser des autos de plus de 2 litres. Et comme les taxes en Italie étaient de 39% au dessus de 2 litres et à 19% jusqu’à 2 litres … De Tomaso était sûr de bien vendre ses 2 litres fabuleux dans la péninsule. Encore fallait-il pouvoir réaliser ces moteurs 2 litres exceptionnels.
Grâce à ses deux turbos, la Biturbo initiale de 1981 (180 cv) fut à la hauteur de cette exigence.
Grâce à ses échangeurs, la Biturbo S de 1983 (205 cv) reprit le flambeau.
Grâce à l’injection, la Biturbo Si de 1986 (220 cv) s’aquitta aussi de cette mission.
Grâce aux 4 soupapes par cylindre, la 2.24v de 1988 (245 cv) put également remplir le contrat.
Mais comment faire mieux en 1991 sur cette Racing ? En modifiant totalement l’équipage mobile (vilebrequin-bielles-pistons) tout en conservant le même bloc et la même cylindrée. Ce fut l’œuvre, et même le chef-d’œuvre de l’ingénieur Walter Ghidoni et du motoriste Ermanno Corghi.
Le vilebrequin de la Racing est complètement remanié :
Comparé à un vilebrequin de 2.24v, on voit que les tourillons et les paliers sont plus petits sur la Racing, les masselottes sont plus épaisses mais moins longues.
Les bielles et pistons de la Racing ne sont plus moulés, comme depuis le début de l’aventure Biturbo, mais forgés, comme pour un moteur de course, d’où le nom « Racing » d’ailleurs.
Les nouvelles bielles étaient un peu plus longues, les nouveaux pistons un peu moins hauts avec l’axe de fixation de la bielle plus haut. Ghidoni et Corghi parvinrent à gagner 138 grammes par bielle (529 contre 667) et 89 grammes par piston (411 contre 500). Cet allègement des pièces en mouvement d’environ 20 % diminua l’inertie et expliqua la forte propension du moteur Racing à prendre rapidement des tours. La forme des cames fut retravaillée ainsi que le bloc, rigidifié. La cartographie de l’injection fut également optimalisée.
Le travail effectué pour créer ce moteur Racing fut véritablement énorme selon Ermanno Corghi, le AM 490 (Racing) étant finalement bien plus différent de l’AM 475 (2.24v) que son aspect extérieur presque identique -à l’exception de l’inscription "Racing" sur le couvre-culasse de droite- pouvait le laisser penser.
(photo Raph)
L'inscription Racing sur le couvre culasse du banc droit du V6-4AC-24 est le seul signe extérieur d'une refonte pourtant totale de l'équipage mobile du V6 Maserati Biturbo. Vérifiez bien sa présence si on vous propose une Racing, car cette inscription est quand même assez difficile à falsifier.
Résultat de tout ce travail pour le moteur Racing : 285 cv pour 2 litres de cylindrée, donc une nette progression avec 40 cv gagnés par rapport à la 2.24v qui, avec ses 245 cv détennait pourtant déjà le record de rendement 2 litres de série de l’époque. Ce fabuleux moteur Racing connaitra d’autres évolutions avec 305 puis 315 cv sur la Barchetta de course puis 306 cv sur la Ghibli II et même jusqu’à 330 cv sur la Ghibli Cup (en 1996) qui gardera le record de puissance d’un 2 litres de série jusqu’en 2014 (18 ans, c’est fou !) où il sera finalement détrôné par un moteur AMG, mais avec des technologies turbo et gestion électronique qui auront beaucoup évolué.
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Re: La Racing
Je ne taris pas d’éloges sur ce moteur « né Racing » qui équipera toutes les nouvelles Maserati 2 litres des années 90 (Ghibli II, Quattroporte IV) parce que c'est un véritable moteur de course, aussi puissant que fiable. Un exemple : aucun moteur n’a cassé durant les deux saisons de Ghibli Open Cup 1995-1996 qui étaient pourtant apprement disputées avec plusieurs anciens pilotes de Formule 1. En effet, si la voiture « Racing » ne connut pas la course, le moteur « Racing » dans ses évolutions réalisa la vocation inscrite dans son nom et fut engagé en compétition monomarque (Barchetta en 1992-1993 puis Ghibli Open Cup en 1995 et 1996).
Le moteur « Racing » dans la voiture « Racing » (cliquez sur l'image pour l'avoir en entier) :
Les échangeurs restent devant le radiateur d’eau comme depuis la Biturbo Si de 1986. Ils glisseront sous les phares dans la Ghibli II qui va succéder à la Racing.
A noter que malgré les grosses différences de vilebrequin – bielles – pistons, l’alésage et la course de la Racing étaient les mêmes que sur la 2.24v avec des moteur hypercarrés (alésage 82, course courte à 63.5) et une cylindrée de 1996 cc dans les deux cas. Le taux de compression à 7.6 : 1 était identique également dans les deux cas.
Le moteur « Racing » dans la voiture « Racing » (cliquez sur l'image pour l'avoir en entier) :
Les échangeurs restent devant le radiateur d’eau comme depuis la Biturbo Si de 1986. Ils glisseront sous les phares dans la Ghibli II qui va succéder à la Racing.
A noter que malgré les grosses différences de vilebrequin – bielles – pistons, l’alésage et la course de la Racing étaient les mêmes que sur la 2.24v avec des moteur hypercarrés (alésage 82, course courte à 63.5) et une cylindrée de 1996 cc dans les deux cas. Le taux de compression à 7.6 : 1 était identique également dans les deux cas.
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Re: La Racing
L’intérieur de la Racing est celui des 2.24v mais avec deux particularités :
- sièges full cuir et non plus alcantara sur les côtés
- boiseries de tableau de bord et de portières présentes mais peintes en un noir mat assez soyeux (précision de l'excellent Dom3200)
Le nom Maserati est élégamment gravé dans le bois peint devant le passager :
La boite est la Getrag 5 vitesses (1ière en avant) comme la 2.24v phase 2 :
L’immuable horloge ovale Lassale continue d’émettre son rayon doré dans cet univers sérieux. Le bois apparent persiste sur le volant, le pommeau de levier de vitesses et le levier de frein à main (cliquez sur l'image):
- sièges full cuir et non plus alcantara sur les côtés
- boiseries de tableau de bord et de portières présentes mais peintes en un noir mat assez soyeux (précision de l'excellent Dom3200)
Le nom Maserati est élégamment gravé dans le bois peint devant le passager :
La boite est la Getrag 5 vitesses (1ière en avant) comme la 2.24v phase 2 :
L’immuable horloge ovale Lassale continue d’émettre son rayon doré dans cet univers sérieux. Le bois apparent persiste sur le volant, le pommeau de levier de vitesses et le levier de frein à main (cliquez sur l'image):
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Re: La Racing
Celle de Raph en pleine action sous la pluie :
L’une des Biturbo les plus désirables, exclusives et abouties. En tout cas la meilleure deux litres de l’époque sans discussion possible. Aucune autre deux litres 4 places n’atteignait en 1991 les 250 Km/h !
J'adore !
L’une des Biturbo les plus désirables, exclusives et abouties. En tout cas la meilleure deux litres de l’époque sans discussion possible. Aucune autre deux litres 4 places n’atteignait en 1991 les 250 Km/h !
J'adore !
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Re: La Racing
Encore un super article.
Finalement c'est mieux que les livres, car j'apprends petit à petit au lieu de vouloir tout lire en une fois.
J'arriverai peut être à mieux retenir...
Finalement c'est mieux que les livres, car j'apprends petit à petit au lieu de vouloir tout lire en une fois.
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3200GT Boîte Manu Giallo Granturismo
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Re: La Racing
Grazie mille Maseramo tout à fait comme Joeley, j'ai redécouvert dans ton article des choses que je savais et que j'avais pourtant complètement oubliées : le bandeau cuir dans l'habitacle, et l'appellation complète 2.24v Racing.
A propos de ce modèle, j'ai un doute : il me semble que l'immatriculation France est compliquée car, comme tu l'indiques, ce modèle n'a jamais été vendu dans notre contrée. Du coup, pour un possible acheteur, je me demande s'il ne serait pas nécessaire de passer par une RTI (réception à titre isolé).
A propos de ce modèle, j'ai un doute : il me semble que l'immatriculation France est compliquée car, comme tu l'indiques, ce modèle n'a jamais été vendu dans notre contrée. Du coup, pour un possible acheteur, je me demande s'il ne serait pas nécessaire de passer par une RTI (réception à titre isolé).
Ghibli II 2,8 GT - 1998 - Blu Nettuno
3200 GTA Assetto Corsa - 2002 - Blu Nettuno
ex-3200 GT - 1999 - Grigio Touring
ex-Gransport 10th Anniversary - 2007 - Nero Carbonio
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Re: La Racing
Merci Maseramo pour ce bel article
J apporte juste une toute petite correction : les bandeaux du tdb et portes ne sont pas en cuir mais bien en bois avec une peinture mat "graphite" assez soyeuse donc effet cuir si on veut, mais bois en dessous
Pour compléter j ai un petit livret assez artisanal qui était visiblement livré avec la voiture. Voici quelques photos choisies. Je ne met pas toutes les pages, on y retrouve aussi les descriptifs de l equipage, des suspensions pilotées et du différentiel Ranger.. Si vous voulez les autres dites moi...
Maseramo saura certainement nous dire qui essayait cette Racing
Quelques précisions sur l immat française : pour la mienne le 1er (et seul) propriétaire l avait acquise neuve en Italie, l a gardée en plaques italiennes avant de la passer en plaques Françaises probablement vers 2000/2001. Il semble que l administration se basait sur la 2.24v classique. C est une 11cv fiscaux, le type d3 est "non défini" et c est une vraie 5 places hallucinant
J apporte juste une toute petite correction : les bandeaux du tdb et portes ne sont pas en cuir mais bien en bois avec une peinture mat "graphite" assez soyeuse donc effet cuir si on veut, mais bois en dessous
Pour compléter j ai un petit livret assez artisanal qui était visiblement livré avec la voiture. Voici quelques photos choisies. Je ne met pas toutes les pages, on y retrouve aussi les descriptifs de l equipage, des suspensions pilotées et du différentiel Ranger.. Si vous voulez les autres dites moi...
Maseramo saura certainement nous dire qui essayait cette Racing
Quelques précisions sur l immat française : pour la mienne le 1er (et seul) propriétaire l avait acquise neuve en Italie, l a gardée en plaques italiennes avant de la passer en plaques Françaises probablement vers 2000/2001. Il semble que l administration se basait sur la 2.24v classique. C est une 11cv fiscaux, le type d3 est "non défini" et c est une vraie 5 places hallucinant
3200 GT Juil 2001 / RACING Nov 1991
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Re: La Racing
Merci les amis pour vos messages et grand merci Dom3200 pour tes documents et ta correction : c'est hyper intéressant cette info sur le bois peint dans la Racing. Je porte ta correction dans l'article en te citant.
N'hésitez pas chers lecteurs à apporter des corrections. C'est une richesse de le faire, ça nous enrichit et ça enrichit Maseratitude.
le Maseratisme est un sujet tellement vaste, on en apprend tous les jours !
Je pense que c'est l'ancien pilote Giancarlo Baghetti qui essaie la Racing sur circuit et contre braque. Je dois voir Philippe Murari à Modene dans quelques jours et je lui demanderai confirmation. Après sa carrière de pilote, Giancarlo Baghetti a eu une activité de journaliste auto à la télévision italienne et dans la presse auto.
N'hésitez pas chers lecteurs à apporter des corrections. C'est une richesse de le faire, ça nous enrichit et ça enrichit Maseratitude.
le Maseratisme est un sujet tellement vaste, on en apprend tous les jours !
Je pense que c'est l'ancien pilote Giancarlo Baghetti qui essaie la Racing sur circuit et contre braque. Je dois voir Philippe Murari à Modene dans quelques jours et je lui demanderai confirmation. Après sa carrière de pilote, Giancarlo Baghetti a eu une activité de journaliste auto à la télévision italienne et dans la presse auto.
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Re: La Racing
Merci Alido pour ce fil (encore un) très intéressant.
La Racing est vraiment une voiture très désirable, rare et extrêmement performante pour son époque avec ce moteur fabuleux.
Directement dérivée, il y a aussi la 222.4v, avec une cylindrée augmentée à 2.8 au lieu du 2.0, un moteur montant un peu moins dans les tours mais un plus gros couple pour une conduite en principe un peu plus coulée...
Peut-être ton prochain fil?
La Racing est vraiment une voiture très désirable, rare et extrêmement performante pour son époque avec ce moteur fabuleux.
Directement dérivée, il y a aussi la 222.4v, avec une cylindrée augmentée à 2.8 au lieu du 2.0, un moteur montant un peu moins dans les tours mais un plus gros couple pour une conduite en principe un peu plus coulée...
Peut-être ton prochain fil?
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Re: La Racing
Super tes documents Dom3200. Ah si tu peux scanner le reste, ce serait top. On aurait le livret officiel Racing
La photo du moteur semble être celle officielle des 2.24v. Il faudrait voir le banc droit pour repérer l'inscription Racing, seule différence externe.
La photo du moteur semble être celle officielle des 2.24v. Il faudrait voir le banc droit pour repérer l'inscription Racing, seule différence externe.
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Re: La Racing
Froggie a écrit :Merci Alido pour ce fil (encore un) très intéressant.
La Racing est vraiment une voiture très désirable, rare et extrêmement performante pour son époque avec ce moteur fabuleux.
Directement dérivée, il y a aussi la 222.4v, avec une cylindrée augmentée à 2.8 au lieu du 2.0, un moteur montant un peu moins dans les tours mais un plus gros couple pour une conduite en principe un peu plus coulée...
Peut-être ton prochain fil?
Ciao Froggie, merci pour ton message. Tu peux retrouver la 222 4v dans l'article sur les 222 car c'est l'ultime des 5 modèles de 222 (222, 222 E, 222 SE, 222 SR, 222 4v) :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=9791
La Racing (en 2 litres mais équipage mobile forgé allégé) et la 2.28v (en 2.8 litres mais équipage mobile classique) ont la même carrosserie et la même puissance (285 cv, on trouve parfois 283 cv pour la Racing comme dans les documents de Dom3200).
Effectivement Gianni, la Racing était réservée à l'Italie et la 222 4v pour l'exportation. Pour immatriculer une Racing en France, il faut une procédure spéciale.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: La Racing
Un excellent comparatif (en 2011 par Toubab) des équipages mobiles 2.24v et Racing :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... ing+222+4v
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... ing+222+4v
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: La Racing
Allez la suite du livret baroque. Dans mon 1er post les photos étaient inversée. Vous aviez la couv et 8ntro en bas, 3e le moteur puis la fin : sorte de poster de l essais (allez Maseramo dis nous qui c est ) et fiches techniques et homologation en fin de livret.
Voici le milieu, j espère dans l ordre
Précision il ne s agit pas du livre de bord, qui est sur un format plus standard. Le livret bleu est plus un document marketing je dirais, avec un côté baroque sur le papier utilisé et les attachés vissees
Je mets aussi le livret de bord
Voici le milieu, j espère dans l ordre
Précision il ne s agit pas du livre de bord, qui est sur un format plus standard. Le livret bleu est plus un document marketing je dirais, avec un côté baroque sur le papier utilisé et les attachés vissees
Je mets aussi le livret de bord
3200 GT Juil 2001 / RACING Nov 1991
- Cedfred
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Re: La Racing
Merci pour ce bel article Alido !
… quand je pense que je n’ai pas encore essayé celle de Dominique !
Faut qu’on se fasse un essai comparatif avec la Ghibli!
… quand je pense que je n’ai pas encore essayé celle de Dominique !
Faut qu’on se fasse un essai comparatif avec la Ghibli!
Spyder biturbo 2.8 de 1991 - Primatist de 1997 - 3200 GT de 2001
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Re: La Racing
Ciao Cedfred merci pour ton message.
En 2013, Barth propriétaire d'une 222 4v rouge avait essayé la Racing noire de Raph et inversement. Voici leurs avis qui concordent.
AVIS DE BARTH
Le weekend dernier, avec Raph, nous avons échangé nos autos le temps d'un trajet entre l'hôtel et Magny-Cours, soit environ 40km.
Au premier abord, hormis la couleur, ces deux voitures sont quasiment identiques, mis à part le moteur évidement. Je dis quasiment, car le dessin du dossier de la banquette arrière est légèrement différent d'une voiture à l'autre et au lieu des plaquettes bois à l'intérieur de la 222 4v, il y a des plaquettes laquées gris anthracite sur la Racing.
Le comportement est sensiblement identique. Compte tenu du fait que sur les deux voitures les amortisseur sont d'origine (soit presque 20 ans) il est difficile d'être précis et objectif.
Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que Maserati se soit vraiment cassé la tête à l'époque. Une Racing pour le marché italien en 2.0L 24S et une 222 4v pour l'export en 2.8L 24S... La base doit être la même à un chouia prêt.
En revanche, la conduite de ces deux voitures est complétement différente. Si la 222 4v marche au couple en dessous de 3500 trs/mn et procure une poussée franche et puissante, la Racing marche très très fort à partir de 4000 trs/mn. Ces 283cv sont agressifs et puissants et vous collent dans le fond du siège. Si on reste dans les tours, les reprises sont incroyables.
Avec la 222 4v il n'est pas nécessaire de tomber un rapport alors qu'avec la Racing il le faut pour être dans les tours.
Je suppose que les différence de conduite sont sensiblement les mêmes qu'entre les Ghibli 2.0L et les Ghibli 2.8L.
Ces deux voitures sont très attachantes et rares aussi bien l'une que l'autre. Si il fallait choisir entre les deux je serais bien incapable de le faire.
AVIS DE RAPH
Barth a très bien résumé ces deux autos. Je pense effectivement que les autos sont quasi identiques. La finition bois sur la 222 4V est vraiment magnifique et donne un aspect plus cossu, tandis que la Racing joue la carte de la sportivité.
Niveau conduite, là ou la 222 m'a le plus impressionné c'est en sortie de virage sur les petites routes de campagne qu'il y avait entre l’hôtel et le circuit. Même à bas régime, le 2.8 reprend avec vigueur sans même le solliciter. Dans la même situation le 2.0 sans pour autant donner d’accoups a un caractère plus creux.
Par contre une fois dans la bonne plage de régime j'ai l'impression que la Racing a même un peu plus de pêche.
A l'usage lorsque Barth me devançait avec sa 222 4V et qu'il faisait quelques relances toniques il partait systématiquement le temps que je tombe un rapport. Ensuite les deux autos faisaient jeu égal, il me semblait même revenir très légèrement sur Barth. Mais c'est pas évident à dire sur route ouverte, du fait qu'on ne sait pas comment le copain roule.
Pour pouvoir parfaitement suivre la 222, il faudrait tout le temps être sur le qui vive sur le bon rapport et être prêt à bondir.
En tout cas, ces "supers Biturbo" ont des performances très proche des Ghibli.
Malheureusement les photos ont été perdues lors de la faillite de l'hébergeur Hosting Pics :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... +et+Racing
En 2013, Barth propriétaire d'une 222 4v rouge avait essayé la Racing noire de Raph et inversement. Voici leurs avis qui concordent.
AVIS DE BARTH
Le weekend dernier, avec Raph, nous avons échangé nos autos le temps d'un trajet entre l'hôtel et Magny-Cours, soit environ 40km.
Au premier abord, hormis la couleur, ces deux voitures sont quasiment identiques, mis à part le moteur évidement. Je dis quasiment, car le dessin du dossier de la banquette arrière est légèrement différent d'une voiture à l'autre et au lieu des plaquettes bois à l'intérieur de la 222 4v, il y a des plaquettes laquées gris anthracite sur la Racing.
Le comportement est sensiblement identique. Compte tenu du fait que sur les deux voitures les amortisseur sont d'origine (soit presque 20 ans) il est difficile d'être précis et objectif.
Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que Maserati se soit vraiment cassé la tête à l'époque. Une Racing pour le marché italien en 2.0L 24S et une 222 4v pour l'export en 2.8L 24S... La base doit être la même à un chouia prêt.
En revanche, la conduite de ces deux voitures est complétement différente. Si la 222 4v marche au couple en dessous de 3500 trs/mn et procure une poussée franche et puissante, la Racing marche très très fort à partir de 4000 trs/mn. Ces 283cv sont agressifs et puissants et vous collent dans le fond du siège. Si on reste dans les tours, les reprises sont incroyables.
Avec la 222 4v il n'est pas nécessaire de tomber un rapport alors qu'avec la Racing il le faut pour être dans les tours.
Je suppose que les différence de conduite sont sensiblement les mêmes qu'entre les Ghibli 2.0L et les Ghibli 2.8L.
Ces deux voitures sont très attachantes et rares aussi bien l'une que l'autre. Si il fallait choisir entre les deux je serais bien incapable de le faire.
AVIS DE RAPH
Barth a très bien résumé ces deux autos. Je pense effectivement que les autos sont quasi identiques. La finition bois sur la 222 4V est vraiment magnifique et donne un aspect plus cossu, tandis que la Racing joue la carte de la sportivité.
Niveau conduite, là ou la 222 m'a le plus impressionné c'est en sortie de virage sur les petites routes de campagne qu'il y avait entre l’hôtel et le circuit. Même à bas régime, le 2.8 reprend avec vigueur sans même le solliciter. Dans la même situation le 2.0 sans pour autant donner d’accoups a un caractère plus creux.
Par contre une fois dans la bonne plage de régime j'ai l'impression que la Racing a même un peu plus de pêche.
A l'usage lorsque Barth me devançait avec sa 222 4V et qu'il faisait quelques relances toniques il partait systématiquement le temps que je tombe un rapport. Ensuite les deux autos faisaient jeu égal, il me semblait même revenir très légèrement sur Barth. Mais c'est pas évident à dire sur route ouverte, du fait qu'on ne sait pas comment le copain roule.
Pour pouvoir parfaitement suivre la 222, il faudrait tout le temps être sur le qui vive sur le bon rapport et être prêt à bondir.
En tout cas, ces "supers Biturbo" ont des performances très proche des Ghibli.
Malheureusement les photos ont été perdues lors de la faillite de l'hébergeur Hosting Pics :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.p ... +et+Racing
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: La Racing
Ces deux commentaires sont vraiment intéressants.
En résumé ça donne : une Racing avec laquelle on tombe un rapport pousse encore un poil plus fort qu'une 222 4v !
Ce qui est dingue, c'est qu'on compare une voiture de 2 litres avec quasiment la même en 2.8 litres, et pas un 2.8 litres castré ! C'est pas rien 0.8 litres de différence. Pour vous dire à quel point ce moteur Racing est une merveille !
En résumé ça donne : une Racing avec laquelle on tombe un rapport pousse encore un poil plus fort qu'une 222 4v !
Ce qui est dingue, c'est qu'on compare une voiture de 2 litres avec quasiment la même en 2.8 litres, et pas un 2.8 litres castré ! C'est pas rien 0.8 litres de différence. Pour vous dire à quel point ce moteur Racing est une merveille !
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Re: La Racing
Cedric on se fait ça juste après ma distri à l automne
3200 GT Juil 2001 / RACING Nov 1991