Les perles du net

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De la Shamal naquit la Ghibli II

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Le gros turbo KKK est tout à fait à l’arrière de la Merak turbo :

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Gianni Agnelli avec sa Maserati 5000GT Pininfarina (exemplaire unique) qui lui fut livré à Turin par Ermanno Cozza :

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Après l’aspiration dans la ligne droite, faut résister au freinage, le plus tardif possible !

[JM-GT]

Punaise, le niveau de sécurité à l'époque était minimaliste. Ces types étaient de véritables gladiateurs

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Ciao JM-GT, oui c’était assez fou. Les vitesses en ligne droite étaient déjà très élevées (270 km/h en A6GCM de 2 litres) mais il fallait sacrément ralentir avant les courbes car les vitesses de passage en virages étaient assez faibles (pneus très étroits, centre de gravité haut avec le pilote assi au dessus de l’arbre de transmission et équilibre moyen sur A6GCM qui avait la boîte de vitesses accolée au moteur). Ça s’améliorera sur la 250F qui suivit et qui avait la boîte accolée au différentiel arrière et, sur certaines versions, l’axe du moteur décalé de 6 degrés ce qui permettait de faire passer l’arbre de transmission sur le côté gauche du pilote qui pouvait être assi plus bas. Mais tous ces bolides (près de 300 km/h en 250F) glissaient quand même beaucoup en virage. Les pilotes à la limite contrebraquaient parfois 3 ou 4 fois dans le même virage ! C’étaient de vrais funambules avec une notion instinctive (plus rapide que la conscience) de l’équilibre de l’auto à la limite. S’ils perdaient l’équilibre, c’était la catastrophe : en polo, sans ceinture de sécurité, sans arceau au dessus de la tête … c’étaient des trompe la mort ces pilotes qui avaient développé des instincts incroyables. Je me souviens de Jean Behra qui disait que lors de tonneaux en barquette 450S, il s’efforçait de plonger dans le cockpit quand la voiture était à l’envers et de s’éjecter quand elle était à l’endroit, ce qui arriva. Il s’en sortit cette fois là (reconnaissance des Mille Miglia 1957) avec un bras cassé, seulement !

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Fangio sur 250F :

En polo à près de 300 km/h ! Vous remarquerez au cou la paire de lunettes de rechange, indispensable en cas de bris des premiers verres par gravillon (essayez de rester les yeux ouverts sans lunettes à 300 km/h ! Impossible !).

[maseramo]

Ghibli est un vent du désert ! Je crois que c’est une image virtuelle mais ça va bien à la Ghibli II, cette tenue « Paris-Dakar » :

Le gars qui a fait ça s’y connaît, les passages de roues arrière sont un peu obliques comme sur la Shamal et sur le dessin originel de Marcello Gandini pour la Ghibli II, mais cela lui fut refusé par De Tomaso qui souhaitait un dessin plus consensuel.

[CBi]

En polo à près de 300 km/h ! Vous remarquerez au cou la paire de lunettes de rechange, indispensable en cas de bris des premiers verres par gravillon (essayez de rester les yeux ouverts sans lunettes à 300 km/h ! Impossible !).

Le changement de lunettes à 300 km/h, ça doit être assez sportif aussi

[JM-GT]

Ciao JM-GT, oui c’était assez fou. Les vitesses en ligne droite étaient déjà très élevées (270 km/h en A6GCM de 2 litres) mais il fallait sacrément ralentir avant les courbes car les vitesses de passage en virages étaient assez faibles (pneus très étroits, centre de gravité haut avec le pilote assi au dessus de l’arbre de transmission et équilibre moyen sur A6GCM qui avait la boîte de vitesses accolée au moteur). Ça s’améliorera sur la 250F qui suivit et qui avait la boîte accolée au différentiel arrière et, sur certaines versions, l’axe du moteur décalé de 6 degrés ce qui permettait de faire passer l’arbre de transmission sur le côté gauche du pilote qui pouvait être assi plus bas. Mais tous ces bolides (près de 300 km/h en 250F) glissaient quand même beaucoup en virage. Les pilotes à la limite contrebraquaient parfois 3 ou 4 fois dans le même virage ! C’étaient de vrais funambules avec une notion instinctive (plus rapide que la conscience) de l’équilibre de l’auto à la limite. S’ils perdaient l’équilibre, c’était la catastrophe : en polo, sans ceinture de sécurité, sans arceau au dessus de la tête … c’étaient des trompe la mort ces pilotes qui avaient développé des instincts incroyables. Je me souviens de Jean Behra qui disait que lors de tonneaux en barquette 450S, il s’efforçait de plonger dans le cockpit quand la voiture était à l’envers et de s’éjecter quand elle était à l’endroit, ce qui arriva. Il s’en sortit cette fois là (reconnaissance des Mille Miglia 1957) avec un bras cassé, seulement !

Merci Maseramo, tu es une véritable bible de l'histoire automobile, c'est toujours un plaisir de te lire !
Tu nous tires tous vers le haut

[maseramo]

Salve amici. Oh c’est juste le plaisir de partager ce que j’ai entendu, lu et trouvé au cours des années (qui commencent à chiffrer !). Une envie aussi de contribuer un peu à ce que le passé ne tombe pas dans l’oubli, à ce que ces héros d’il y a 50, 60, 70 ans ne meurent pas deux fois, de leur vraie mort puis de l’oubli. Mais avec internet on vit une époque formidable pour ça. Des tas de passionnés publient leur vieilles photos et aussi en alternance des photos récentes de Maserati neuves ou presque. C’est l’esprit de ce post.

Les pilotes sus cités ont remporté en se relayant (7h45 de course) les 1000 km du Nurburgring 1956 sur cette Maserati 300S. Sur la photo c’est Stirling Moss au volant avec son éternel casque tout blanc. La 300S a l’échappement latéral gauche superposé comme l’A6GCS de 2 litres qu’elle remplace.


Haie d’honneur de MC20 !

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Belle devant :

Belle derrière :

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250F, whaou !!!