Actualités de la marque

[SMART]

En même temps, c'est toujours 10 fois plus que la production des de la belle époque

[plm]

En même temps, c'est toujours 10 fois plus que la production des de la belle époque

Bien sur, mais à cette époque (fin 60, début 70), les "trois grands", Ferrari, Maserati et Lambo, fabriquaient aussi
chacun entre 250 et 400 voitures par an. Juste avant la crise pétrolière. Et sortaient une vraie nouveauté tous les 2 ans au minimum.

[CBi]

ce qui n'est plus si loin de Lambo et Ferrari (en gros 10000/an)

C'est là que le bât blesse. Ferrari approche les 5,9 milliards d'€ de CA avec 14000 voitures en 2023, quand Maserati arrive difficilement à 2 milliards avec 10-12000 unités = en moyenne, chaque véhicule de Maranello est donc vendu plus de 2 fois plus cher qu'une Maserati et fait environ 2 fois plus de marge en pourcentage = pour générer la même marge que Ferrari, il faut à Maserati plus de 50000 unités. Le calcul de Marchione n'était pas si faux. Le problème, c'est comment y arriver.

[gemini]

Ils espèrent pouvoir vendre une grande quantité de grecale folgore en 2024. Mais je crains que la concurrence soit rude, surtout pour un prix de départ de + de 120k€.
Une lotus eletre ou la nouvelle porsche macan annoncée fin du mois sont proposées bien moins chères, plus puissantes, et avec une technologie plus avancée (en tout cas pour ce qui est de la vitesse de charge, du simple au double).

Ca ne va pas être simple. Et on ne prend même pas en compte la vitesse de dépréciation (maserati et porsche sont champions, chacun d'un coté du spectre, au désavantage des italiens bien entendu )

[SMART]

chaque véhicule de Maranello est donc vendu plus de 2 fois plus cher qu'une Maserati et fait environ 2 fois plus de marge en pourcentage = pour générer la même marge que Ferrari, il faut à Maserati plus de 50000 unités. Le calcul de Marchione n'était pas si faux. Le problème, c'est comment y arriver.

Hum, équation probablement sans solution... Le vendre moins cher pour vendre plus, c'était d'ailleurs déjà le pari de De Tomaso...

Ferrari est tout seul sur son créneau alors qu'à l'étage du dessous Maserati a des tas de concurrents et le client, l'embarras du choix.

A ce petit jeu, le bon élève c'est sans doute Lambo qui a su profiter habilement de son mentor pour se développer sans pour autant compromettre son image.

[Gianni]

J’ai également du mal à croire à une réussite de Maserati par le volume… D’autres marques premium le font ou le feront mieux que Maserati, y compris au sein de Stellantis (Alfa, DS, Lancia qui doit réapparaître…). Et puis, quitte à avoir autant de marques, autant faire en sorte que l’une d’elles se distingue par autre chose que du volume. Outre la MC20, cela pourrait donc inciter à sortir une QP encore plus exclusive que le futur-ex projet QP7, et à tirer vers le haut la gamme GT. Et donc signifier le non-remplacement à terme du Grecale, à l’instar de la Ghibli III. Quant au Levante, inutile de le tirer vers le haut, il y a déjà le Cybertruck de Tesla

[CBi]

Effectivement, le Grecale dont on peut souhaiter le succès est presque incongru si la voie choisie est un positionnement de type Bentley. Le constructeur britannique est sans doute une cible plus réaliste que Ferrari = 3.4 milliards de CA et 15000 voitures produites en 2022, avec un succès financier basé sur une large offre de personnalisation "fuori serie".
On revient donc au point de départ de la discussion = quel contenu pour que la future Quattroporte soit au niveau ?

[SMART]

Le problème fondamental de l'Europe, c'est qu'il y a trop de constructeurs (et trop de marques) pour le marché.

On est dans la configuration de la France des années 60 avec Panhard, Simca, Renault, Peugeot, Citroen.

La solution sera sans doute la même, fusion, acquisition, disparition...

[Froggie]

Le camembert marketing de la page précédente est de la bouillie pour chats.
Incroyable quand même que depuis l'acquisition de Maserati, Stellantis n'ait pas réussi à définir une politique gagnante pour Maserati et ne lui en ait pas donné les moyens. Et ça dure/dur!
VAG se débrouille beaucoup mieux avec ses marques de prestige, pas la peine de les nommer... Et c'est gagnant/gagnant, pour le groupe et pour ces marques

[CBi]

Ça ne s'améliore pas = chômage partiel pour 220 ouvriers de Maserati à Modena.

La nouvelle a fait les titres des quotidiens italiens il y a quelques jours = après l'annonce par le groupe Stellantis du manque de charge l'usine Mirafiori de Turin, c'est maintenant à Modène qu'environ 200 travailleurs seront mis en chômage partiel pendant trois semaines, à partir du 29 Janvier au 17 février. Apparemment en cause, la chute brutale des ventes de MC20 sur les derniers mois de l'année en Chine.

Incompréhension du syndicat Fiom Cgil qui invite le Trident à expliquer pourquoi "en quelques jours, de la nécessité de produire davantage en faisant des heures supplémentaires nous sommes passés à la demande de chômage partiel, pour une durée rarement atteinte ces dernières années". "C'est désormais aux travailleurs de Modène qu'on demande de s'installer temporairement à Turin ou ailleurs s'ils ne veulent pas accepter d'indemnités de licenciement. Maserati nous doit des explications, elle doit des explications et des certitudes d'emploi aux travailleurs", conclut la Fiom -Cgil de Modène.

En parallèle, (ou en conséquence ?), on annonce l'arrivée de Giovanni Perosino, nouveau directeur marketing mondial de Maserati . L'équipe de direction de la marque Trident s'enrichit ainsi d'une nouvelle figure qui entretient un lien fort avec le monde automobile, avec une carrière internationale de plus de vingt ans dans le secteur. Entré chez Lancia en 2001, il a fini au poste de vice-président de FCA en charge de la communication marketing sous la direction de Sergio Marchionne, avant de rejoindre VAG de 2010 à 2019, en particulier, en tant que directeur commercial de Lamborghini, où il a refondé le marketing et les ventes.
Depuis 2019, il était Chief Marketing Officer de la compagnie aérienne ITA Airways.

Côté bonne nouvelle, Stellantis a dévoilé hier la plateforme STLA Large, sa toute nouvelle plateforme BEV, conçue pour l'électrique mais flexible pour permettre une utilisation en propulsion thermique ou hybride.
Elle constitue la base d'une large gamme de futurs véhicules pour les marchés mondiaux des segments D et E = utilisée dans un premier temps sur le marché nord-américain pour les marques Dodge et Jeep, suivis par d'autres marques telles qu'Alfa Romeo, Chrysler et Maserati. Huit véhicules seront lancés entre 2024 et 2026.
Stellantis annonce un nouveau niveau de performance pour le segment, pour la puissance embarquée, l’efficacité de charge et les qualités dynamiques. L'objectif annoncé en propulsion électrique est 800 km d'autonomie et 4,5 kWh par minute de charge rapide.

[CBi]

Le site de news automobiles Automotive News Europe confirme la suspension du projet Quattroporte Folgore, lié au besoin de "ne prendre aucun risque sur le niveau de performance de la voiture" d'après un responsable de la marque. L'article indique 175 000 € comme prix cible pour la QP VII, ce qui la mettrait environ à mi-chemin entre une Porsche Panamera et une Bentley Flying Spur.

[Froggie]

Très mauvais signal, un de plus...
Déjà la Panamera et la Flying Spur sont des hybrides, pas des tout électrique.
Le choix stratégique Folgore tout électrique est une erreur amha.
Les ventes d'EV commencent à patiner, et la suppression progressive des subventions va leur porter un coup dur...

[CBi]

A voir... Les forts malus sur les thermiques sont des subventions à l'envers, et pas sûr que les hybrides y échappent.
Par ailleurs, avec 800km d'autonomie et 5 à 10mn pour recharger l'équivalent de 100km, le silence de fonctionnement, l'usure mécanique et l'entretien réduits, les avantages qui restent en faveur du thermique ne sont pas légion.
A mon avis, la généralisation de l'électrique est encore utopique, mais elle fait sens pour les très grosses et très petites voitures.

[gemini]

Aussi un peu de cet avis, il y a de fortes chances que l'électricité prenne de plus en plus de place dans les gros gabaris statutaires.
D'ailleurs Rolls a sorti sa spectre (full ev) il y a peu, et ça me semble être personnellement l'évolution tout à fait logique de cette marque.

Bentley prévoit son ev pour l'année prochaine, et si la panamera reste en hybride, c'est parce que la taycan (+/- sporturismo) est à coté et cette dernière dépasse déjà la panamera en volume de vente.

Le problème de l'autonomie n'en est pas vraiment hein à partir du moment où la recharge peut se faire chez soit ou au travail (ce qui doit être possible pour la majorité des gens achetant ce genre de véhicule en neuf).

Autant pour une voiture plaisir, le moteur thermique en distille plus justement du plaisir (quoi qu'avec la course à l'armement et des puissances de plus en plus folles avec des moteurs de plus en plus lisse, on se rapproche de la sensation des EV), autant pour un outil du quotidien, la voiture à pile c'est sympa quand même (bon, certes, on est fortement aidé par l'aspect fiscal de la chose pour le moment, ça aide).

[Froggie]

Vous avez peut-être raison, espérons-le, pour la marque.
D'accord avec vous pour le créneau petite voiture de ville, à voir tout de même en fonction des prix (achat et remplacement des batteries) et des subventions.
Le créneau des voitures hdg, utilisées plus épisodiquement et/ou trajets intercity, et entre hôtel de maître et résidence(s) secondaire(s) est peut-être aussi valide si l'autonomie est effectivement au rendez-vous.
A suivre...

[CBi]

Ça bouge chez Maserati, puisqu'après la nomination d'un nouveau directeur marketing monde, c'est maintenant la direction commerciale monde qui est confiée à Luca Delfino.
Une très bonne nouvelle, sur la base de l'excellent souvenir que Delfino a laissé à Tokyo quand il était Directeur Commercial de la zone Asie hors Chine.

Entré chez Maserati en 2007, il a été successivement aux commandes du SAV Amérique Nord, de la zone Asie hors Chine, de la zone Europe, et du programme Fuorie Serie.

[SMART]

Par ailleurs, avec 800km d'autonomie et 5 à 10mn pour recharger l'équivalent de 100km, le silence de fonctionnement, l'usure mécanique et l'entretien réduits, les avantages qui restent en faveur du thermique ne sont pas légion.

Mouais...

- Le silence de fonctionnement ne me semble pas un argument dans la mesure où le bruit des voitures thermiques est avant tout marketing. On pourrait faire des voitures extrêmement silencieuses si... les clients le voulaient

- L'usure mécanique et l'entretien, attendons de voir quand nous aurons des dizaines de millions de voitures de plus de cinq ou dix ans dans la nature...

- les 5 à 10mn pour recharger l'équivalent de 100km imposent de couvrir le territoire de bornes de très hautes puissances (300-400Kw) et pour alimenter des millions de voitures avec cette puissance il faudra construire et rénover (et accessoirement financer) des dizaines de centrales nucléaires et les réseaux.

Tout cela pour dire que la probabilité pour que ce truc fasse pchittttt me semble très élevée.

[Froggie]

D'accord avec SMART.
Les points technologiques les plus incertains amha sont:
- l'autonomie (pas sûr du tout que les recherches dans ce sens soient couronnées de succès, et à prix raisonnable),
- la capacité à remplacer en volume les batteries qui deviendront HS (matières premières et monopoles) surtout si la flotte des véhicules augmente, et
- le besoin de renforcer considérablement le réseau électrique.

[CBi]

David Grasso rassure sur Maserati
C'est ainsi que la Gazetta di Modena titre son article suite à la table ronde entre le PDG de l'entreprise et les syndicats jeudi. Le PDG a aussi donné une interview à La Repubblica = il y affirme que la situation de Maserati reviendra à la normale au second semestre 2024. Il confirme aussi le nouveau calendrier pour la future Quattroporte Folgore = 2028, tout en insistant sur «l' objectif de devenir la première marque de luxe totalement zéro émission d'ici 2028, avec deux ans d'avance sur nos plans précédents». On va donc voir les lancements de la GranCabrio Folgore avant la fin de l'année, la MC20 Folgore en 2025 et probablement la Levante électrique en 2027.

En attendant, les syndicats continuent de s'inquiéter du plan de charge, apparemment actuellement complètement à zéro pour l'usine de Modena à l'exception des 140 ouvriers de l'atelier Fuori Serie, et demandent des garanties sur l'avenir du centre de R&D de la marque.


Autre annonce de cette semaine décidément riche = l'arrêt du partenariat vieux de 11 ans entre Maserati et le navigateur italien Giovanni Soldini, qui se tourne vers Ferrari pour le sponsorship et la conception de son futur bateau.

[CBi]

La réorganisation continue = la Corriere della Sera de jeudi dernier se fait l'écho de l'annonce de l'arrêt définitif de la production du Levante à Mirafiori, le 31 mars. Resteraient donc uniquement à l'usine turinoise la GranTurismo et la GranCabrio. "Sur les 33 Maserati actuellement produites par jour - prévient Luigi Paone (du syndicat Uilm Torino) - 25 sont des Levante ; l'arrêt, en réalité, ramène presque à zéro la production du Trident à Mirafiori", alors qu'on annonce le chômage pour 2260 employés du site, dont 1009 employés à la production du Levante.

Le nouveau Levante sera produit à Cassino, sur les mêmes chaînes que le Grecale. Mais n'est pas attendu avant 2025.... ou est-ce 2027 ?

Plus inquiétant : Il Giornale rapporte que dans les plans du PDG de Stellantis, Carlos Tavares, il y aurait la cession du "Innovation Lab" de Modena, le centre d'excellence des futures Maseratis inauguré fin 2019 et où travaillent 1 100 ingénieurs . Une centaine de ces professionnels seraient transférés au siège du Trident à Modène, pour les autres, point d'interrogation. Une question qui concerne également le sort du simulateur le plus avancé au monde : il semble qu'il n'y ait pas de place à Modène, il pourrait donc être vendu à son « cousin » Ferrari ou à d'autres.
D'aucuns sautent alors le pas et reparlent de la possibilité d'une absorption de Maserati par Ferrari, sur fond de bataille financière autour du contrôle de la famille Elkan-Agnelli sur sa part du gâteau.

À suivre...