L’appellation « Mexico » releva d’un concours de circonstance : Monsieur Barroso, habitant Mexico, avait racheté la 5000 GT carrossée Allemano du président du Mexique, Adolfo Lopez Mateo. Malheureusement accidentée, cette voiture avait été renvoyée à l’usine Maserati pour réparations. Mais quand Mr Barroso aperçut le prototype Vignale à l’atelier, il demanda à faire placer la nouvelle carrosserie sur son châssis de 5000 GT ce qui lui permit de disposer d’une nouvelle voiture sans avoir à payer de taxe puisque c’est le châssis qui identifiait l’auto (selon certaines sources, on s'est plutôt contenté de fixer sur le proto Vignale la plaque de la 5000 GT du président mexicain). Ah l’attrait de la modernité ! Aujourd’hui, une 5000 GT Allemano est plus recherchée et cotée qu’une Mexico, fut-elle la première !
Le premier châssis a donc appartenu au président du Mexique (ou en tout cas sa plaque), la première carrosserie à un habitant de Mexico et, quelques semaines plus tard, John Surtees remportait le Grand Prix de Mexico avec la Cooper-Maserati de formule 1 : c’était trop de coïncidences ! Le « prénom » de la nouvelle Maserati s’imposait comme une évidence, ce fut la « Mexico ».
John Surtees "vince" à Mexico sur la T 81
La Mexico constitue la troisième adaptation "civile" (après la 5000 GT et la Quattroporte I) du V8 Maserati, né pour la course sur la 450 S de 1957.
La Mexico Bleue parait plus fine que la Quattroporte I grise
![Image](https://i.postimg.cc/zBRqtTb0/mex.jpg)