J’ai attendu qu’elle soit toute propre pour faire quelques photos et vous présenter en détail ma première Maserati !
Ghibli III S Q4 de décembre 2013
V6 3l de 410 ch
Boîte auto ZF 8 rapports
Transmission intégrale Q4, typée 100 % propulsion jusqu’à perte d’adhérence
Blu Emozione
Jantes Alu polies 19 pouces Poseidone
Pneus Pierelli PZero 245/45 R19 AV - 275/40 R19 AR
Etriers de frein Bleu
Pelle Sabbia
Pack Executive plus (cuir poltrona frau intégral, sièges ventilés, pavillon alcantara, accoudoir AR éclairé avec USB et prise 12V)
Pack Premium (rétro electrochrome, Key less go, siège, pédalier et volant à règlage électrique, phares bi-xenon avec AFS)
Pack Confort (home link, caméra de recul)
Pack Business Plus (radar AV/AR, GPS, siège avant chauffant)
Toit ouvrant
Finition en carbone sur éléments intérieurs
Pédalier sport en acier brossé
Palette au volant (Maserati Active Shifting)
Ce qui fait une voiture particulièrement bien équipée.
A mon sens, il manque essentiellement la suspension skyhook, voir les jantes en 20 ou 21 pouces.
Je l’ai achetée légèrement en dessous de 56 000 kms
Première main, vendue initialement et entretenue par Maserati Luxembourg avec l’entretien des 60 000 légèrement anticipé.
Place aux photos
Côté sensation
Objectivement, je vis un rêve !
J’ai eu l’occasion d’essayer la Ghibli S Q4 à Porto-Vecchio dans le cadre de la tournée du centenaire de la marque en juillet 2014.
J’avais pu parcourir à vive allure la montée de l’Ospédale accompagné d’un pilote instructeur qui me poussait sérieusement à la roue.
J’ai gardé un souvenir exquis de cet essai qui a duré une petite heure, mais objectivement je n’avais pas le budget pour acheter une Ghibli neuve.
Je suivais régulièrement la cote des GHibli d’occasion mais le modèle étant tout nouveau les rares exemplaires en vente ont gardé pendant les 2-3 premières années une côte extrêmement haute.
L’année dernière j’avais beaucoup hésité avec une Ghibli Diesel neuve et une Giulia Veloce mais le repoussoir du moteur diesel, le poids d’1t850 et la taille plus importante m’avaient poussé dans les bras de l’alfa.
Il a fallu que je tombe sur une mauvaise série en passant en cumulé plus de 2 mois à la concession pour réparer les petits problèmes de jeunesse pour que je me tourne à nouveau vers une Ghibli d’occasion.
Seulement, ayant acheté neuf quasi toutes mes voitures précédentes, j’avais des exigences très précises sur la couleur extérieure et intérieure de ma future.
Ce serait bleue, intérieur crème, V6 essence ou ça ne serait pas !
Sur l’Europe 18 Ghibli bleue essence était en vente dont une seule avec le bleu Emozione, l’intérieur crème et cerise sur le gateau le V6 410 ch en Q4 !
Cette voiture datant de décembre 2013 elle était affiché juste en dessous de 50 000 € j’étais pile dans mon budget n’espérant même pas une S Q4 à la base et la configuration quasi exacte par rapport à mes rêves !
Ni une ni deux je contacte le vendeur, m’enquière de l’historique de la voiture et reçois toutes les informations ne permettant d’établir qu’il s’agit d’une première main peu kilomètrée, entretenue chez Maserati.
De plus, le vendeur bénéficie d’une excellente réputation avec plus de 15 années d’existence sur Internet et près de 120 appréciations cinq étoiles pour des voitures d’occasion souvent au-delà de 100 000 €.
Cette Ghibli m’était prédestinée, je mets une option pour 3 jours que je confirme en 24 heures ayant obtenu immédiatement le crédit.
Tout s’enchaîne, je monte avec mon frère à Luxembourg où la voiture est entretenue préventivement avant la vente, et nous rentrons tranquillement jusqu’à la Côte d’Azur. Puis je pars dès le lendemain en week-end à Limone.
Sur la route sinueuse du col de tende je passe en mode sport et enchaîne les virages à un rythme soutenu mais raisonnable car je n’ai pas encore cette voiture en main et surtout ma compagne n’est pas une adepte des conduites ultra sportives
Un vrai bonheur, d’entendre le moteur rugir à chaque sortie de virage et la voiture se placer avec précision malgré son poids de 1850 kg. En montée les freins sont assez peu sollicités et je ne peux donc pas tirer de conclusion sur leur résistance.
De retour de Limone, je me suis occupé de préparer esthétiquement ma nouvelle monture et je profiterai du week-end pour la pousser plus loin dans ses retranchements.
Cette voiture est particulièrement agréable outre qu’elle flatte l’oeil à chaque regard, appuyer sur le bouton de démarrage déclenche une petite ruade du moteur et le V6 s’ébroue dans de très belles vocalises ... mais qu’est-ce que ça doit être avec vos V8 !
La typologie de la voiture est vraiment très différente de la Giulia qui était vraiment typée sport:
La Giulia a des suspension plus dure, un volant plus directe, des sièges avec un excellent maintien latéral, un poids contenu, c’est un peu une athlète de fitness qui s’entraînerait tous les jours pour garder la forme.
La Ghibli est elle plus typée luxe et invite aux voyages bon chic bon genre. On peut aussi bien rouler sur un filet de gaz confortablement installé dans ce salon roulant et d’une pichenette du pied droit, la belle se transforme en bête et la cavalerie arrive à vive allure dévoilant un potentiel sportif encore à exploiter tout en accrochant un sourire béa au visage du conducteur.
Mes premières constatations sont 10 20 30
10 l au 100 à vitesse stabilisée à 130 140 km/h
20 l au 100 en ville
30 l au 100 (et plus si affinités) quand on taquine la bête
), c'est le coin du Nürburgring (juste entre le Nurb' et le Luxembourg).
