![Image](https://i.postimg.cc/Pr38HCJT/f1-stirling-moss-retrospective.jpg)
Stirling Moss était l'un des trois pilotes les plus talentueux des années 50 début 60 (avec Fangio et Behra), mais il ne fut jamais champion du Monde de Formule 1 car il eut la "malchance" de tomber sur le meilleur d'entre tous : Juan Manuel Fangio.
Sir Stirling Moss (annobli par la reine d'Angleterre) était aussi un très grand Maseratiste. Ci dessous avec son éternel casque tout blanc et l'une des premières Maserati 250F devant Alberto Ascari sur Ferrari :
![Image](https://i.postimg.cc/0yrxgQKg/250fa.jpg)
Stirling Moss avait acheté personnellement l'une des premières Maserati 250F en 1954.
Ici en pull blanc avec Guerino Bertocchi à côté d'une 300S, dérivée Sport de la 250F de Formule 1 :
Stirling Moss en 300S :
Stirling Moss en Maserati 300S remporte avec Jean Behra les 1000 kilomètres du Nurburgring 1956 :
La confiance envers Guerino Bertocchi :
La fatigue :
Stirling Moss adorait la Maserati 250F : "the finest front engine Formula 1 ever made"
Il remporte le Grand Prix de Monaco 1956 sur 250F usine :
![Image](https://i.postimg.cc/RFdFv09c/117-3.jpg)
La photo présentée par Bay en introduction, celle que j'emporterais de Maserati sur une île déserte si je devais n'en prendre qu'une seule !
Ci-dessous, autre superbe photo de ce Grand Prix de Monaco 1956 où Stirling Moss resta en tête les 100 tours de la course, résistant aux assauts de Juan Manuel Fangio sur Ferrari :
Le bonheur et la fatigue après la victoire, malgré une touchette :
Ci-dessous au Grand Prix historique de Monaco 2016 avec la même voiture qui avait gagné 60 ans avant !
Ci-dessous Stirling Moss remporte le Grand Prix d'Italie 1956 à Monza avec la 250F telaio 2 dont le moteur était désaxé de 6 degrés ce qui permettait de dévier l'arbre de transmission sur la gauche du pilote et d'abaisser le siège au maximum. Deux exemplaires furent fabriqués. Ce sont à mon avis les plus belles 250F :
Sur l'AeroAutoDromo di Modena (le mardi matin suivant sa victoire à Monaco 1956 selon Adolfo Orsi), Stirling Moss teste la Maserati 3500GT et approuve la mise au point châssis de Guerino Bertocchi :
Stirling Moss au Mans 1957 avec la Maserati 450S Costen Zagato :
En 1958, l'ingénieur Giulio Alfieri et Stirling Moss dans l'Eldorado (V8 de 4.2 litres et 400 cv placé dans un châssis de 250F renforcé) :
L'Eldorado prenait 370 km/h dans la ligne droite et plus de 250 km/h sur le "banking" de Monza
L'Eldorado était dans le coup lors des 500 milles de Monza 1958, se classant 4ème et 5ème des deux premières manches. Mais dans la troisième manche, alors que Stirling Moss était dans les toutes premières places, le boîtier de direction se brisa, probablement du fait des énormes contraintes mécaniques en virage, entraînant un accident à plus de 250 km/h dont le pilote sortit heureusement indemne.
L'excellent Nicolas Jeannier, dans Arthomobiles.fr, rapporte les impressionnantes paroles de Stirling Moss au sujet de cet accident :
" Alors que je prenais le banking, mes bras se sont soudain croisés. J'ai immédiatement compris que quelque chose allait de travers. Tout ce que je pouvais faire, c'était appuyer sur les freins, fermer les yeux et attendre l'impact. J'ai frappé trois gros poteaux au sommet du virage en plus de plier la barrière métallique, mais heureusement je suis ensuite parti en tête-à-queue en direction du terrain situé au centre de la piste. Et c'était tout. Je me souviens qu'avant d'ouvrir les yeux, je trouvais qu'il faisait chaud et qu'il y avait énormément de poussière. C'est à ce moment que j'ai réalisé que j'avais survécu avec rien de plus qu'une égratignure. En y pensant, je réalise à quel point cet accident était affreux. Je ne pouvais rien faire pour l'éviter et je le savais. Normalement, vous entrez en mode limitation des dommages et vous vous battez avec la voiture, mais puisque je n'avais plus de direction, enfoncer la pédale de freins était tout ce que je pouvais faire. Ce n'était pas particulièrement rassurant, car j'étais convaincu que j'allais m'envoler au sommet de la pente et que tout allait se terminer là pour moi."
Heureusement, il n'en fut rien !
En 1959, Stirling Moss teste le prototype Birdcage sur l'AeroAutoDromo di Modena :
![Image](https://i.postimg.cc/5NZSY8X9/5-Maserati-birdcage-t60-t61-1960-1.jpg)
Ci-dessus, Moss en blanc écoute l'ingénieur Giulio Alfieri alors que le célèbre carrossier Medardo Fantuzzi s'affaire dans le cockpit. Stirling Moss va remporter la première course de la Birdcage, le grand Prix de Rouen 1959 (photo ci-dessous) :
Ci- dessous Stirling Moss remporte sur Maserati Birdcage les 1000 kilomètres du Nurburgring 1960 :
Stirling Moss fonce dans le brouillard des 1000 km du Nurburgring 1960 :
Stirling Moss, vainqueur du Grand Prix de Cuba 1960 sur Birdcage, fait faire un tour d'honneur à Guerino Bertocchi qui, comme d'habitude, a rodé et mis au point la voiture :
Ci-dessous Stirling Moss (alors employé par la Camoradi) teste le nouveau "Muletto Evoluzione" en février 1961 mis au point avec beaucoup de difficultés par le laborieux Guerino Bertocchi qui n'aimait pas les moteurs arrière. Tous attendent le verdict de Moss : Guerino Bertocchi les mains sur les hanches à gauche, Omer Orsi (lunettes de soleil, une main sur la Birdcage), le mécanicien Cleto Grandi en casquette et col blanc à l'arrière de la voiture :
![Image](https://i.postimg.cc/g0Dk81PK/Sans-titre-120.png)
L'essai fut concluant car la Camoradi commanda immédiatement une Tipo 63 à 4 cylindres telle que le "Muletto", ainsi que Briggs Cunningham et le Comte Volpi pour son écurie "Serenissima".
Bien des années plus tard, Stirling au volant de la Tipo 63 Serenissima reconnaissable à son aileron :
![Image](https://i.postimg.cc/pTLGL5ZB/11221581-790924841030975-8238600695308650819-n-1.jpg)