Roues à fils Borrani
Publié : lun. 15 févr. 2021 01:03
A ma connaissance, le sujet n’ayant pas encore été traité, le voici désormais ouvert.
Je m’attends à toutes sortes de circonvolutions autour du fil, enfin des fils...
Borrani, une entreprise italienne prestigieuse de fabrication artisanale de roues, ayant gagné sa notoriété sur les Alfa Romeo de course d’avant-guerre puis ayant équipé la plupart des grandes marques sportives après-guerre, à l’époque où les voitures de course, notamment Maserati et Ferrari, étaient équipées de roues à rayons, aussi appelées roues à fils.
Une fabrication encore artisanale aujourd’hui, notamment en refabrication pour les GT des années 50 et 60, une qualité légendaire, des roues qu’on pourrait qualifier d’objets « art-techno ».
Inspirées peut-être de ça (j’espère quand même que les rayons de vos Borrani seront moins volages...) :
Je ne vais pas raconter l’histoire de Borrani, d’autres l’ont déjà fait mieux que je ne saurais le faire.
Pour ceux qui sont intéressés, voici une bonne synthèse :
https://velocetoday.com/borrani-wheels- ... d-history/
Et une vidéo intéressante produite par l'usine : https://www.youtube.com/watch?v=cu5feqkf1AQ
Dans les prochains posts, je présenterai des modèles de roues Borrani et discuterai notamment les subtilités des matériaux utilisés et la diversité et l’évolution des techniques de fabrication.
Pour une mise en bouche, voici les deux types de designs habituels rencontrés.
D’abord les roues à double laçage dit bead-laced, c’est-à-dire avec une rangée de rayons allant de la partie arrière du moyeu à la partie frontale de la jante, et une autre allant de la partie avant du moyeu à la partie centrale de la jante, un peu en retrait et légèrement surélevée.
Ci-dessous une roue de Maserati 3500 GT, jante alu poli et rayons chromés, telle que vendue encore aujourd’hui par Borrani, avec le capuchon Borrani à trois oreilles :
Et les roues à laçage central avec tous les rayons du moyeu se fixant sur la partie centrale surélevée et en retrait de la jante, ce qui laisse bien visible toute la partie extérieure « en bol » de la jante.
Ici une roue peinte de 250 GTO, avec un déport particulièrement marqué malgré une largeur de jante relativement petite (6.5)
Suite au prochain numéro
Je m’attends à toutes sortes de circonvolutions autour du fil, enfin des fils...
Borrani, une entreprise italienne prestigieuse de fabrication artisanale de roues, ayant gagné sa notoriété sur les Alfa Romeo de course d’avant-guerre puis ayant équipé la plupart des grandes marques sportives après-guerre, à l’époque où les voitures de course, notamment Maserati et Ferrari, étaient équipées de roues à rayons, aussi appelées roues à fils.
Une fabrication encore artisanale aujourd’hui, notamment en refabrication pour les GT des années 50 et 60, une qualité légendaire, des roues qu’on pourrait qualifier d’objets « art-techno ».
Inspirées peut-être de ça (j’espère quand même que les rayons de vos Borrani seront moins volages...) :
Je ne vais pas raconter l’histoire de Borrani, d’autres l’ont déjà fait mieux que je ne saurais le faire.
Pour ceux qui sont intéressés, voici une bonne synthèse :
https://velocetoday.com/borrani-wheels- ... d-history/
Et une vidéo intéressante produite par l'usine : https://www.youtube.com/watch?v=cu5feqkf1AQ
Dans les prochains posts, je présenterai des modèles de roues Borrani et discuterai notamment les subtilités des matériaux utilisés et la diversité et l’évolution des techniques de fabrication.
Pour une mise en bouche, voici les deux types de designs habituels rencontrés.
D’abord les roues à double laçage dit bead-laced, c’est-à-dire avec une rangée de rayons allant de la partie arrière du moyeu à la partie frontale de la jante, et une autre allant de la partie avant du moyeu à la partie centrale de la jante, un peu en retrait et légèrement surélevée.
Ci-dessous une roue de Maserati 3500 GT, jante alu poli et rayons chromés, telle que vendue encore aujourd’hui par Borrani, avec le capuchon Borrani à trois oreilles :
Et les roues à laçage central avec tous les rayons du moyeu se fixant sur la partie centrale surélevée et en retrait de la jante, ce qui laisse bien visible toute la partie extérieure « en bol » de la jante.
Ici une roue peinte de 250 GTO, avec un déport particulièrement marqué malgré une largeur de jante relativement petite (6.5)
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