Passion automobile

[MASERALFA]

Bonjour à tous,
De quelle façon vivez vous votre passion automobile? Etes vous collectionneur dans l'âme? Passionné de technique ou de design? accumulateur de voitures au point d'en remplir des granges entières? Ou tout simplement attaché à des souvenirs qu'une voiture peut vous rappeler?
Vaste sujet...
Fred

[duvel]

En 1989, lorsque j'allais bientôt passer en conduite accompagné,comme tout gamin je ventais les vertues de la 309 GTI 16 pour ses reprises, éléments de performances indispensables pour la sécurité des dépassements sur nationales, que nous pratiquions beaucoup (...)
A cette même période je me suis dis que cette autre voiture, vue pour sa sortie sur auto+ était bien jolie, et qu' elle pourrait faire l'affaire en cas de second choix au cas ou un refus paternel tomberait concernant la 309 GTI16, je précise.
Bon puis un jour j'ai appris le prix de ce modèle second choix...
Et puis nous avons acheté un 309 GLD a crédit, ma foi bien plus complexe pour gérer des dépassements de camions et où l'inertie, l'anticipation, prennent toutes leur mesure.

2002-2008 oeil distrait concernant ce second choix grâce a internet, ou j'ai pu retrouver a quoi elle ressemblai car j'en avais jamais vu en vrai. Juste 2 recherhce google par curiosité.

2010 étude de tous les forums de la terre, dans toute les langues.
2011, après un semestre d'étude technique pour la pièces détaché, de l'entretien et des feedback users, conjugués à des éléments personnelles déclencheur (je suis cinglé),
Veni, vedi, CB

Et depuis j'ai dans mon garage ce véhicule "second choix" de mon adolescence; Shamal n°210 (enrico)
8000 bornes en 1 ans... aujourd'hui 16 200, jamais en panne. Démarre au quart de tours même après 5 semaines d'inutilisation.

C'est donc un vieux compte avec le passé que j'ai réglé, 22 ans après, quand on joue a faire les adultes et que le prix des jouets se font pousser les zéros a vous rendre insomniaque, quand on se rappel que y'a pas si longtemps, même une mobylette était inabordable.
C'est donc un truc que j'avais chevillé aux trippes, en sommeil en quelques sorte, il a suffit qu'un amis m'en reparle pour que par effet de coalescence, on devienne tout les deux proprios...

Revanche certes, mais pas a tout prix non plus. Dans le genre design, un shamal est quelque chose, intérieur extérieur, on aime ou pas mais en tout cas ça interpelle. Perso je suis fan, évidement
Mécaniquement le dernier moteur Masérati V8 avec ses avantages et ses défauts évidement. Une petite pensées aux cylindres 4 et 5 au passage. Disons qu'il y avait plusieurs autres facteurs matériels qui faisait pencher la balance dans ce domaine.
Les véhicules d'aujourd'hui vous font économiser en entretiens ce qu'il vous perdre 5 fois en décote.
La somme de l'argent perdu sur un véhicule disons un grand scénic cuir ou 807, vous met a la porté d'une ferrari, mais ça c'est difficile a comprendre.

Bon par contre a 3 dans une férrari, sans compter la poussette... Mais la Shamal est une familliale

A+

[MASERALFA]

Salut Duvel,
Ce que tu expliques c'est en fait ce qui nous est tous plus ou moins arrivé... Mais la SHAMAL!!! Quelle bête tout de même...
Lorsque j'étais étudiant, mon jeune permis en poche, je regardais les Alfa et les Maserati, mes parents ne juraient que par Lancia, mais je n'accrochais pas trop, je les trouvais certes jolies mais manquant de caractère, sauf la Fulvia, véritable bête de rallye...
En 1984, j'étais encore tout jeune et notre voisin s'est offert un Biturbo grise intérieur velours marron, j'adorais le bruit de cette Maserati, (quand elle voulait bien démarrer... ). Mais la raison m' a fait tourner les yeux vers Alfa, les Alfasud avec leur bruit très évocateur et ensuite toute une collection d'Alfa au point d'en avoir eu presque 40. Et après ce furent de multiples Maserati...
J'adore pouvoir travailler et faire revivre ses mécaniques, quelle joie de remettre en route une voiture qui n'a pas démarré depuis des années, c'est à chaque fois comme une renaîssance, une résurrection.
Fred

[maseramo]

C'est romantique de réanimer une mécanique abandonnée depuis des lustres, comme réveiller une princesse endormie ! J'admire le travail et les connaissances, il faut-être callé en mécanique et amoureux. Je serais aussi plutôt du genre "collectionniste", mon fantasme extrême serait la totale Maserati Biturbo, un petit musée biturbo avec des moteurs déposés de partout entre les autos (avec une vingtaine de modèles, ça ferait déjà un bel échantillonnage), mais bon, la place, l'argent, le temps (je frise voire dépasse le bitemps) plus une famille...revenons sur terre, je suis déjà verni avec mes 2 masettes. Pour plus de détails sur ma passion auto, voire "le contrarié" dans les nouvelles de maseramo, c'est complètement autobio !!

[bielside]

Me concernant j ai jamais ete trop bagnole, j avoue que j aimais bien alller voir mes oncles qui retapaient des vieilles voitures de A a Z et surtout des italiennes, Alfa en tete, par passion.
Et puis un jour j ai pris une belle droite dans ma gueule. Je suis etudiant, je me ballade dans une avenue a Toulouse et je passe devant une vitrine avec des voitures assez bizarres, pas communes. Au fond je vois une espece de tigresse noire avec un look pas possible. Je pense a une Lotus Esprit car elle est cachee par d autre vehicule et puis je vois un trident sur la calandre. Je suis pas a fond voiture mais deja je sais qu un trident= Maserati et la paf une 224 V My 92.
J ai regarde le vendeur et je lui ai dis: un jour elle serait mienne.
J ai menti, j ai eu une bitrubo I, une 224 de 89, une ghibli, une 222
Mais bon j ai chope le truc quoi, j adore ces voitures

[duvel]

Bon ben le début de réponse globale, il semblerai que ça vienne des trippes et je redis un vieille adages de mon anciennes boite :*
No Guts, no glory... Ou encore :
No Guts No fun.
voire même :
No guts no Maserati...
Bref j'ai beau matter tout les jours d'autres voitures, même collection, j'ai du mal. J'ai pas l'argent ni la plus valu chevillé au corps. M'en fou.
Mon seul vrai regret suite a cet achat d'italienne, c'est que je veux je vrai garage. Un ou je peux tourner autour de la voiture sans fusiller un rétro d'un coup de fesse.
Avec une évacuation d'eau et une fosse;
histoire de bosser dessus hein ? l'entretenir quoi. Puis une peu de clay et de carnuba fait pas de mal.
PERSONNE ne pourra remplacer le temps a tourner dessus, dessous, sur ma voiture; Mon oeil professionnel vient de s'adapter a l'automobile et c'est pas un mal.

Bref une masérati c'est pas un investissement, mais cela permet de se faire plaisir, d'avoir une vie social sur internet quelque part, un peu plus enrichissante que la plupart des octets qui transitent sur des serveurs, et puis on ne vie qu'un fois surtout.
Et puis c'est la faute a l'état, au prix ou est l'éssence, pour maintenir un équilibre spacio-socio-temporel, faut avoir une italienne sans cata avec des bruit que l'on entend plus que sur youtube...

A moins d'avoir 400 m² de grange dans la creuse, mon aventure "collection" s'arrêtera a la shamal bien que, n'étant pas sectaire je regarde d'autress truc(...); Mais cela bouffe du temps faut le dire.

Dans les possesseur de masérati y'a quelques choses d'Epicurien, au delà du déclencheur dont nous voyons les origines passées.
C'est des belles caisses, des gros jouets, et il y a une vie "associative" qu'est intéressante autant que désintéressé, sauf si on veut acheter en Italie pour voir ce que cela donne (...)

La côte est moins cher que porsche, l'ambiance moins sectaire que ferrari, y'a plus de cogite que chez les proprios de bavaroise (oui les voitures surtout les biturbos doivent être finalisé post achat) donc cela est compatible avec ma philosophie et mon humour.
Un possesseur de biturbo doit avoir confusius dans son coffre, être Zen et avoir un grand sens de l'humour.

Comme aurait philosopher Chabbert a son époque audiovisuel, que je regrette:
Les Maserati c'est avant tout des voitures formidables faites par des hommes, et qui au final rapprochent les hommes mais sans notion de distance.

Que celui qui n'a jamais vu son voltmètre tomber a 10, ou cogiter pour envoyer ses koni en hoverhaul, ma jette la première pierre...

[MASERALFA]

Bonjour à tous, Bonjour Duvel,
Oui la passion automobile est au fond des tripes, c'est quelque chose qui vient du plus profond de moi, c'est un subconscient qui travail sans cesse... Rien que le fait de voir un Trident et j'ai le coeur qui s'emballe... Bizarrement, plus par les anciennes est par le simple fait qu'elles ont été faites à la main par des maîtres carrossiers? Les cuirs cousus main? Je ne sais pas... Ces voitures ne sont pas que des machines, il y a quelque chose d'humain, c'est encore plus vrai avec les Biturbo, qui ont quelque chose du caractère féminin...
Ce que je ressens dans une Maserati, je ne l'ai jamais ressenti dans une Alfa, sauf dans la Giulietta Spider et dans la Montreal, ces voitures ont une âme...
Fred

[DAT]

...c'est quand on accélère avec, et que tout vibre, tout tremble, à la limite de la rupture...un peu comme avec les femmes...on ne sait jamais combien de temps ça va tenir, et combien de temps ça va durer...rien d'acquis, en fait...

[Barth]

- Ahh !! C’est une Biturbo !!
Euh! oui et non ! C’est une Maserati 222 4v, équipée du réglage des sièges électrique, de rétroviseur à réglage électrique, d’une climatisation automatique, des vitres électriques, d’un intérieur cuir et alcantara rehaussé de plaquettes en véritables ronce de noyer et condamnation centralisée.
- Et de quand elle date ?
De 1994 !
- Ah ! Quand même !!
Oui mais, il y a un V6 de 280cv bi-turbo compressé !
- Ah la vache ça doit pousser fort dis donc !
Plutôt oui ...

Qui n’a pas entendu ce discours à propos de son auto, discours empreint de tout le poids de la déception de l’interlocuteur.
Je ne considère pas ça vexant, bien au contraire. Il y a eu si peu de modèles construits et encore moins en circulation actuellement que chaque auto devient rare et ça augmente le plaisir de la bichonner pendant des heures et de rouler avec. Même si c’est pour aller du garage à la station de lavage seulement.

D'ailleurs, on ne part pas avec son auto comme ça sur un coup de tête. Il y a toute une préparation avant. Il faut que l’idée fasse son chemin. Que le pour et le contre soient bien pesés. Le temps va-t-il rester au beau toute la journée ? Est-ce que ma destination est sûre ? Mince, de quand date la dernière vidange ? … Je fais le tour de la voiture pour voir si rien n’a changé. Un petit coup d’œil sous le moteur pour détecter une éventuelle trace d’huile. Je prend la clef dans la main et avec attention je la glisse dans la serrure, j’actionne la serrure et le bruit de la condamnation centralisée déverrouille les portières. J’ouvre la porte, l’odeur très particulière des cuirs emplis le nez.
Délicatement je m’assoie derrière le volant en bois, d’un rapide coup d’œil je vérifie que là aussi, rien n’a changé. Maintenant, la clef est dans le Niemann. Un quart de tour et les voyants sur le tableau de bord s’allument. Un petit checkup rapide, la pompe à essence tourne, les voyants sont ok et la batterie pleine.
Encore un quart de tour, le démarreur tourne, 1… 2… le V6 s’élance. Le starter automatique relève légèrement la vitesse du compte tours. Encore quelques minutes et la température atteint les 70°, le starter se coupe et le ralenti prend une allure normale.
Pied gauche sur la pédale de l’embrayage, je pousse le levier de vitesse avec fermeté (c’est une italienne, elle aime la poigne….) me voilà en première. J’appui sur l’accélérateur ; Ah oui c’est vrai, il faut vraiment appuyer dessus... On sort du garage.
Voilà, c’est parti. Deuxième, troisième, tranquille, il faut laisser le moteur monter en température. Après une bonne demi-heure à travers la campagne, les ventilos se sont déclenchés plusieurs fois, et la température affiche 70/80°, me voilà revenu sur une route dégagée. Personne au stop, première, accélérateur à fond et voilà c’est parti…….. 5800 au compte tours, le bruit du moteur rempli l’habitacle, embrayage/seconde… compte tour de nouveau à 5800, embrayage/troisième. Un rapide coup d’œil sur le compteur… m….de, je suis déjà à 110. Je lève le pied pour revenir dans le raisonnable…
Direction la montagne. Hum les petites routes qui tournent !! Il est tôt ce dimanche matin et la route est dégagée. La voiture s’écrase un peu de l’avant dans les virages serrés mais passe les courbes avec une aisance déconcertante.
Bon allez !! C’est l’heure de rentrer. Retour tranquille vers le garage. Une ou deux petites accélérations encore… Les derniers kilomètres sont avalés à vitesse basse en faisant attention de bien laisser refroidir les turbos. Voilà le garage!
Je tourne la clef, le moteur s’arrête… Un tour dans la serrure, le bruit de la condamnation verrouille les portières. Les ventilateurs tournent encore quelques secondes et puis le silence…. Vivement qu’il fasse beau de nouveau….

Le bruit du moteur si caractéristique et tellement généreux raisonne encore dans les oreilles! la sensation que procurent les turbos lorsqu'ils se déclenchent ne laisse jamais personne indifférent! cette inimitable odeur du cuir qui se dégage lorsqu'on ouvre la portière et ce nom...Maserati. Un nom chargé d'histoire qui s'écrit depuis presque un siècle, avec ses peines et ses joies. Ses défaites et ses victoires. Imaginez ce que pouvait ressentir Alfieri Maserati ou Juan Manuel Fangio lorsqu'ils passaient la ligne d'arrivée. L'émotion de toute l'équipe d'ingénieurs et de mécaniciens qui avait travaillée sur la voiture pour la préparer à cette course était sans doute de même intensité que celle ressentie lors de la présentation d'un nouveau modèle.

La première Maserati que j'ai vu, ou plutôt croisée sur la route était une Ghibli noire. Immédiatement j'ai été séduit par cette ligne mais après quelques recherche, j'ai rapidement compris qu'il me faudrait travailler pendant un moment avant de pouvoir m'en offrir une. Le temps passa, et un jour de 2008, je fouillais un peu le net à la recherche d'une auto. Comme tout le monde, j'ai commencé avec pragmatisme en cherchant la voiture dont j'avais besoin, et après une heure je passais aux modèles dont je rêvais et là, surprise...les Maserati étaient devenues accessible.
Au final j'ai opté pour une Biturbo 422 qui s'est révélé être dans un état d'entretien lamentable. Mais ça ne m'a pas empêché de l'emmener à Modena, lors de notre première balade et d'avoir beaucoup de plaisir avec.

Depuis, la passion grandit. J'ai revendu ma 422 et me suis offert une 222 4v. Et pourquoi pas une récente? Du coup pour Noël dernier c'est un 4200 qui est venu rejoindre la Biturbo. Deux Maserati, c'est déjà le début d'une collection....

[MASERALFA]

Bonjour à tous,
oui, comme l'explique Barth, une Automobile, touche tous les sens. Les Maserati dégagent quelque chose d'à part, quelque chose d'inexplicable... Pourtant l'on ne peut pas dire qu'une Biturbo soit une beauté à tomber à la renverse, mais sa beauté est ailleurs, c'est une beauté intérieure. Ces lignes Cunéiformes la font ressembler à un coin de bûcheron, pourtant dans ce coin de bûcheron, il y a quelque chose de beau, d'irrationnel, de bestial...
Pour ma part, ma passion automobile doit être faite de partage, je ne garde jamais mes voitures plus de 6 mois un an, sauf la Ghibli qui est une voiture à part, deux ans déjà de vie commune... Et je n'ai pas l'intension de la vendre, le plus souvent j'achète une voiture avec des travaux à effectuer, pendant toute la période de rénovation, remise en route, je ne vis que pour lui insuffler une résurrection, ensuite, j'en profite un peu, je roule avec, rien que pour le plaisir de l'entendre tourner et je me dis qu'il faut que je fasse partager ces instants mécanique à quelqu'un d'autre. Et je la revends, souvent à perte ou presque, mais j'ai l'impression de transmettre le flambeau de la passion.

[maseramo]

Merci pour tous ces messages pleins de passion et, osons le mot, d'amour pour ces autos de caractère ! Le vocabulaire amoureux est omniprésent dans ces beaux textes-témoignages. Barth, 2 c'est le début de plusieurs ......et plusieurs le début de beaucoup ! Maseralfa, mais comment fais-tu pour revendre une auto que tu as restaurée avec tant d'attention ? Il faut une sacrée dose d'altruisme ! Bravo ! Mais on te sent bien accroché à la Ghibli rouge !!

[MASERALFA]

Bonjour à tous, Bonjour Maseramo,
Ce qui m'intéresse c'est la renaîssance, une fois que la voiture tourne comme une montre, je veux faire profiter de cette mécanique à quelqu'un d'autre, comme je n'ai pas beaucoup de place je les revends. Je m'intéresse le plus souvent aux "vilain petits canards", comme par exemple l'Alfa Montreal qui a traîné pendant des années des casseroles de non fiabilité, ce qui est totalement faux... J'en ai donc acheté une, non tournante, j'ai étudié son système d'injection pendant plus de 3 mois, changé les joints de culasses et mise au point... Et j'ai prouvé à tout le monde qu'une Montreal pouvait être aussi fiable que n'importe quelle autre voiture. En un an, j'ai fait 12.000 kilomètres avec, du pur bonheur!!! Et je l'ai revendue... C'est ma manière de partager ma passion. J'ai de temps à autres des nouvelles de ma belle Montreal qui se trouve maintenant en Belgique.
Dans mon métier, je vis cette passion à chaque instant, je partage mes connaissances avec tout le monde pour dédramatiser la mécanique. Nous ne faisons que des pièces de rechange, pas de mécanique, la mécanique je ne la fait que pour mes voitures...
J'ai estimé avoir fait le tour des Alfa, c'est pourquoi je me suis retourné vers les Maserati, car elles aussi sont considérées comme étant de "vilains petits canards"... A la différence d'Alfa Romeo, les Maserati ont quelque chose de plus, je ne sais pas encore quoi, mais l'attirance est énorme, c'est un envoûtement.
La Ghibli? Oui je suis vraiment très attaché à cette voiture, car son histoire n'est pas banale et c'est l'envoûtement total. Pas seulement sur moi mais aussi sur ma femme qui m'a interdit de la vendre...
Fred
Fred

[maseramo]

Ta femme a beaucoup de bon sens, Maseralfa, écoute-la ! Moi aussi, je suis complètement envoûté par les Maserati, surtout Biturbo. Il y a des fans de Ferrari partout mais Maserati période biturbo émeut moins. Pourtant, je les trouve attachantes, touchantes, désirables, multiples mais avec une identité commune forte, fragiles mais en perpétuelle amélioration jusqu'à l'excellence. J'adore cette famille un peu délaissée voire moquée, dénigrée. C'est un défit de redorer leur blason, de les fiabiliser, de leur rendre honneur pour leur audace technique à l'époque et leurs accélérations décoiffantes.

[Gun]

Quel post plein de passion ! Un petit florilège qui me fait chaud au coeur :

../..Bref une masérati c'est pas un investissement, mais cela permet de se faire plaisir, d'avoir une vie social sur internet quelque part, un peu plus enrichissante que la plupart des octets qui transitent sur des serveurs, et puis on ne vie qu'un fois surtout
../..
Dans les possesseur de masérati y'a quelques choses d'Epicurien, au delà du déclencheur dont nous voyons les origines passées.
C'est des belles caisses, des gros jouets, et il y a une vie "associative" qu'est intéressante autant que désintéressé...
../..
Un possesseur de biturbo doit avoir confusius dans son coffre, être Zen et avoir un grand sens de l'humour.
../..
Les Maserati c'est avant tout des voitures formidables faites par des hommes, et qui au final rapprochent les hommes mais sans notion de distance.

C'est romantique de réanimer une mécanique abandonnée depuis des lustres, comme réveiller une princesse endormie ! ...

[MASERALFA]

Bonjour à tous,
La passion est bel et bien ce qui nous anime avec les Maserati. Au delà que l'assemblage de boulons et de rondelles, ce sont des mécaniques vivantes qui ont besoin de respect, d'attention.
La Ghibli, oui c'est une Maserati complètement méconnue pour les non initiés, beaucoup de gens croient, lorsqu'ils la voient, que c'est une Maserati de production actuelle, tant son design est dans l'air du temps... C'est vraiment l'aboutissement des Biturbo, une Super Biturbo, une vraie Supercar, sans assistance à la conduite, une voiture "brute de pomme", comme les constructeurs ne savent plus faire. Une vraie voiture, qui a une âme, qui demande à être écoutée, qui vit et qui fait vibrer son propriétaire.
Fred

[MASERALFA]

Bonjour à tous,
Par contre je suis un peu étonné que si peu de monde témoigne de sa passion automobile... Seriez vous trop timides?

Fred

[Gun]

Allez, je mets un petit lien sur l'origine de ma passion pour les Maserati : ICI

En ce qui me concerne, j'avoue ne pas regarder les autres voitures même prestigieuses comme les Maserati.
Les autres marques ne m'intéressent pas ou peu.

Les Maserati ont un je ne sais quoi qui me branche... qui m'a toujours branché et j'espère me branchera encore longtemps.

[chem38]

Merci à tous pour vos recits
Désolé je n'ai pas le temps actuellement, je dirai que je me retrouve dans vos ecrits, j'ai tous les defauts (plusieurs auto et marque, style)
Poue Duvel, le choix de collectionner une 309GTI16 est excellement, t.bonne auto à sensation et sa cote commence à monter
Continuer

[mad max]

ma passion auto c'est avant tout un amour que j'ai pour l'Italie.
J'adore ce pays et j'adore les italiens. Ca c'est un peuple passionné Et pas que de voiture, il suffit d'avoir vu le match de foot hier soir pour que ce peuple mérite notre respect.

Le son d'une voiture italienne, c'est pour moi un son unique. Une âme, une personne vivante.

Avant de connaître Maserati, j'étais - comme tout le monde - passionné de Ferrari. Et maintenant, j'avoue l'être de moins en moins.
J'adore Maserati, toute époque confondue. Lamborghini aussi, Lancia, Alfa et Fiat qui a quand même sorti la 8V ou les Dino.

A part les italiennes, il n'y a bien que quelques anglaises qui me fassent rêver. Les TVR

[maseramo]

FORZA MASERATI !!!
Une particularité italienne : on trouve dans ce pays environ la moitié du patrimoine mondial de l'Unesco, c'est à dire que la moitié des oeuvres d'art de la planète toute catégories confondues se trouvent concentrées en Italie. Comme le disait Sergio Pininfarina :"les petits italiens baignent depuis l'enfance dans cette ambiance particulière où la moindre chapelle abrite au moins une peinture à tomber assi, mais avec aussi une certaine désinvolture car tout cet art n'est pas toujours préservé ou mis en valeur malgré de gros efforts récents". Résultat, les italiens ont un besoin de ressentir de l'émerveillement dans leurs créations modernes comme l'automobile ou le cinema ou le foot ou les bateaux Riva ou Costa (qui sont magnifiques), ils ont la passion très prompte à surgir ! C'est bien sympa même si parfois la prise de risque pour l'émerveillement est déraisonnable (Costa Concordia). Mais quand l'exaltation s'accompagne de la raison, c'est formidable !
FORZA MASERATI !!!