On entend un peu tout et son contraire à propos du V6 des SM/Merak.
Surtout qu'il vient du V8 4.2 amputé de 2 cylindres.
Apparemment c'est faux, il s'agit d'un autre V8 conçu par Alfieri en 1965 et qu'il aurait laissé de côté. Y a-t-il plus d'infos qui existent sur ce fameux V8 ?
V6 C114
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Gun
Re: V6 C114
Le Tabucchi y consacre 2 pages.
Mais rien ne permet de dire dans cet article qu'il proviendrait d'un V8 ou d'un autre.
J'avais lu quelque part (faut que je cherche un peu pour retrouver cette info), que l'ingénieur Alfieri avait eu très peu de temps pour rendre un projet à Citroën. Il aurait bouclé le tout en 3 semaines (la créativité italienne) en partant d'un V8 ce qui explique le V à 90°.
Je vais essayer de retrouver mes sources, et je posterai mes résultats.
Mais rien ne permet de dire dans cet article qu'il proviendrait d'un V8 ou d'un autre.
J'avais lu quelque part (faut que je cherche un peu pour retrouver cette info), que l'ingénieur Alfieri avait eu très peu de temps pour rendre un projet à Citroën. Il aurait bouclé le tout en 3 semaines (la créativité italienne) en partant d'un V8 ce qui explique le V à 90°.
Je vais essayer de retrouver mes sources, et je posterai mes résultats.
Re: V6 C114
Non toute cette histoire est fausse, colportée de livres en magazines et de revues en forums.
La vérité c'est que Citroen avait un cahier des charges très précis pour son modele "Sport" qui allait devenir "Sport Maserati"
- En 1965-66 la plateforme roulait déjà (sous forme de Ds raccourcies) et avait été testée avec plusieurs moteurs (des 4 cylindres autour de 150CV)
Il fallait donc :
que le moteur puisse être adapté à cette plateforme, qu’il soit disposé en position central avant (pour une bonne répartition des masses) avec une boite placée devant à cause de la traction avant et ne dépasse pas 2.7L pour échapper à la supervignette en vigueur à l'époque en France .
Ensuite le principal soucis technique était qu'il fallait disposer d'une "prise de force musclée » pour entrainer la pompe hydraulique, le compresseur de clim et l’alternateur.
Sur une propulsion il n’y a pas ce problème car on peut utiliser la face avant du moteur pour entraîner tous les accessoires.
Pour résoudre ce problème Alfieri a été obligé de concevoir un moteur complètement nouveau avec l’idée d’intégrer un arbre intermédiaire qui permette de venir positionner tous les accessoires sur l’avant du véhicule avec en bonus la possibilité de commander les arbres à cames par leur centre avec des culasses identiques.
Quant on ajoute à cela la contrainte des carburateurs au centre du V, le carter humide, et la hauteur au niveau du capot réduite, on se rend compte que Maserati n’a pas une d’autre choix que d’oublier le V à 60°.
Au final on est donc bien loin du V8 amputé de 2 cylindres.
Maintenant concernant la chronologie il est indiscutable que les essais des mulets DS à moteur Maserati ont commencé fin 1967 sachant que la présentation de la SM a eu lieu en mars 1970 et sa commercialisation en septembre on se rend compte que l’on est bien loin de la mise au point dans l’urgence.
La vérité c'est que Citroen avait un cahier des charges très précis pour son modele "Sport" qui allait devenir "Sport Maserati"
- En 1965-66 la plateforme roulait déjà (sous forme de Ds raccourcies) et avait été testée avec plusieurs moteurs (des 4 cylindres autour de 150CV)
Il fallait donc :
que le moteur puisse être adapté à cette plateforme, qu’il soit disposé en position central avant (pour une bonne répartition des masses) avec une boite placée devant à cause de la traction avant et ne dépasse pas 2.7L pour échapper à la supervignette en vigueur à l'époque en France .
Ensuite le principal soucis technique était qu'il fallait disposer d'une "prise de force musclée » pour entrainer la pompe hydraulique, le compresseur de clim et l’alternateur.
Sur une propulsion il n’y a pas ce problème car on peut utiliser la face avant du moteur pour entraîner tous les accessoires.
Pour résoudre ce problème Alfieri a été obligé de concevoir un moteur complètement nouveau avec l’idée d’intégrer un arbre intermédiaire qui permette de venir positionner tous les accessoires sur l’avant du véhicule avec en bonus la possibilité de commander les arbres à cames par leur centre avec des culasses identiques.
Quant on ajoute à cela la contrainte des carburateurs au centre du V, le carter humide, et la hauteur au niveau du capot réduite, on se rend compte que Maserati n’a pas une d’autre choix que d’oublier le V à 60°.
Au final on est donc bien loin du V8 amputé de 2 cylindres.
Maintenant concernant la chronologie il est indiscutable que les essais des mulets DS à moteur Maserati ont commencé fin 1967 sachant que la présentation de la SM a eu lieu en mars 1970 et sa commercialisation en septembre on se rend compte que l’on est bien loin de la mise au point dans l’urgence.
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Froggie
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Re: V6 C114
Beau déterrage.
Donc, en dehors de l'arbre intermédiaire, l'idée de la chaine d'entrainement au milieu, c'est parce que c'était nécessaire pour cette traction avant?
Donc, en dehors de l'arbre intermédiaire, l'idée de la chaine d'entrainement au milieu, c'est parce que c'était nécessaire pour cette traction avant?
Re: V6 C114
Quand on place le moteur en position centrale longitudinale Av ou Ar, il n'y a pas de solution miracle. Soit on entraine les accessoires par la face Ar du moteur et dans ce cas ils sont inaccessibles et en augmente la longueur (comme sur la Bora) soit on les positionne devant et on les entraine par la distribution... Citroen a testé les deux solutions 
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Froggie
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Re: V6 C114
Cliché intéressant!
Merci du partage
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