Les Maserati de la famille A6 ont, sauf la première (A6 1500GT), la lettre G dans leur nom (A6G.CS dite "Monofaro", A6G de tourisme, A6GCM monoplace de Grand Prix, A6GCS/53 de course catégorie Sport, A6G/54 de tourisme). Cette lettre G signifiait "Ghisa", la fonte en italien, le matériau initial du bloc moteur de cette famille. Schéma ci-dessous pour s'y retrouver dans la famille A6, les voitures de course en rouge, les ingénieurs responsables en noir :
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Sur les A6 de course à partir de 1949, le bloc moteur ne fut plus en fonte comme il l’était depuis 1947 mais en alliage d'aluminium. Par habitude, le G resta cependant dans l'appellation A6G.CS des dernières Monofaro 1949-1950 puis dans les A6GCM de Formule 2 concourant pour le championnat de Formule 1 , puis dans les A6GCS/53 de course.
Sur les A6G de route de 1950 et 1951 (encore appelée 2000 Gran Turismo) qui dérivaient de la Monofaro, le bloc restait en fonte et le terme A6G était logique.
Par contre les A6G/54, qui étaient les routières dérivant de l’A6GCS/53, avaient le bloc en alliage d’aluminium et le terme A6G/54 était illogique.
Donc à l’exception des A6G routières de 1950-1951, toutes ces A6 post 1949 n’avaient plus de fonte dans leur bloc mais un G de Ghisa qui demeurait de façon illogique dans leur nom.
L’histoire de Maserati est souvent « poétique », il faut se faire à ces « licences poétiques » malgré tout assez rares (c'est comme l'appellation 430 des Berlines Biturbo au lieu de 428 , "ma perché ? Why, why ?").
