Les 222
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Les 222
Chers amis Biturbistes de cœur, voici donc le quatrième article du gros dossier Biturbo qui comprendra 20 articles au total :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=9754
Comme d'habitude pour les sujets de ce dossier Biturbo, je commence par vous poster l'article que Classiche Masters m'a commandé pour leur forum :
Les 222
Il y eut cinq 222 différentes dénommées 222, 222 E, 222 SE, 222 SR et 222 4v.
Restyling de la Biturbo, la 222 première du nom fut présentée en 1988 au salon de Turin en remplacement de la Biturbo Si dont elle reprenait exactement la mécanique V6 Biturbo 2 litres 220 cv. La 222 s'inscrivait dans la lignée des appelations numériques après la 425, la 228 et la 430. Elle aurait logiquement dû s'appeler 220 pour 2 portes, 2 litres. Le dernier 2 est mystérieux : 2ième série, 2 arbres à cames en tête, 222 km/heure (la vitesse de la 2 litres) ?
Le moteur 2.8 litres Biturbo à 3 soupapes par cylindre inauguré sur la 228 fut placé dès 1988 dans la caisse 222 avec l'appelation 222 E (pour Exportation). En 1990 apparut la 222 SE qui était une 222 E avec des pare-chocs plus enveloppant, carénant l'échappement à l'arrière. Née en 1991, la 222 SR (Super Racing) est une 222 SE avec des éléments de "Shamalisation" : spoiler au bas du parebrise, phares carénés (cat's eyes), calandre avancée. L'ultime Biturbo à carrosserie Andreani est la 222 4v (4 valvole, 4 soupapes par cylindre) qui fut présentée en 1991 (soit 10 ans après la Biturbo initiale) avec le moteur 2.8 litres à 4 arbres à cames en tête et 4 soupapes par cylindre.
Specifications
Body
two doors, 2+2 coupé, wheel base 2.51 m , monocoque designed by Pierangelo Andreani.
Le grand designer Marcello Gandini (père des Lamborghini Miura, Countach, Diablo et des Maserati Khamsin puis plus tard Shamal, Ghibli II, Quattroporte IV) a apporté de très subtiles évolutions esthétiques à la carrosserie Andreani pour obtenir la 222 : calandre à grillage oblique légèrement arrondie et penchée vers le bas, bords d’attaque du capot et des ailes avant affinés, rétroviseurs carénés, mais il eut la sagesse de ne pas du tout toucher à la pureté de la Biturbo initiale. Le spoiler arrière fut repris de la Biturbo Si, la hauteur de l'auto légèrement diminuée de 1.30 à 1.25 m par action sur les suspensions. Les prises d'air Naca disparurent du capot. Des extracteurs de chaleur (Naca à l'envers) apparurent sur les 2.8 litres.
Engines
222 : V6 2 liters 220 hp boite ZF Diff sensitork 222 kph 1156 ex de 1988 à 1990
222 E: V6 2.8 liters 255/225 hp boite ZF Diff sensitork 235/230 kph 722 ex de 1988 à 1993
222 SE : V6 2.8 liters 225 hp boite ZF Diff sensitork 230 kph 210 ex (incluant SR) de 1990 à 1993
222 SR : V6 2.8 liters 225 hp boite ZF Diff sensitork 230 kph 210 ex (incluant SE) de 1991 à 1993
222 4v : V6 2.8 liters 285 hp boite Getrag Diff Ranger 250 kph 130 ex de 1991 à 1993
Competitors
Les tarifs se sont franchement éloignés des 196 000 francs français de la Biturbo 2 litres de 1984 et surtout des 110 000 francs français de la Biturbo 2 litres en Italie au début 1982 !
222 en 1988 (2 litres , 220 cv) : 266 000 francs français ce qui représente 68 000 euros actuels. L’Audi Coupé Quattro (5 cylindres turbo 200 cv) était à 195 000 francs, La Porsche 944 (4 cylindres 163 cv) à 260 000 francs , la BMW M3 (4 cylindres 200 cv) à 267 000 francs, la Mercedes 190 E 2.3 16 soupapes (4 cylindres 185 cv) à 294 000 francs, la Jaguar XJS 3.6 (6 cylindres 228 cv) à 300 000 francs, la Porsche 944 turbo (220 cv) à 340 000 francs.
222 E en 1989 (2.8 litres, 255 cv) : 312 000 francs français ce qui représente 76 500 euros actuels.
222 SE en 1990 (2.8 litres, 225 cv) : 343 000 francs français ce qui représente 81 000 euros actuels. La Porsche 944 S (4 cylindres 163 cv) était à 320 000 francs, la Mercedes 300 CE 24 soupapes (6 cylindres 185 cv) à 364 000 francs, la Jaguar XJS 3.6 (6 cylindres 228 cv) à 332 000 francs,
222 SR en 1993 (2.8 litres, 225 cv) : 368 000 francs français ce qui représente 85 000 euros actuels.
222 4v en 1993 (2.8 litres, 285 cv) : 414 000 francs français ce qui représente 91 000 euros actuels. La Porsche 968 Tiptronic (4 cylindres 163 cv) était à 386 000 francs, la Mercedes 300 CE 24 soupapes (6 cylindres 185 cv) était à 374 000 francs, la Jaguar XJS V12 5.3 (6 cylindres 228 cv) à 452 000 francs
Voici le même article en anglais dans Classiche Master où seules la première et la dernière 222 apparaissent en photo :
https://www.classichemasters.com/models/maserati-222
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=9754
Comme d'habitude pour les sujets de ce dossier Biturbo, je commence par vous poster l'article que Classiche Masters m'a commandé pour leur forum :
Les 222
Il y eut cinq 222 différentes dénommées 222, 222 E, 222 SE, 222 SR et 222 4v.
Restyling de la Biturbo, la 222 première du nom fut présentée en 1988 au salon de Turin en remplacement de la Biturbo Si dont elle reprenait exactement la mécanique V6 Biturbo 2 litres 220 cv. La 222 s'inscrivait dans la lignée des appelations numériques après la 425, la 228 et la 430. Elle aurait logiquement dû s'appeler 220 pour 2 portes, 2 litres. Le dernier 2 est mystérieux : 2ième série, 2 arbres à cames en tête, 222 km/heure (la vitesse de la 2 litres) ?
Le moteur 2.8 litres Biturbo à 3 soupapes par cylindre inauguré sur la 228 fut placé dès 1988 dans la caisse 222 avec l'appelation 222 E (pour Exportation). En 1990 apparut la 222 SE qui était une 222 E avec des pare-chocs plus enveloppant, carénant l'échappement à l'arrière. Née en 1991, la 222 SR (Super Racing) est une 222 SE avec des éléments de "Shamalisation" : spoiler au bas du parebrise, phares carénés (cat's eyes), calandre avancée. L'ultime Biturbo à carrosserie Andreani est la 222 4v (4 valvole, 4 soupapes par cylindre) qui fut présentée en 1991 (soit 10 ans après la Biturbo initiale) avec le moteur 2.8 litres à 4 arbres à cames en tête et 4 soupapes par cylindre.
Specifications
Body
two doors, 2+2 coupé, wheel base 2.51 m , monocoque designed by Pierangelo Andreani.
Le grand designer Marcello Gandini (père des Lamborghini Miura, Countach, Diablo et des Maserati Khamsin puis plus tard Shamal, Ghibli II, Quattroporte IV) a apporté de très subtiles évolutions esthétiques à la carrosserie Andreani pour obtenir la 222 : calandre à grillage oblique légèrement arrondie et penchée vers le bas, bords d’attaque du capot et des ailes avant affinés, rétroviseurs carénés, mais il eut la sagesse de ne pas du tout toucher à la pureté de la Biturbo initiale. Le spoiler arrière fut repris de la Biturbo Si, la hauteur de l'auto légèrement diminuée de 1.30 à 1.25 m par action sur les suspensions. Les prises d'air Naca disparurent du capot. Des extracteurs de chaleur (Naca à l'envers) apparurent sur les 2.8 litres.
Engines
222 : V6 2 liters 220 hp boite ZF Diff sensitork 222 kph 1156 ex de 1988 à 1990
222 E: V6 2.8 liters 255/225 hp boite ZF Diff sensitork 235/230 kph 722 ex de 1988 à 1993
222 SE : V6 2.8 liters 225 hp boite ZF Diff sensitork 230 kph 210 ex (incluant SR) de 1990 à 1993
222 SR : V6 2.8 liters 225 hp boite ZF Diff sensitork 230 kph 210 ex (incluant SE) de 1991 à 1993
222 4v : V6 2.8 liters 285 hp boite Getrag Diff Ranger 250 kph 130 ex de 1991 à 1993
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Les tarifs se sont franchement éloignés des 196 000 francs français de la Biturbo 2 litres de 1984 et surtout des 110 000 francs français de la Biturbo 2 litres en Italie au début 1982 !
222 en 1988 (2 litres , 220 cv) : 266 000 francs français ce qui représente 68 000 euros actuels. L’Audi Coupé Quattro (5 cylindres turbo 200 cv) était à 195 000 francs, La Porsche 944 (4 cylindres 163 cv) à 260 000 francs , la BMW M3 (4 cylindres 200 cv) à 267 000 francs, la Mercedes 190 E 2.3 16 soupapes (4 cylindres 185 cv) à 294 000 francs, la Jaguar XJS 3.6 (6 cylindres 228 cv) à 300 000 francs, la Porsche 944 turbo (220 cv) à 340 000 francs.
222 E en 1989 (2.8 litres, 255 cv) : 312 000 francs français ce qui représente 76 500 euros actuels.
222 SE en 1990 (2.8 litres, 225 cv) : 343 000 francs français ce qui représente 81 000 euros actuels. La Porsche 944 S (4 cylindres 163 cv) était à 320 000 francs, la Mercedes 300 CE 24 soupapes (6 cylindres 185 cv) à 364 000 francs, la Jaguar XJS 3.6 (6 cylindres 228 cv) à 332 000 francs,
222 SR en 1993 (2.8 litres, 225 cv) : 368 000 francs français ce qui représente 85 000 euros actuels.
222 4v en 1993 (2.8 litres, 285 cv) : 414 000 francs français ce qui représente 91 000 euros actuels. La Porsche 968 Tiptronic (4 cylindres 163 cv) était à 386 000 francs, la Mercedes 300 CE 24 soupapes (6 cylindres 185 cv) était à 374 000 francs, la Jaguar XJS V12 5.3 (6 cylindres 228 cv) à 452 000 francs
Voici le même article en anglais dans Classiche Master où seules la première et la dernière 222 apparaissent en photo :
https://www.classichemasters.com/models/maserati-222
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les 222
Nous en arrivons au complément Maseratitude / Classiche Masters !
Je vous préviens, cet article va être assez long car on ne compte pas moins de cinq 222 différentes, mais je suis presque certain que ceux qui arriveront à la fin en redemanderont !!!
La première 222 (la 2 litres) inaugure au début de l’année 1988 la seconde période de l’épopée Biturbo en même temps que la 430, présentée le 14 décembre 1987 mais sortie en 1988. La 222 E (la 2.8 litres) puis puis la 222 SE (une 222 E avec des pare-chocs plus enveloppants) appartiennent aussi à cette seconde période des Biturbo caractérisée par des bords de capot et d’aile avant affinés et une calandre plus arrondie.
Par contre, les deux dernières 222 font partie de la troisième période Biturbo avec les éléments de Shamalisation (spoiler au bas du parebrise, phares carénés, calandre très avancée et affinée). Il s’agit de la 222 SR qui est une 222 SE « shamalisée » et de la 222 4v qui est une Racing mais avec un moteur 2.8 à 24 soupapes.
Pour plus de renseignements sur la classification des Biturbo :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=9786
Je vous préviens, cet article va être assez long car on ne compte pas moins de cinq 222 différentes, mais je suis presque certain que ceux qui arriveront à la fin en redemanderont !!!
La première 222 (la 2 litres) inaugure au début de l’année 1988 la seconde période de l’épopée Biturbo en même temps que la 430, présentée le 14 décembre 1987 mais sortie en 1988. La 222 E (la 2.8 litres) puis puis la 222 SE (une 222 E avec des pare-chocs plus enveloppants) appartiennent aussi à cette seconde période des Biturbo caractérisée par des bords de capot et d’aile avant affinés et une calandre plus arrondie.
Par contre, les deux dernières 222 font partie de la troisième période Biturbo avec les éléments de Shamalisation (spoiler au bas du parebrise, phares carénés, calandre très avancée et affinée). Il s’agit de la 222 SR qui est une 222 SE « shamalisée » et de la 222 4v qui est une Racing mais avec un moteur 2.8 à 24 soupapes.
Pour plus de renseignements sur la classification des Biturbo :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=9786
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: Les 222
Commençons par le commencement. J’aime beaucoup la 222 « de base », la 2 litres, que je trouve très pure et élégante. Ci-dessous cette belle photo de Sergio Lombardi de sa propre 222 que l’on retrouve aussi dans l’article de Classiche Masters :
Les jantes restent celles inaugurées sur la Biturbo S carbu en 1983, mais non peintes. Elles sont à 4 écrous : la 222 « 2 litres » ne dispose pas de la géométrie « Meccanica Attiva » et elle garde le différentiel Sensitork. C’est en fait une Biturbo Si mécaniquement, mais à la carrosserie subtilement retouchée par Marcello Gandini. Le capot est lisse, ni prise d’air ni extracteur. Le becquet arrière est celui de la Biturbo Si. Il est non ajouré. Il se sera à partir de la 222 SE. Un seul double échappement droit sur la 222 « de base » :
Les pare-chocs restent ceux, échancrés, des Biturbo initiales avec notamment le charmant sabot derrière la roue arrière. Cette pureté de ligne fait que d’aucuns préfèrent esthétiquement la 222 2 litres à ses sœurs 2.8 litres :
L’intérieur reprend les sièges « pétales » au bon maintient latéral de la Biturbo Si mais recouverts, sur la 2 litres, de velours de qualité :
A noter que, comme la Si, la 222 de base n’a pas de bois sur le volant, ni sur la console centrale, ni sur le levier de frein à main :
Les jantes restent celles inaugurées sur la Biturbo S carbu en 1983, mais non peintes. Elles sont à 4 écrous : la 222 « 2 litres » ne dispose pas de la géométrie « Meccanica Attiva » et elle garde le différentiel Sensitork. C’est en fait une Biturbo Si mécaniquement, mais à la carrosserie subtilement retouchée par Marcello Gandini. Le capot est lisse, ni prise d’air ni extracteur. Le becquet arrière est celui de la Biturbo Si. Il est non ajouré. Il se sera à partir de la 222 SE. Un seul double échappement droit sur la 222 « de base » :
Les pare-chocs restent ceux, échancrés, des Biturbo initiales avec notamment le charmant sabot derrière la roue arrière. Cette pureté de ligne fait que d’aucuns préfèrent esthétiquement la 222 2 litres à ses sœurs 2.8 litres :
L’intérieur reprend les sièges « pétales » au bon maintient latéral de la Biturbo Si mais recouverts, sur la 2 litres, de velours de qualité :
A noter que, comme la Si, la 222 de base n’a pas de bois sur le volant, ni sur la console centrale, ni sur le levier de frein à main :
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Re: Les 222
L’excellent 2.8 litres inauguré sur la 228 et la 430 fut bien sûr placé dans la 222 que l’on ne pouvait pas appeler 228 puisque c'était déjà pris par le grand coupé, ça a donc été la 222 E, E pour Exportation car les autos de plus de 2 litres prenaient 39 % de taxe en Italie.
Les 222 de 2.8 litres ont toutes de chaque côté un extracteur d’air, sorte de prise d’air Naca à l’envers, placée latéralement par rapport au pli du capot :
(bords d’attaque du capot et de l’aile affinés)
Alors que la prise d’air des Biturbo S/Si était en dedans du pli et plus en avant :
(bords d’attaque carrés du capot et de l’aile)
Et voici la belle 222 E de notre ami Philippe Murari qui est un très très très grand connaisseur de Maserati :
On repère les jantes OZ lisses à 5 écrous trahissant la présence du Meccanica Attiva devant et du différentiel Ranger derrière. Elle a le double échappement double, caractérisant les moteurs 2.8 litres ou les 2.0 litres à 4 soupapes par cylindre :
La 222 E conserve les pare-chocs avant et arrière échancrés, l’échappement n’est pas caréné. A noter le becquet arrière non ajouré, comme sur les Biturbo Si et les 222 de 2 litres.
L’alcantara bleu sur le tableau de bord est presque spécifique de la motorisation 2.8 litres, même s’il y a eu quelques exceptions :
Bois sur le volant et le levier du frein à main, pas encore sur la console (la 222 E de Philippe est de 1989). La boite reste la ZF 5 vitesses à première vers soi. Sur les 222 E, 222 SE et 222 SR c’est de série cuir au centre des sièges « pétales » et Alcantara sur les côtés :
Mais il était possible, comme sur la 222 de 2 litres d’ailleurs, d’avoir du full cuir en option (le full cuir des sièges sera en série sur la 222 4v).
222 1996 cc 220 cv (6250 ) 26.7mkg (3500) 1172 kg 5.32 kg/cv 6.2 secondes au 0 -100 kmh 222 km/h
222 E 2790 cc 255 cv (5600) 383 Nm (3600) 1260 kg 5.0 kg/cv 5.6 secondes au 0 -100 kmh 240 km/h
222 E catalysée 2790 cc 225 cv (5600) 34 mkg (3500) 1260 kg 5.6 kg/cv 6.0 secondes au 0 -100 kmh 228 km/h
Les premières 222 E de 1988 début 1989 étaient de sacrées bombinettes avec 255 cv mais je n'en ai malheureusement jamais essayé. Par contre, j’ai été passager d’une version catalysée qui m’avait semblé déjà terriblement dynamique ! Il est vrai que la 222 E reste légère avec 1260 kg, soit à peine 88 kg de plus que la 222 de 2 litres.
Les 222 de 2.8 litres ont toutes de chaque côté un extracteur d’air, sorte de prise d’air Naca à l’envers, placée latéralement par rapport au pli du capot :
(bords d’attaque du capot et de l’aile affinés)
Alors que la prise d’air des Biturbo S/Si était en dedans du pli et plus en avant :
(bords d’attaque carrés du capot et de l’aile)
Et voici la belle 222 E de notre ami Philippe Murari qui est un très très très grand connaisseur de Maserati :
On repère les jantes OZ lisses à 5 écrous trahissant la présence du Meccanica Attiva devant et du différentiel Ranger derrière. Elle a le double échappement double, caractérisant les moteurs 2.8 litres ou les 2.0 litres à 4 soupapes par cylindre :
La 222 E conserve les pare-chocs avant et arrière échancrés, l’échappement n’est pas caréné. A noter le becquet arrière non ajouré, comme sur les Biturbo Si et les 222 de 2 litres.
L’alcantara bleu sur le tableau de bord est presque spécifique de la motorisation 2.8 litres, même s’il y a eu quelques exceptions :
Bois sur le volant et le levier du frein à main, pas encore sur la console (la 222 E de Philippe est de 1989). La boite reste la ZF 5 vitesses à première vers soi. Sur les 222 E, 222 SE et 222 SR c’est de série cuir au centre des sièges « pétales » et Alcantara sur les côtés :
Mais il était possible, comme sur la 222 de 2 litres d’ailleurs, d’avoir du full cuir en option (le full cuir des sièges sera en série sur la 222 4v).
222 1996 cc 220 cv (6250 ) 26.7mkg (3500) 1172 kg 5.32 kg/cv 6.2 secondes au 0 -100 kmh 222 km/h
222 E 2790 cc 255 cv (5600) 383 Nm (3600) 1260 kg 5.0 kg/cv 5.6 secondes au 0 -100 kmh 240 km/h
222 E catalysée 2790 cc 225 cv (5600) 34 mkg (3500) 1260 kg 5.6 kg/cv 6.0 secondes au 0 -100 kmh 228 km/h
Les premières 222 E de 1988 début 1989 étaient de sacrées bombinettes avec 255 cv mais je n'en ai malheureusement jamais essayé. Par contre, j’ai été passager d’une version catalysée qui m’avait semblé déjà terriblement dynamique ! Il est vrai que la 222 E reste légère avec 1260 kg, soit à peine 88 kg de plus que la 222 de 2 litres.
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Re: Les 222
Et voici en 1990 l’arrivée de la 222 SE qui se caractérise par des pare-chocs avant et arrière plus enveloppants, par une calandre et des tours de vitres noir mat …
… et par un becquet arrière ajouré :
Tout cela lui va fort bien, ma foi, et l’auto est bien modernisée. L’échappement est désormais caréné. Ces nouveaux pare-chocs enveloppants avaient été inaugurés dès 1988 sur la 2.24v première série.
Mécaniquement, la 222 SE est exactement comme une E avec le moteur 2.8 litres 225 cv catalysé des dernières 222 E, la boite ZF inversée et le différentiel Ranger. Elle est vraiment sympa toute noire sans chromes sauf sur le trident et son pédigrée affiché à l'arrière :
A l’intérieur, tous les éléments de la chaleureuse ambiance Maserati Biturbo se sont bien mis en place et c’est vraiment très agréable à contempler et à toucher :
A noter le contacteur de choix de tarage de la suspension réglable à gauche du levier de vitesse. 4 positions possibles pour la dureté des amortisseurs Koni réglables, inaugurés fin 1988 sur la 2.24v phase 1 puis disponibles sur les 222 SE.
… et par un becquet arrière ajouré :
Tout cela lui va fort bien, ma foi, et l’auto est bien modernisée. L’échappement est désormais caréné. Ces nouveaux pare-chocs enveloppants avaient été inaugurés dès 1988 sur la 2.24v première série.
Mécaniquement, la 222 SE est exactement comme une E avec le moteur 2.8 litres 225 cv catalysé des dernières 222 E, la boite ZF inversée et le différentiel Ranger. Elle est vraiment sympa toute noire sans chromes sauf sur le trident et son pédigrée affiché à l'arrière :
A l’intérieur, tous les éléments de la chaleureuse ambiance Maserati Biturbo se sont bien mis en place et c’est vraiment très agréable à contempler et à toucher :
A noter le contacteur de choix de tarage de la suspension réglable à gauche du levier de vitesse. 4 positions possibles pour la dureté des amortisseurs Koni réglables, inaugurés fin 1988 sur la 2.24v phase 1 puis disponibles sur les 222 SE.
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Re: Les 222
Voici la 222 SE de présentation en rouge (le noir mat de la calandre, des tours de vitres et même du trident de réservoir lui va bien et lui donne un look plus Sportif que la 222 E, d’où probablement le S de SE :
En fait, la 222 SE avec son 2.8 litres 3 soupapes par cylindre 225 cv mais très coupleux était le pendant « Exportation » de la 2.24v réservée à l’Italie avec son 2 litres 4 soupapes par cylindre très poussé à 245 cv. Le look extérieur était proche, la peinture sombre remontant plus haut sur la 2.24v :
En fait, la 222 SE avec son 2.8 litres 3 soupapes par cylindre 225 cv mais très coupleux était le pendant « Exportation » de la 2.24v réservée à l’Italie avec son 2 litres 4 soupapes par cylindre très poussé à 245 cv. Le look extérieur était proche, la peinture sombre remontant plus haut sur la 2.24v :
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Re: Les 222
Avec les deux dernières 222 que nous allons apprécier maintenant, la 222 SR et la 222 4v, nous entrons dans la troisième période Biturbo, celle de la « shamalisation » de la gamme.
La Shamal dessinée par Marcello Gandini et présentée le 14 décembre 1989 avait fait forte impression sur les journalistes auto, sur les clients de Maserati et en fait sur toute la planète automobile ! Dans la foulée, dès le début 1990, Marcello Gandini avait présenté au boss de Maserati le dessin de la Ghibli II destinée à remplacer la Biturbo et que Gandini voyait comme une grosse Shamal. Eh oui, le dessin de nos chères Ghibli date de cette époque. A la différence près que dans le dessin originel, la Ghibli II avait des passages de roues obliques à l’arrière.
Mais Alejandro De Tomaso préféra temporiser. Il n’avait sans doute pas les finances nécessaires pour se lancer dans un nouveau modèle. Il demanda à Gandini de « shamaliser » la gamme Biturbo. Le designer s’exécuta avec brio et ce fut la troisième génération de Biturbo, totalement rajeunie par les stigmates « Shamal » : les phares carénés (cat’s eyes), la calandre très avancée, peinte, affinée en hauteur, le spoiler en bas du pare-brise. Cette nouvelle génération conservait les pare-chocs enveloppant de la fin de la seconde période. Ermanno Corghi m’a dit qu’Alejandro De Tomaso fut absolument ravi du résultat. Ça modernisait complètement toute sa gamme pour pas bien cher !
La « Shamalisation » de la 222 SE donna en 1991 la 222 SR pour « Super Racing », proposée aux clients comme une sorte de Racing en 2.8 litres. Marcello Gandini a vraiment fait fort. C’est vrai qu’elle a un look moderne, la 222 SR :
En la voyant avec cet avant affiné, on a du mal à croire qu’elle conserve la carrosserie Andreani originelle sous son museau modifié :
On devine mieux le lien plus de profil :
Sur cette 222 SR précoce, à noter les bas de caisse arqués inaugurés sur la 2.24v phase 1 fin 1988 et qui avaient aussi équipé les 222 SE.
Comme la 222 SE, le chrome a presque été banni de la 222 SR (sauf sur le trident de calandre et son « état civil » fièrement affirmé à l’arrière) :
On a envie de partir avec faire un tour ! Le becquet arrière ajouré et le pare-choc carénant l’échappement restent ceux de la 222 SE. L'arrière de la 222 SR est en fait le même que celui de la 222 SE. La troisième génération Biturbo n’a effectivement pas couté très cher à De Tomaso en modifications :
La Shamal dessinée par Marcello Gandini et présentée le 14 décembre 1989 avait fait forte impression sur les journalistes auto, sur les clients de Maserati et en fait sur toute la planète automobile ! Dans la foulée, dès le début 1990, Marcello Gandini avait présenté au boss de Maserati le dessin de la Ghibli II destinée à remplacer la Biturbo et que Gandini voyait comme une grosse Shamal. Eh oui, le dessin de nos chères Ghibli date de cette époque. A la différence près que dans le dessin originel, la Ghibli II avait des passages de roues obliques à l’arrière.
Mais Alejandro De Tomaso préféra temporiser. Il n’avait sans doute pas les finances nécessaires pour se lancer dans un nouveau modèle. Il demanda à Gandini de « shamaliser » la gamme Biturbo. Le designer s’exécuta avec brio et ce fut la troisième génération de Biturbo, totalement rajeunie par les stigmates « Shamal » : les phares carénés (cat’s eyes), la calandre très avancée, peinte, affinée en hauteur, le spoiler en bas du pare-brise. Cette nouvelle génération conservait les pare-chocs enveloppant de la fin de la seconde période. Ermanno Corghi m’a dit qu’Alejandro De Tomaso fut absolument ravi du résultat. Ça modernisait complètement toute sa gamme pour pas bien cher !
La « Shamalisation » de la 222 SE donna en 1991 la 222 SR pour « Super Racing », proposée aux clients comme une sorte de Racing en 2.8 litres. Marcello Gandini a vraiment fait fort. C’est vrai qu’elle a un look moderne, la 222 SR :
En la voyant avec cet avant affiné, on a du mal à croire qu’elle conserve la carrosserie Andreani originelle sous son museau modifié :
On devine mieux le lien plus de profil :
Sur cette 222 SR précoce, à noter les bas de caisse arqués inaugurés sur la 2.24v phase 1 fin 1988 et qui avaient aussi équipé les 222 SE.
Comme la 222 SE, le chrome a presque été banni de la 222 SR (sauf sur le trident de calandre et son « état civil » fièrement affirmé à l’arrière) :
On a envie de partir avec faire un tour ! Le becquet arrière ajouré et le pare-choc carénant l’échappement restent ceux de la 222 SE. L'arrière de la 222 SR est en fait le même que celui de la 222 SE. La troisième génération Biturbo n’a effectivement pas couté très cher à De Tomaso en modifications :
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Re: Les 222
A l’intérieur de la 222 SR est aussi le même que celui de la SE, la dotation Biturbo étant arrivée à maturité :
Les sièges de série, comme depuis la 222 E, sont revêtus de cuir au milieu et d’alcantara sur les côtés et sur le dossier :
Le ciel de toit est également garni d’Alcantara :
Les sièges de série, comme depuis la 222 E, sont revêtus de cuir au milieu et d’alcantara sur les côtés et sur le dossier :
Le ciel de toit est également garni d’Alcantara :
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Re: Les 222
Cosmétiquement différente seulement à l’avant, la 222 SR est mécaniquement une 222 SE avec le 2.8 litres catalysé 225 cv, la boite ZF inversée et le différentiel Ranger muni en revanche d’un radiateur d’huile que l’on aperçoit sur cette autre 222 SR, encore plus moderne avec ses jantes OZ à 7 battons qui étaient optionnelles :
Cette 222 SR tardive a les bas de caisses presque rectilignes avec le petit décroché sous la porte inaugurés sur la 2.24v phase 2. Je ne résiste pas au plaisir de petits zooms sur les détails de cette belle 222 SR :
Qui a la particularité rare d’être automatique :
Cette 222 SR tardive a les bas de caisses presque rectilignes avec le petit décroché sous la porte inaugurés sur la 2.24v phase 2. Je ne résiste pas au plaisir de petits zooms sur les détails de cette belle 222 SR :
Qui a la particularité rare d’être automatique :
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Re: Les 222
Bel extracteur que l’on a sur toutes les 222 2.8 litres, sur Karif et sur les 2 litres à 4 soupapes par cylindre (2.24v, 4.24 v, Racing), mais jamais sur les Spyder :
Une Biturbo résolument modernisée et aboutie que cette 222 SR.
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Re: Les 222
Mais il y eut encore plus abouti dans cette épopée complexe, voici la Biturbo « Andreani » la plus ultime, la 222 4v apparue en 1991 :
C’est la 222 4v de Konimino2, très rare dans cette couleur, ce blanc nacré sophistiqué :
Les jantes OZ à 7 battons sont de série sur la 222 4v. Extérieurement, elle n’est pas différente de la 222 SR bleue que nous venons de quitter. Intérieurement non plus d’ailleurs, sauf que les sièges full cuir sont de série :
Ah tiens, voilà une différence, la 222 4v a la boite Getrag 5 vitesses à première en avant :
C’est la 222 4v de Konimino2, très rare dans cette couleur, ce blanc nacré sophistiqué :
Les jantes OZ à 7 battons sont de série sur la 222 4v. Extérieurement, elle n’est pas différente de la 222 SR bleue que nous venons de quitter. Intérieurement non plus d’ailleurs, sauf que les sièges full cuir sont de série :
Ah tiens, voilà une différence, la 222 4v a la boite Getrag 5 vitesses à première en avant :
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Re: Les 222
Mais la grosse différence est sous le capot, la 222 4v a quatre soupapes par cylindres comme son nom l’indique (4 valvole). Elle abrite le V6 de 2.8 litres 285 cv à deux arbres à cames en tête (et non plus un seul comme sur les autres 222) :
La cylindrée est mentionnée sur le couvre-culasse droit alors qu’elle l’était sur celui de gauche dans les 3 soupapes par cylindre :
Le train arrière avec son différentiel Ranger (boulonné sur une traverse fixée à la caisse), certes, mais avec aussi ses simples bras obliques (présents depuis le début de l’aventure Biturbo), est un peu dépassé par la déferlante de cette puissance et surtout de ce couple considérables (41 Nm mKg). La 222 4v est une auto fantastique mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Elle reste l’aboutissement de l’épopée Biturbo en carrosserie « Andreani ».
La cylindrée est mentionnée sur le couvre-culasse droit alors qu’elle l’était sur celui de gauche dans les 3 soupapes par cylindre :
Le train arrière avec son différentiel Ranger (boulonné sur une traverse fixée à la caisse), certes, mais avec aussi ses simples bras obliques (présents depuis le début de l’aventure Biturbo), est un peu dépassé par la déferlante de cette puissance et surtout de ce couple considérables (41 Nm mKg). La 222 4v est une auto fantastique mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Elle reste l’aboutissement de l’épopée Biturbo en carrosserie « Andreani ».
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Re: Les 222
La 222 4v de Barth Lafont (alors co-président de Maseratitude) au « Avignon Motor Show » en 2014 :
Autant la 222 SE (2.8 litres 225 cv) était le pendant « Exportation » de la 2.24v (2 litres 245 cv) affectée au marché italien, autant la 222 4v (2.8 litres 285 cv), plus encore que la 222 SR malgré son nom (Super Racing), fut le pendant « Exportation » de la Racing (2 litres 285 cv) dédiée principalement à l’Italie.
Maserati s’est toujours efforcée de proposer des voitures deux litres époustoufflantes pour le marché italien taxant à 19 % jusqu’à deux litres et à 39 % au-delà. Et il est vrai que les 2 litres Biturbo ont toujours été quasiment les plus performantes au monde. Elles se sont bien vendues en Italie car, chez la concurrence, il était impossible d’avoir de telles performances sans se coltiner la méga taxe de 39 %. La 2.24v (2 litres) prenait l’ascendant sur la 222 SE (2.8 litres) d’exportation grâce aux 4 soupapes par cylindre, la Racing (2 litres) faisait jeu égal avec la 222 4v (2.8 litres) d’exportation grâce à un équipage mobile extraordinaire (pistons et bielles forgés).
Mais nous verrons tout cela dans les prochains articles ….
En attendant, encore un regard sur cette redoutable 222 4v, à savourer avec modération :
Bravo si vous êtes arrivés jusque là !!!
Autant la 222 SE (2.8 litres 225 cv) était le pendant « Exportation » de la 2.24v (2 litres 245 cv) affectée au marché italien, autant la 222 4v (2.8 litres 285 cv), plus encore que la 222 SR malgré son nom (Super Racing), fut le pendant « Exportation » de la Racing (2 litres 285 cv) dédiée principalement à l’Italie.
Maserati s’est toujours efforcée de proposer des voitures deux litres époustoufflantes pour le marché italien taxant à 19 % jusqu’à deux litres et à 39 % au-delà. Et il est vrai que les 2 litres Biturbo ont toujours été quasiment les plus performantes au monde. Elles se sont bien vendues en Italie car, chez la concurrence, il était impossible d’avoir de telles performances sans se coltiner la méga taxe de 39 %. La 2.24v (2 litres) prenait l’ascendant sur la 222 SE (2.8 litres) d’exportation grâce aux 4 soupapes par cylindre, la Racing (2 litres) faisait jeu égal avec la 222 4v (2.8 litres) d’exportation grâce à un équipage mobile extraordinaire (pistons et bielles forgés).
Mais nous verrons tout cela dans les prochains articles ….
En attendant, encore un regard sur cette redoutable 222 4v, à savourer avec modération :
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Re: Les 222
Comme toujours, un super document, merci beaucoup
Lodein
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Re: Les 222
C'est super, par contre et c'est bien car j'en ai une, la 222e est la seule qui fait 250 cv (car non catalysé) il faut attendre la 4v pour avoir l'équivalent du 2l en puissance ... bon le couple est toujours magique.
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Re: Les 222
Ciao les amis,merci pour vos messages.
Bien vu Tinker, les 222 E de 1988-1989 non catalysées, avec leurs 255 cv, sont les plus redoutables des 222 à l'exclusion de la 222 4v (285 cv).
Bien vu Tinker, les 222 E de 1988-1989 non catalysées, avec leurs 255 cv, sont les plus redoutables des 222 à l'exclusion de la 222 4v (285 cv).
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- Gilles l’helvète
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Re: Les 222
Merci Alido pour ce remarquable article!!!
222 x bravo!!!
222 x bravo!!!
Ghibli (III) nov. 2017, S Q4 GranLusso (couleur champagne, intérieur sable)
http://maseratitude.com/public_html/vie ... =27&t=9090
Jaguar XJS coupé Celebration, 1996 (vert)
Toyota Picnic 2.0, 2000 (vert)
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- Froggie
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Re: Les 222
Merci aussi.
J'avais raté la fin du fil avec la 222.4v qui a dans son moteur, si je ne me trompe pas (qu'on me fouette sinon ), le même équipage mobile que la Racing et qui est encore plus rare.
Les Barth et autres Konimino2 ont fait un bon choix!
J'avais raté la fin du fil avec la 222.4v qui a dans son moteur, si je ne me trompe pas (qu'on me fouette sinon ), le même équipage mobile que la Racing et qui est encore plus rare.
Les Barth et autres Konimino2 ont fait un bon choix!
Re: Les 222
Non je ne pense pas que ce soit le même équipage mobile. Il y a un fil là dessus. Et je crois qu Alido avait demandé à corghi,
- maseramo
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Re: Les 222
Ciao Froggie, l'équipage mobile du moteur de la 222 4v est l'équipage classique, type 2.24v mais en 2.8 litres. La 222 4v n'a pas les pistons et les bielles allégés ni le vilebrequin spécial de la Racing.
Ce sera pareil sur la génération suivante, celle des Ghibli :
- les Ghibli 2 litres reprennent le moteur Racing poussé de 285 à 306 puis 330 cv sur la Ghibli Cup
- Les Ghibli 2.8 litres reprennent le moteur de la 222 4v qui reste à 285 cv
A noter que ce moteur 2.8 litres est déjà formidable, je le connais et l'apprécie bien, c'est celui que j'ai sur ma Ghibli. Ce qui est exceptionnel c'est d'avoir pu faire aussi bien puis mieux avec un 2 litres grâce à ce fabuleux moteur Racing !!!!!!
Ce sera pareil sur la génération suivante, celle des Ghibli :
- les Ghibli 2 litres reprennent le moteur Racing poussé de 285 à 306 puis 330 cv sur la Ghibli Cup
- Les Ghibli 2.8 litres reprennent le moteur de la 222 4v qui reste à 285 cv
A noter que ce moteur 2.8 litres est déjà formidable, je le connais et l'apprécie bien, c'est celui que j'ai sur ma Ghibli. Ce qui est exceptionnel c'est d'avoir pu faire aussi bien puis mieux avec un 2 litres grâce à ce fabuleux moteur Racing !!!!!!
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