Les "hommes" de Maserati : Maria Teresa De Filippis

[Blu Sera]

1958, Maria Teresa de Filippis est au volant de sa 250F à Spa :



Elle terminera 11ème du GP de F1 !

[maseramo]

Incroyable Blu . Je crois que j'ai la photo que le gars à la corde du virage de la source (sur ta photo) est en train de prendre ! La position de la tête de Maria Teresa est strictement la même, pas de mains sur la partie visible du volant, l'ombre de la 250 F correspond, le braquage des roues avant aussi :

Je me demande si, sur ma photo, on ne voit pas ton photographe accoudé à la barrière légèrement à gauche de l'aplomb du réservoir.

Bon, ce n'était peur-être pas au même tour mais ma femme Florence me dit que ces photos croisées lui rappellent l'enquête dans "Millenium' de Stieg Larsson.

[maseramo]

ça peut être aussi celle-là que ton photographe prenait :

Une photo couleur à ce même Grand Prix de Spa 1958 :

[Blu Sera]

Quel œil Maseramo ! Ton histoire est tellement belle qu'elle doit être vraie

[Blu Sera]

Monza 1958, tous derrière et elle devant

[maseramo]

Grazie Blu !
Pour démarrer une 250 F, soit on utilisait un démarreur externe avec tige par la calandre, soit ... à la bonne vieille poussette !

[Blu Sera]

GP du Portugal 1958, Maria Teresa de Filippis dans la périphérie de Porto :

[maseramo]

Une "Contessa Sport" !

[Blu Sera]

Maria Teresa de Filippis fait la une de l'édition de juin de la revue du Club Maserati France :


(merci à Philippe pour la photo )

[maseramo]

Belle initiative de nos amis de Maserati France !

8000 ième lecture sur le post de Maria Teresa De Filippis ! La "Contessa" maseratiste intéresse le public. Grand merci à Blu et Philippe pour l'immense approvisionnement de ce post en photos !

[Domi13]

Merci Maseramo, Blu et Philippe pour toutes ces photos et récits.
Effectivement il y a un très bel article concernant Maria Teresa qu'elle a écrit en 1986 pour une revue Maserati.
Où elle nous raconte en quelques pages , une partie du récit de sa vie de pilote.
Non seulement c'était une jolie femme, moderne pour son époque, ( elle aurait pu être actrice, manequin ou faire de la télé), elle nous raconte toutes les difficultés et combats qu'elle a dû mener envers et contre tous, et notamment les hommes pour s'imposer comme première femme pilote de F 1 sur 250F.
Les plus de 4000 vues témoignent bien toute l'admiration que nous avons tous pour cette femme exceptionnelle.
Encore merci
Dominique
3200GTA

[Blu Sera]

Merci Domi

Maria Teresa de Filippis trinque à la San Pellegrino, entre Luigi Musso et Joakim Bonnier

[maseramo]

Merci Blu pour cette 147 ième photo de Maria Teresa De Filippis dans notre collection Maseratitude !

Luigi Musso porte la couronne de Lauriers du vainqueur autour du cou et a un regard plein de tendresse vers Maria Teresa ça devait être avant qu'il ne rencontre Fiamma Breschi !
Notez les visages des pilotes, maculés de l'huile crachée par les moteurs des concurrents !

[maseramo]

Au volant d'une Maserati 250 F, Maria Teresa vers 2012 à gauche et en 1958 à droite :

[Domi13]

Merci Maseramo
Toujours ce regard de battante !!
Dominique
3200GTA

[Blu Sera]

Beau mur des trophées :

Et quelques années après

[maseramo]

Impressionnante cette armoire aux trophées !
Maria Teresa De Filippis restera dans l'histoire de la course automobile comme la première femme pilote de Formule 1 en 1958 (sur Maserati 250 F) mais, en réalité, elle connut surtout de très grands succès dans la décennie qui précéda sur Osca, Maserati A6GCS/53, Maserati 200 S.

[Blu Sera]

Stella Alpina 1949, Maria Teresa de Filippis remporte la victoire de classe 750cc au volant de son Urania :

[maseramo]

C'est sa deuxième voiture après la Topolino Fiat ! Beau début de carrière ! Grazie Blu pour la photo

On distingue bien les deux cylindres boxer BMW débordants de la carrosserie de part et d'autre sous les lames transversales de suspension avant.
La Urania BMW fut construite dans ces années 47/53 par Berardo Taraschi à Teramo dans les Abruzes, près de Pescara, et utilisait un moteur bicylindre boxer de motocyclette BMW 750 cc placé à l'avant et entraînant les roues arrière. Le châssis était tubulaire et recevait une carrosserie en aluminium, les trains roulants étaient ceux de la Fiat Topolino. Le poids n'excédant pas 450 kg, cette petite barquette se révélait être assez compétitive dans ces années d'après guerre et connut un petit succès.

[Blu Sera]

Maria Teresa de Filippis et Luigi Villoresi, deux très grand pilotes qui ont porté haut les couleurs de l'Offine Alfieri Maserati :