La 300 S
Publié : ven. 15 nov. 2013 23:09
300 S : 27 exemplaires de 1955 à 1959.
La 300 S fut l’aînée de la noble famille des barquettes Maserati « S » et on peut la considérer comme la version route de la 250 F naissante, mais réalésée à 3 litres. Le règlement aurait bien autorisé 3.5 litres en catégorie « Sport » mais il était strictement impossible de faire évoluer le bloc de la 250 F au-delà de 3 litres. Qu’à cela ne tienne, le 6 cylindres en ligne (2 ACT, 2 soupapes par cylindre, double allumage) de la 300 S donnait 260 cv qui lançaient les 780kg de cette barquette à 280 km/h. Comme sur la 250 F, la boîte de vitesse était accolée au différentiel arrière, assurant une très bonne répartition des masses. Cette 300 S fut auréolée de gloire avec ses victoires aux Grand Prix de Pau et de Bari 1955 (Jean Behra), au Grand Prix de Supercortemaggiore 1955 (Jean Behra, Luigi Musso), au Grand Prix du Venezuela 1955 (Juan Manuel Fangio), aux 1000 kilomètres de Buenos Aires 1956 (Stirling Moss, Carlos Menditéguy), aux tours de Sicile 1956 et 1957 (Piero Taruffi),aux 1000 kilomètres du Nürburging 1956 avec un équipage de folie (Stirling Moss, Jean Behra, Piero Taruffi, Harry Shell) aux 5 heures de Messine 1956 (Franco Bordoni) sans parler d’une ribambelle de places d’honneurs …
La 300 S fut l’aînée de la noble famille des barquettes Maserati « S » et on peut la considérer comme la version route de la 250 F naissante, mais réalésée à 3 litres. Le règlement aurait bien autorisé 3.5 litres en catégorie « Sport » mais il était strictement impossible de faire évoluer le bloc de la 250 F au-delà de 3 litres. Qu’à cela ne tienne, le 6 cylindres en ligne (2 ACT, 2 soupapes par cylindre, double allumage) de la 300 S donnait 260 cv qui lançaient les 780kg de cette barquette à 280 km/h. Comme sur la 250 F, la boîte de vitesse était accolée au différentiel arrière, assurant une très bonne répartition des masses. Cette 300 S fut auréolée de gloire avec ses victoires aux Grand Prix de Pau et de Bari 1955 (Jean Behra), au Grand Prix de Supercortemaggiore 1955 (Jean Behra, Luigi Musso), au Grand Prix du Venezuela 1955 (Juan Manuel Fangio), aux 1000 kilomètres de Buenos Aires 1956 (Stirling Moss, Carlos Menditéguy), aux tours de Sicile 1956 et 1957 (Piero Taruffi),aux 1000 kilomètres du Nürburging 1956 avec un équipage de folie (Stirling Moss, Jean Behra, Piero Taruffi, Harry Shell) aux 5 heures de Messine 1956 (Franco Bordoni) sans parler d’une ribambelle de places d’honneurs …