Résumé du reportage :
Après plusieurs saisons limitées à 1.5 litres atmosphériques, 1966 marqua l'avènement de la Formule 1 à 3 litres atmosphériques. Encore dépourvues d'appendices aérodynamiques, les Formules 1 des années 1966-1967 furent très pures et véritablement sublimes esthétiquement. Ce sont elles que l'on sélectionna, pour leur beauté, afin de réaliser le célèbre et réaliste jeu "Grand Prix Legend" qui connut des fans même parmi les pilotes de formule 1 actuels.
En 1966, les Cooper s'équipèrent du V 12 Maserati dont les origines étaient déjà assez anciennes (Maserati 250 F V12 de 1957). Cependant, l'équipe Cooper-Maserati obtint des résultats tout à fait honorables, surtout en 1966, avec une 3ième place au championnat constructeur en 1966 et en 1967, une victoire en Grand Prix à chaque saison (Mexico 1966 avec John Surtees, Kyalami 1967 avec Pedro Rodriguez), une ribambelle de places d'honneur en 1966 et l'éclosion du talent d'un jeune autrichien qui signa son premier podium à Spa 1966 : Jochen Rindt.
Sur le plan commercial aussi, ce ne fut "pas mal du tout". Dès 1966, plusieurs écuries privées s'équipèrent de Cooper-Maserati T 81 (notamment le suédois Joakim Bonnier, Rob Walker Racing Team qui faisait courir le pilote suisse Joseph Siffert, Guy Ligier).
Au total, l'expérience Cooper-Maserati fut intéressante même si la nouvelle T 86 apparut bien trop tard dans la saison 1967 (Silverstone).
![Image](https://i.postimg.cc/bJtkYkjb/1-bis.jpg)
Les deux Cooper-Maserati T 81 de John Surtees et de Jochen Rindt roues dans roues à Brands Hatch en 1966 (le Grand Prix d'Angleterre se disputait alternativement une année à Silverstone, une année à Brands Hatch)