La 3200 GT fut la dernière et la plus achevée de la longue saga des Biturbo et aussi la dernière vraie Maserati, c'est à dire mue par un vrai moteur Maserati, toutes ses jeunes sœurs ayant un palpitant d'origine Ferrari. Cette auto magique en émut plus d'un et se vendit fort bien malgré sa très courte carrière. Mais, tout préoccupé qu'il était par la beauté, toujours la beauté, rien que la beauté, le Michel Ange moderne, Giorgetto Giugiaro, avait oublié les normes de surface minimum imposées par l'administration américaine pour les feux arrière. Ainsi les magnifiques boomerangs, personnificateurs de l'auto, identificateurs au premier coup d'œil de la 3200 GT, ne passaient pas les normes US et la belle modénaise ne pouvait y être vendue. Aucune dérogation artistique possible, dommage !
Maserati ne pouvait négliger l'un des marchés les plus importants pour ses bolides. Ainsi, en 2002, l'éphémère mais réussie 3200 GT interrompit prématurément sa brillante carrière et fut remplacée par la 4200 Coupé, à larges feux triangulaires arrière et sans extracteurs d'air sur le capot qui recouvra désormais un moteur V8 atmosphérique de 4.2 litres d'origine Ferrari .
Ci-dessous, nous avons une GranSport, quasi ultime évolution (apparue en 2005) de la 4200 coupé. Avec son moteur porté à 400 cv, ses bas de caisse carénés et sa grille de calandre chromée, la GranSport acheva de faire tourner la tête des porschistes les plus convaincus :
